Les traités européens et le veau d’or

par Peretz1
mardi 23 avril 2013

Il serait si simple pour les États endettés comme pour les banques qui détiennent des créances sur eux, de rayer d'un trait de plume leurs dettes à court terme.

Il serait si simple pour les États endettés comme pour les banques qui détiennent des créances sur eux, de rayer d'un trait de plume leurs dettes à court terme, et si, par compensation les banques inscrivent sur leurs comptes les liquidités correspondantes comme si elles étaient remboursées. Tout le monde y trouverait son compte. On efface presque tout et on ...recommence en mettant les pendules à l'heure. Certes du point de vue purement comptable ce serai un faux en écriture. Les banques seraient frustrées de n'avoir pas d'intérêts à toucher, mais seraient renforcées par ces nouvelles liquidités alors qu'elles se battent avec des actifs pourris. Une partie du déficit budgétaire qui provient du service de la dette serait effacée. Les États ne sont-ils pas souverains et normalement au-dessus des banques puisqu'ils garantissent la valeur de l'argent ? Cet argent n’est-il pas pure convention ? Quel tribunal pourrait les juger et les condamner si les parties sont d’accord entre elles pour appliquer cette méthode ? Les Etats désendettés pourraient trouver ainsi des marges de manœuvre pour la relance. Cette proposition peut paraître absurde. Mais elle me permet de dénoncer l’aspect fictif de la monnaie financière qui se gorge des taux d’intérêts. Au point que la volatilité de cette monnaie qui court à très court terme (cavalerie) l’empêche de figurer dans les bilans des banques spéculatrices. Je rappelle que les religions monothéistes ont longtemps proscrit le prêt avec intérêt. Le veau d’or n’a-t-il pas été considéré comme diabolique ?

On comprend aussi pourquoi, récemment, des banques ont prêté à l’Etat français sans intérêt. Que les taux au Japon et aux U.S.A sont tombés presque à zéro, suivis par la BCE. On revient ainsi à la limite à situation que l’on a connue avant les années 1973.

En effet les Etats français et européens en général empruntaient pour leurs besoins budgétaires au Trésor public (sans intérêt), ce que par la suite, les traités européens ont proscrit. Il faudrait arrêter la propagande officielle qui insiste sur le montant extraordinaire des dettes souveraines des pays européens dans l’objectif de faire accepter les rigueurs et autres austérités dont les populations ne sont pas responsables, qui incombent en fait aux financiers cupides et aux dirigeants qui nous ont fait accepter les articles des traités européens correspondants à ces violations patentes des souverainetés nationales. Pour ceux qui sont intéressés au fonctionnement en général de la macroéconomie, je développe cet aspect de la finance prédatrice dans mon livre « En finir avec les crises et le chômage ».

 


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