Linky : conteur ou compteur intelligent

par Laurent CRIADO
lundi 7 décembre 2015

Depuis le 1er décembre, impossible de ne pas être au courant, le déploiement du Linky a commencé. Fin 2016, 3 millions de Linky seront installés, 35 millions en 2021. Cette merveille technologique qu’on nous présente comme le compteur parfait, l’est-elle vraiment ?

La directive européenne 2009/72/CE du 13 juillet 2009 a modifié les bases des règles communes relatives aux marchés intérieurs de l’électricité. Y figure notamment un volet sur le développement de compteurs communicants.

Plusieurs personnes de bords politiques différents ont œuvré pour faire de Linky une réalité. Plusieurs organismes, CNIL, CRE, ADEME, etc ., ont étudié la faisabilité de ce projet, les résultats des tests et ont donné leur feu vert pour le déploiement de 35 millions de compteurs. Au cœur du projet, ERDF, gestionnaire du réseau électrique, pour développer et concrétiser cette entreprise ambitieuse.

On pourrait donc imaginer que Linky, qui nous est imposé par la loi du 17 aout 2015 relative à la transition énergétique, l’est pour notre plus grand bien.

Linky et le consommateur.

Dans le dossier de presse de novembre 2015 d’ERDF, le consommateur est présenté comme le grand gagnant de cette opération de changement de compteurs.

Services facilités, interventions plus rapides, suivi de la consommation, facturation de la consommation réelle et non plus basée sur des estimatifs, développement de la concurrence grâce à la multiplication des tarifs, sont autant d’avantages concrets pour les clients que nous sommes tous. Sur le papier, ça sonne bien, mais qu’en est-il vraiment ?

- Premier doute : l’étude de faisabilité

L’étude économique de faisabilité confiée par la CRE à Capgemini Consulting, et sur laquelle repose tout le projet, semble avoir oublié le consommateur. Page 25, on y découvre les périmètres de cette étude technico-économique.

Premièrement, elle portait sur la période allant de 2011 à 2038. L’évaluation prévoyait une généralisation de pose, de 2013 à 2018. La durée de vie des compteurs étant de 20 ans, 2038, représentait la fin de vie des derniers compteurs posés.

Deuxièmement, l’évaluation comportait deux scénarios d’évolution des prix de l’électricité.

Scénario 1 : augmentation annuelle moyenne de 2.3 % par an de 2010 à 2020, 1.8 % au-delà.

Scénario 2 : augmentation annuelle moyenne de 5.75 % par an de 2010 à 2020, 1.8 % au-delà.

Le coût du déploiement massif de ces compteurs est donc calculé sur la durée de vie des compteurs, c’est-à-dire 20 ans. Que se passera-t-il ensuite pour les clients ? Pour ce premier changement, les économies engendrées par Linky, notamment l’absence des relèves de compteurs, permet d’être à l’équilibre financièrement. Mais après ? Il n’y aura plus d’économies possibles sur ce poste et quelqu’un devra payer le remplacement. Pourquoi ERDF supporterait ce coût s’il n’y a plus de rentabilité économique à la clé ? En fin de compte, le client devra sans doute encaisser le coût dudit remplacement.

Autre point discutable, le supposé changement gratuit de cette généralisation ne l’est pas puisque le coût estimé de 5 milliards d’euros ne profite pas aux consommateurs. L’argent consacré à ce changement n’est pas rétrocédé aux consommateurs en vue d’alléger leurs factures. Les consommateurs paieront donc bien 5 milliards sur 20 ans.

Les scénarios retenus pour l’étude de faisabilité sont l’un et l’autre aux antipodes de servir les intérêts des consommateurs. Dans les deux cas, les augmentations sont supérieures à l’inflation que l’on connaît aujourd’hui. Il est donc bien anticipé et programmé par les gouvernements, toutes étiquettes politiques confondues, des augmentations massives des tarifs de l’électricité.

Le discours officiel et publicitaire consistant à asséner que cela profitera aux consommateurs est faux. La baisse des prix promise par la multiplication des tarifs est fausse puisque les scénarios envisagés démontrent le contraire. A aucun moment, il n’y a d’engagement ferme et précis sur une quelconque baisse tarifaire.

Si les hausses de prix ne sont pas au moins égales aux scénarios, cela signifie de toute façon qu’il n’y a plus de rentabilité économique pour ERDF et le client sera contraint d’en supporter les coûts. C’était, en 2013, les propos tenus par Colette Lewiner, dans un article de Challenges.

« Mais si le retour sur investissement de Linky ne s’avère pas conforme aux prévisions, la Commission de régulation de l’énergie pourrait accepter de le faire financer par une hausse du tarif d’acheminement de l’électricité, note Colette Lewiner, conseillère énergie du président de Capgemini. Ce serait alors au client de payer ».

Au mieux, le consommateur ne paiera pas, ce serait alors sans doute… le contribuable pas le biais des impôts ! Du pareil au même ! On peut difficilement être plus clair quant à ses intentions.

Que l’on nous dise que Linky peut s’avérer, sur certains points, avantageux pour le consommateur, comme dans le cas des interventions à distance, pourquoi pas, mais financièrement, le consommateur n’y trouvera jamais son compte.

- Deuxième doute : aucun engagement chiffré de baisse tarifaire pour le consommateur de la part de la CRE

Sur les avantages financiers, côté consommateur, la position de la CRE, information relayée sur le site du Ministère de l’économie, est très nuancée. L’information datée du 2 décembre 2015, précise que « les données fournies par Linky pourraient entraîner une baisse de près de 1 % de la consommation nationale ».

En soit, c’est plutôt une bonne nouvelle même si près de 1 % à l’échelle d’un consommateur, ça ne représente pas grand chose. Mais, ce qui est particulièrement choquant, c’est qu’au 2 décembre 2015, après le début du déploiement généralisé, on en est encore à employer le conditionnel.

Pour un projet qui va concerner 35 millions de foyers et dont le coût est évalué à 5 milliards d’euros, il n’existe donc aucune certitude ?

- Troisième doute : pas plus d’engagement chiffré de la part de l’ADEME

Cette même incertitude est de mise dans le dossier de presse de l’ADEME de juillet 2015 où il est écrit, page 3 :

« Les informations plus précises, voire en temps réel, sur les consommations ainsi que les possibilités de pilotage offertes par Linky pourraient permettre une diminution des émissions de CO2 grâce à l’insertion facilitée d’une production d’électricité renouvelable (éolien, photovoltaïque,...) et à une meilleure gestion de la pointe de consommation ».

Tout est décidé, la généralisation est établie et il n’y a aucun engagement clair, net et précis sur les gains de consommation. Inadmissible.

Le consommateur a déjà commencé à financer Linky, le fait encore aujourd’hui et continuera demain.

- Quatrième doute : le consommateur aura, au départ, son lot de problèmes techniques

Lors des expérimentations de 2010 et 2011, un grand nombre de personnes ont déploré des coupures de compteur et la perte de leur nourriture stockée, entre autres tracas.

Cela s’explique parfaitement par les nouvelles possibilités de réglages de Linky. Avec votre compteur vieille école, il y avait une tolérance entre la puissance d’abonnement souscrite et celle à laquelle le compteur coupait. Avec Linky, les réglages sont plus fins et la coupure intervient dès que cela ne correspond plus à la puissance contractuelle.

Ce phénomène est connu de la CRE et d’ERDF. Ces incidents figurent en page 17 et 18 du dossier d’évaluation de Linky de juin 2011. 

A la clé, l’obligation pour ces clients de contracter des abonnements plus élevés, à un coût plus élevé.

ERDF précise alors « Le choix retenu par ERDF, et partagé en concertation avec les acteurs, est de remettre les utilisateurs à leur puissance souscrite contractuelle, sans pénalité pour l’utilisateur, alors qu’ERDF et les fournisseurs seraient en droit de demander deux ans d’arriérés ».

Faut-il dire merci et envoyer des chocolats ?

Lors des tests, les coupures pour dépassement de puissance représentaient 4.5 % des réclamations. Espérons que ce sera moins élevé lors du déploiement à grande échelle car, sur 35 millions de foyers, on arriverait à 1 575 000 foyers touchés, une paille…

Linky et l’environnement.

Si le consommateur est présenté comme le grand gagnant dans cette généralisation imposée de Linky, l’environnement doit aussi profiter de ce petit compteur miracle.

Ce compteur doit permettre un meilleur « pilotage » de la production, notamment lors des pointes de consommation. Admettons.

- Premier doute : sans Linky, le pilotage du réseau existe déjà

Il est quand même précisé sur le site web de RTE, une autre filiale d’EDF que c’est déjà le cas en 2014.

« Nous mesurons en permanence les flux de notre réseau de transport d’électricité. Ces indicateurs nous permettent d’appréhender très finement la consommation et les besoins électriques de la France et de chaque région ».

« À partir de ces données, nous pilotons le réseau en temps réel et nous veillons à assurer l’accès à une électricité sûre, propre et économique en tout point du territoire. Nous mettons au point des scénarios pour demain, ils nous permettent de préparer le réseau et d’accompagner le développement des territoires et du tissu industriel et tertiaire ».

N’est-ce pas la promesse du Linky ? Apparemment, il est pourtant possible de se passer de ses services…

- Deuxième doute : l’ordre des choses du projet

L’ADEME précise sur son site web que 31 % des habitations, soit pratiquement une sur trois, sont équipées de systèmes de chauffage électrique. Les extraits suivants résument bien la situation :

« Le chauffage électrique est certes « attractif » sur le court terme, mais si on réfléchit sur le long terme et si le choix est possible mieux vaut s’orienter vers des systèmes de chauffage plus performants (à eau chaude ou thermodynamique) qui peuvent être couplés généralement à des énergies renouvelables ».

« Les radiateurs électriques (sauf les modèles à accumulation de chaleur) contribuent aux pics de consommation électrique observés vers 19h. Ces pics peuvent entraîner des risques de coupure sur le réseau de transport de l'électricité lors de périodes de grand froid ».

Avant de piloter la production, ne serait-il pas plus judicieux de diminuer la consommation ? Le pilotage des pointes de consommation n’est-il pas rendu nécessaire par la particularité française de chauffer les logements grâce à l’électricité ?

Pourquoi ne pas cibler les habitations équipées de chauffage électrique pour les orienter vers d’autres types de chauffage ? Pourquoi ne pas consacrer l’investissement de 5 milliards pour le déploiement du Linky à l’amélioration thermique des logements les plus énergivores ?

Autant de pistes qui permettraient d’orienter la consommation électrique à la baisse. Ce qui n’a pas vocation à être consommé n’a pas besoin d’être produit. Cela réglerait ce problème des pointes de consommation, en particulier en période de grands froids.

L’ordre des choses paraît plus logique.

- Troisième doute : Linky consommerait annuellement l’équivalent d’une ville de 240 000 habitants

Dans le dossier de presse de l’ADEME de juillet 2015 concernant le bilan énergétique, il est précisé, page 3 :

« Il est difficile à ce stade de chiffrer les économies d’électricité possibles, mais elles pourraient être de l’ordre de quelques TWh/an ».En revanche, ce qui paraît sûr, c’est que Linky consomme !

« Le changement du parc de compteurs électromécaniques et électroniques actuels par des compteurs Linky impliquerait en effet une augmentation de la consommation électrique annuelle de l’ordre de 0,5 TWh »

Là aussi l’usage du conditionnel est de rigueur. Toutefois, dans sa note de positionnement, l’ADEME, précisait en novembre 2011 :

« Le rapport entre les consommations induites et les bénéfices escomptés en termes de réduction des consommations est assez difficile à évaluer à l’heure actuelle, des études pourraient être lancées pour apporter des réponses à cette question ».

Quatre ans plus tard, les études, s’il y en a eu, n’ont pas dû être concluantes car, en juillet 2015, l’usage du conditionnel est toujours de rigueur.

Pour donner un ordre de grandeur, 0.5 TWh représente 500 000 MWh, soit ce que fournit l’usine marémotrice de la Rance, à côté de Saint-Malo, l’équivalent de la consommation d’une ville de 240 000 habitants…

Linky et les instances européennes.

La directive européenne 2009/72/CE du 13 juillet 2009 est assez claire. Au point 2 de la page 37, il est précisé :

« La mise en place de tels systèmes peut être subordonnée à une évaluation économique à long terme de l’ensemble des coûts et des bénéfices pour le marché et pour le consommateur (…) »

« Si la mise en place de compteurs intelligents donne lieu à une évaluation favorable, au moins 80 % des clients seront équipés de systèmes intelligents de mesure d’ici à 2020 »

- L’Allemagne dit non

Autrement dit, il semble tout à fait possible, en cas d’évaluation défavorable, de ne pas généraliser le déploiement de compteurs communicants.

Dans un article de Challenges de 2013 c’est déjà ce qui était annoncé pour l’Allemagne.

Le 13 février 2015, l’article paru sur Lemoniteur.fr donne très clairement la position allemande.

C’est nein, sauf pour les plus gros consommateurs. La décision du Ministère de l’économie et de l’énergie se fonde sur l’étude de 2013 du cabinet d’audit EY stipulant que l’adoption massive de nouveaux compteurs n’est pas dans l’intérêt du consommateur allemand.

On compare souvent France et Allemagne, on nous vante le modèle Allemand à longueur d’année et, là, silence.

Linky et la sécurité.

Deux polémiques concernent la dangerosité de Linky.

- Première polémique

Elle porte sur les données émises par le compteur. Elles permettraient d’en savoir beaucoup sur les habitudes d’un foyer. Certaines associations s’inquiètent de ce qui sera fait de ces données. En effet, les habitudes de vie peuvent être finement étudiées.

ERDF répond que toutes les données sont cryptées et qu’elles restent la propriété du client qui doit donner son consentement explicite pour pouvoir les utiliser.

D’un point de vue sémantique, le chiffrement existe, mais pas le cryptage. Passons sur ce point de détail.

A l’heure où aucune organisation n’est à l’abri de se faire hacker, pourquoi ERDF échapperait à la règle ? Sans tomber dans la fiction cinématographique, le fait de voler ces données peut renseigner sur l’occupation ou pas d’un logement. Ce serait une mine d’or pour les cambriolages qui sont de plus en plus sous la coupe d’organisations tentaculaires. On peut très bien imaginer des hackers chargés d’analyser des villes, des quartiers, des habitations pour savoir où et quand frapper tranquillement. Bientôt, une feuille de route pour les cambrioleurs ?

- Deuxième polémique

La deuxième polémique concerne l’exposition aux ondes électromagnétiques, OEM. Les experts s’affrontent sur ce sujet et, finalement, il ressort que Linky respecte toutes les normes en vigueur. L’affrontement porte sur la technologie utilisée. ERDF précise que la transmission ne se fait pas par radiofréquence mais par courant porteur en ligne, CPL, autrement dit qu’elle transite par des fils. Cette technologie ne serait pas si saine pour l’utilisateur final, même s’il s’agit d’un système filaire. Cela tiendrait au fait qu’il faut disposer de câbles blindés pour éviter un rayonnement. Ce type de câble n’équipe pas forcément les 35 millions de foyers, donc, selon certaines associations, les OEM se diffuseraient massivement dans les habitations.

- Quid du principe de précaution ?

Je laisse le soin aux experts de s’affronter sur le sujet mais, il y a, semble-t-il, un doute. Pour se faire son opinion, voici la définition disponible sur le site vie-publique.fr concernant le principe de précaution :

« Principe selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque dans les domaines de l’environnement, de la santé ou de l’alimentation ».

L’absence de certitudes : voilà ce qui semble caractériser Linky.

Ce qui dérange quant à cette éventuelle nocivité, c’est l’impossibilité de refuser l’installation du Linky dans le cas des personnes électro-sensibles. Imposer par la loi une mesure qui ne fait pas l’unanimité et qui ne laisse pas d’échappatoire, quel simulacre de démocratie !

- Un risque disproportionné

Un point qui n’est pas abordé dans la sécurité des données concerne spécifiquement les informations reçues par les compteurs. Le compteur émet et reçoit des informations. Qu’est-ce qui empêcherait d’envoyer un virus dans les compteurs pour couper l’alimentation électrique d’un foyer, de milliers de foyers, de millions de foyers ? Je ne suis pas expert informatique mais à partir du moment où un système est ouvert n’est-il pas vulnérable ?

Linky et l’emploi.

Selon ERDF, « Une activité correspondant à 10000 emplois sera générée en France pour la conception, la fabrication du compteur et de certains de ses composants, et la prestation de pose ».

C’est une nouvelle formidable, surtout à l’heure où le chômage bat de tristes records. Il y a quand même un petit bémol.

- Le projet s’appuie essentiellement sur la suppression des relèves, donc de l’emploi

Le projet Linky et sa faisabilité financière reposent, entre autres choses, sur la disparition des relevés de compteurs.

En 2013, un document de la CGT, évoquait la suppression de 80 % de l’activité technique clientèle, soit environ 6000 postes. Qu’en est-il aujourd’hui ?

La suppression de postes à ERDF semble inéluctable. Un article du Monde mentionne « Les dirigeants de la société ne cachent cependant pas qu’à moyen terme, ERDF ne comptera plus 35 000 salariés comme aujourd’hui ».

La création de postes pour de grands projets industriels est une bonne chose, si et seulement si cela ne se fait pas au détriment d’emplois existants.

Linky et la pédagogie.

Si on se réfère au dossier de presse de l’ADEME de juillet 2015, l’aspect pédagogique, primordial, a été complètement escamoté dans ce projet. En effet, voici quelques extraits :

« Accroître la culture de l’énergie »

« La sensibilisation à l’énergie peut également jouer sur le long terme en influant sur les logiques d’investissements des ménages »

Le consommateur, celui pour lequel ce compteur est prétendument créé, doit s’approprier cette culture de l’énergie, être investi dans ce projet pour espérer ressentir une baisse de sa facture d’électricité.

Si Linky est vraiment une pure merveille, pourquoi ne pas avoir demandé l’adhésion volontaire des clients plutôt que de l’imposer autoritairement à 35 millions de foyers ? Expliquer, argumenter et défendre son produit est le lot commun de tout vendeur. Et, si le produit en vaut la peine, le consommateur l’achète sans qu’on ait besoin de lui forcer la main. En l’espèce, l’inexistence de pédagogie est sans doute un futur cas d’école de ce qu’il ne faut absolument pas faire.

Le mot de la fin à Jean-Louis Borloo, aux affaires quand le projet prenait forme.

Un article de Challenges dévoile une citation de Jean-Louis Borloo, ancien ministre de l’écologie, à paraître en décembre dans le magazine d’ERDF.

"Linky est un concept novateur. Toute nouveauté suscite des interrogations. Elles sont saines, car les gens mettent parfois le doigt sur des problèmes que les concepteurs n'avaient pas vu".

Sur le côté novateur, c’est certain. Dès lors qu’on programme l’installation du Linky dans 35 millions de foyers, n’est-il pas trop tard pour faire participer le citoyen/consommateur ? En cas de problèmes, qu’est-ce qui est prévu ? On stoppe tout ? Etant donné que le même type de compteurs se profile à l’horizon pour le gaz et l’eau, la partie semble plutôt pliée au seul avantage des fournisseurs.

 

Laurent CRIADO

Site Internet : guidepratiqueachatimmobilier.com

 

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Un grand merci au lecteur de mon article précédent qui m’a suggéré de me pencher sur Linky. Si vous avez des attentes sur des thématiques liées à l’immobilier, prévenez-moi directement dans les commentaires ou via mon site.

Crédit photo KS Studio - Fotolia


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