Produits du terroir cherchent jeunes consommateurs

par dechokoladekoe
jeudi 21 février 2008

Résultats d’une étude sur les solutions envisageables par les producteurs de produits du terroir pour accroître leurs ventes auprès des jeunes.

Les produits du terroir, encore les stars des tendances alimentaires il y a cinq ans, semblent être victimes, pour certains, de la vague bien-être qui déferle sur le monde de l’alimentation. Vient s’ajouter à cette vague, le besoin pour des plats rapides à préparer qui ne favorise pas forcément leur consommation. Produits gras pour certains, très longs à préparer pour d’autres, les produits du terroir ont fort à faire pour défendre leurs positions. Dans ce contexte, quelles solutions pour augmenter leurs ventes ?

Une étude récente s’est intéressée aux moyens qui pourraient être mis en œuvre pour inciter les jeunes, peu consommateurs de produits du terroir, à en consommer davantage. D’après cette étude, plusieurs pistes semblent intéressantes à envisager pour les producteurs.

La première consiste à faire tenir un rôle aux produits du terroir dans l’éducation des jeunes à la cuisine. En effet, les savoir-faire culinaires sont de moins en moins transmis au sein des foyers familiaux. Les produits du terroir ont donc une place à prendre pour éduquer les jeunes aux alliances culinaires et aux bienfaits de chaque produit afin de composer une alimentation équilibrée et goûtue. Pour cela, les produits du terroir peuvent s’appuyer sur leur légitimité à transmettre des recettes de par leur image de « tradition » et peuvent profiter du capital sympathie que leur accordent les jeunes pour aller à leur rencontre, sur les campus par exemple.

Ensuite, une seconde piste recommande de présenter les produits du terroir comme des produits d’aide à la cuisine. Il s’agirait par exemple de proposer des produits cuisinés contrecarrant les a priori sur le goût des plats préparés grâce à l’image des produits du terroir en tant que produits qui ont du goût. Dans la même idée, certains produits du terroir pourraient se positionner comme des portions d’aliments « composites » pour agrémenter les plats (exemples : les pignons de pin ou les fritons de canard pour une salade). De même, flatter l’ego du jeune (qui croit savoir bien cuisiner d’après cette étude) en rendant simples et rapides des recettes difficiles, sous forme de kit à cuisiner par exemple, semble être une piste à réfléchir également.

Puis, un troisième axe ressort de cette étude : celui d’inscrire les produits du terroir dans la tendance actuelle au bien-être. Les produits du terroir pourraient alors jouer sur les arguments « sans additifs, ni OGM », les fruits et légumes étant très en vue pour cette piste. Cela va de paire avec une communication axée sur l’alliage du plaisir gustatif et de la santé grâce aux produits du terroir plébiscités pour leur goût. Attention cependant à communiquer sans tromperie ni exagération sur les bénéfices santé des produits, ce qui pourrait attiser la méfiance.

Ensuite, une quatrième recommandation consiste à adapter les modes de distribution des produits du terroir. Beaucoup de jeunes mangent hors de leur domicile. S’ils ne viennent pas d’eux-mêmes aux produits du terroir, il est possible de venir à eux là où ils se restaurent. La restauration rapide peut ainsi notamment être une piste de distribution intéressante.

Enfin, le dernier enseignement important de cette étude conseille de développer une marque multi-produits du terroir qui favoriserait la navigation dans l’éventail des produits du terroir existant et permettrait de répondre au besoin d’éducation, de partager les coûts entre producteurs et d’offrir un service supplémentaire à l’étudiant en l’aidant à mieux savoir s’alimenter.

Des pistes qui peuvent sans aucun doute intéresser nos producteurs de produits du terroir...

N’hésitez pas à me contacter pour obtenir l’étude complète (gratuitement).


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