Les parasites sociaux

par Dominique Dupagne
vendredi 7 décembre 2012

Je suis médecin, et je les croise souvent. Je les reconnais facilement tant leur accoutrement stéréotypé est facilement reconnaissable. 

Ils ont cette morgue de ceux qui osent tout, qui ne craignent rien ni personne. Ils paradent sans honte, se retrouvent entre-eux pour échanger des rires joyeux autour du fruit de leurs rapines.

Je ne supporte plus l'idée qu'un pourcentage incompressible de mon travail serve à assurer leur confort et leur train de vie. C'est un véritable racket, auquel il est impossible d'échapper tant nos gouvernants se font leurs complices, à la fois en tolérant leurs basses oeuvres et en prélevant des contributions à leur bénéfice. Certains ont un train de vie bien supérieur à celui d'un travailleur honnête. Tout le monde s'en plaint et les redoute, à commencer par les commerçants.

Ils ne produisent rien, contrairement à ce que certains affirment. Ce sont de véritables parasites accrochés aux forces vives du pays. Leur incurie et leurs besoins croissants aggravent la crise qui nous paralyse. Ils vont nous tuer. La seule chose qui me rassure, c'est que comme tous les parasites, il ne nous survivront pas.

Je n'en peux plus, je ne sais pas comment nous pouvons faire, mais ils faut arriver à les empêcher de nuire, ces banquiers.

 

Source de l'image : Wikimedia CDC Atlanta Domaine Public


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