Mais que devient la dette ?

par Stéphane Swann
lundi 31 décembre 2007

Comme tous les ans, la fin de l’année est l’heure des bilans et des prévisions astrologiques... et économiques. Catastrophes annoncées souvent, méthode coué parfois, mais qui n’engagent que ceux qui y croient. Pourtant, il est un sujet, celui de la dette, qui après avoir été mis à tous les piloris de la campagne présidentielle, semble être retombé dans l’oubli au profit du serpent de mer « pouvoir d’achat », gri-gri d’un Etat tantôt oligarchique, tantôt ochlocratique, suivant ce qui l’arrange sur le moment. Calme avant la tempête, on peut le penser, tellement la Commission européenne, lasse des atermoiements regarde la France d’un œil scrutateur après s’être vue renvoyée à ses chères études avec une promesse d’équilibre budgétaire pour 2012 et la présentation d’un budget 2008 contradictoire, davantage guidé par la perspective des élections de mars que tout autre considération.

Donc que va-t-il se passer d’après le marc de mon café ?

Tout d’abord un retour sur la situation :


Dans ces conditions, par quel miracle l’équilibre budgétaire et les conditions du pacte de stabilité (dette inférieure à 60 % du PIB) seront-ils rétablis en 2012.
Donc, même en mélangeant un peu tout ça, au mieux on atteint la discipline budgétaire qui limiterait l’aggravation de la dette. Il est donc clair que dans l’esprit du gouvernement, la solution est ailleurs. Que lui reste-t-il ?
Voici donc les prévisions que l’on peut faire pour 2008 :
Espérons, que comme les prévisions de Madame Soleil, ceci ne soit que pure fantaisie, mais ce serait oublier que la droite, la vieille droite est bien de retour...

Les chiffres sont issus des données économiques de l’Insee.


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