Question aux candidats sur l’avenir du commerce de proximité

par URBAN501
jeudi 1er mars 2012

· Responsable d’un petit commerce de proximité en province, les élections approchant existe-t-il un parti qui parle de nos problèmes ?

· D’une part nous croulons sous des charges avec notamment un organisme d’assurance plus que douteux qui se prénomme le RSI. Pour exemple d’un cas lorsque vous déclaré un chiffre d’affaire de 250 000 € qu’après achats et charge comprises vous dégagez 25000 € et qu’en définitive le RSI vous prend 18000 €, il reste en définitive moins d’un smic pour vivre…Ceci est, quel que soit le chiffre d’affaire dégagé la réalité pour nombre de commerces. Quel est donc l’intérêt en France de se mettre à son compte avec toutes les difficultés que cela engendre si au final vous gagner moins votre vie qu’en restant inactif, les soucis en moins ?

· Cette situation empêche les plus dynamique d’entre nous de développer leur affaire et voir d’embaucher. Sachant que un salaire au smic peut motivant coûte environ 300 € et que dans une logique économique ce salarié devrait rapporter au moins 6000 € ce qui est impossible pour les très petites structures.

· De plus lors de prévisionnel, le choix des statuts est déterminant au départ, hors les experts comptables orientent souvent les commerçants vers des statuts qui engendres des bilans lourds tel sarl ou EI alors que pour un démarrage, des statuts en micro suffiraient…La raison est évidente, sous ces régime l’entrepreneur ne peut se passer de l’expert comptable qui factures alors des prestations souvent hors de prix 250 à 500 € par mois pour des conseils souvent très limités par la suite…Sur ce point il n’est pas normal qu’une entreprise faisant un chiffre d’affaire inférieure à 80 000 € en vente par exemple ne puisse revenir à un statut simplifié de micro, ce qui éviterait à beaucoup des dépôts de bilan et des gâchis humains.

· A constater que ces structures sont de plus en plus en redressement et voir en liquidation, sur ce point aussi, force est de constater que les mandataires judiciaires ont trop de pouvoir en rapport avec leur compétence et leur manque de temps, et que leur tarif 4000 € minimum ne fait rajouter que de la dette à la dette existante ; sans compter que ce système pervers engendre surement quelques abus et suivant les intérêts de certains des mises en liquidation un peu expéditive…Sachant que dans notre système actuel malgré des charges élevées aucun filet de protection pour la suite contrairement aux salariés.

· Enfin la politique liberticide concernant la grande distribution, tels que carrefour et leclerc, défendant soit disant et faussement le pouvoir d’achat, avec l’obsession devenu maladive du toujours gagner plus, engendre la faillite des centres villes en province car cette grande distribution fait tout et n’importe quoi et rafle n’importe quel secteur d’activité à sa porté, en payant des charges au prorata souvent moins élevés, car mieux conseillées et ayant un poids plus important fiscalement sur les ville donc par truchement, politique…. Pour exemple leclerc, carrefour développent la vente de jeux vidéo avec un trafic de marge arrière et de retour leur permettant d’exterminer les petits commerces, sans compter que des enseignes tels que Leclerc ou Auchan n’hésitent pas à faire de l’occasion en jeux vidéo afin de récupérer le marché des magasins de proximités ( dans la politique de jamais assez d’argent maladive) et cela sous le couvert d’une politique liberticide du laisser entreprendre, oui mais en définitive seule les grosses structures survivent !!! Ainsi des villes de province de 8000 à 30000 habitants se retrouvent entourées de carrefour, carrefour market, leclerc, intermarché et j’en passe…je connais une ville de 8000 habitant entourés de 1 leclerc, 1 carrefour, 1 carrefour market, 1 intermarché, 2 lidl, et j’en oublie. Finalement ou est la liberté d’entreprendre et surtout à quoi cela sert t’il ?

· Les jeunes entreprises ne peuvent plus d’en ce cadre se développer, et le renouvellement logique de sociétés pouvant éventuellement par la suite devenir des pme se raréfient…c’est une des raisons à mon avis qui fait que l’économie ira aussi de mal en pie…

· Ma question, allez vous continuer cette politique, qui tue dans l’œuf les jeunes créateurs ?


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