Quoi qu’il en coûte !
par olivier cabanel
mardi 10 novembre 2020
On se souvient de cette phrase prononcée par Macron, à plusieurs reprises, promettant de sauver le pays de la pandémie, et de la faillite en même temps...
Des experts se sont penchés sur la question.
Marie Viennot, s’exprimant sur les ondes de France Culture, s’en est ouverte, le 7 novembre dernier dans sa « bulle économique ». lien
C’était le 12 mars dernier, et Macron avait emprunté la formule « quoi qu’il en coûte » à Mario Draghi, alors président de la BCE (Banque Centrale Européenne).
Pour l’instant, Bruno Le Maire estime le coût de cette crise sanitaire et économique à 186 milliards d’euros...au minimum, somme financée par la dette « qu’il faudra rembourser »...
Comment et qui, au final va payer ?
Une commission a été nommée et « travaille sur le sujet »... expression utilisée plus souvent qu’à son tour par les ministres interrogés dans les médias, lorsqu'ils n’ont pas l’ombre d’une réponse.
Rappelons que le premier budget rectificatif est passé allègrement de 15 milliards à bientôt 200 milliards, voire plus, une fois qu’à la suite du second confinement, le ministère aura fait ses comptes.
De plus, le chiffre est très optimiste, car il ne tient pas compte des prêts que l’état a garanti aux entreprises.
Or quand un prêt est garanti par l’état, c’est le contribuable qui est mis à contribution.
Ajoutons pour la bonne bouche que ce prêt ne tient pas compte des faillites, et selon Anthony Streicher, le président de la garantie sociale des entreprises, dont seules un petit 1% ont un filet de sécurité, 100 000... ou 150 000 de ces entreprises vont connaître des faillites et disparaître, laissant sur le carreau des centaines de milliers de chômeurs. lien
Rappelons que la situation n’était guère brillante auparavant, puisque chaque année, jusqu’en 2019, 50 000 patrons ont mis la clef sous la porte, sachant que ces patrons, qui font vivre en moyenne une famille de 4 personnes, cela provoquera une situation catastrophique pour 1 demi-million de personnes.
Or la pandémie, et les confinements à répétition, vont multiplier le drame au moins par 3...lien
Finalement, tout un chacun ne peut s’empêcher de se poser la question : « est-ce qu’on aurait pu empêcher çà »...avec la question subsidiaire : « d’autres pays ont-ils fait mieux que nous ? ».
Empêcher la pandémie ?... probablement pas, mais réagir plus vite, sans aucun doute.
En effet, l’ambassade française en Chine avait prévenu, dès le mois de décembre, de cette épidémie, mais il ne semble pas qu’elle ait été pris au sérieux.
C’est le Canard Enchaîné qui avait lancé l’alerte, ce que ne reconnait pas l’Elysée...mais il est rare que le volatile publie sans avoir de preuves. lien
Quand bien même, l’info ne serait-elle parvenue que fin décembre, on n’a pas oublié que Macron n’a réagi qu’en février... lien
A-t-il pris pour autant les bonnes décisions ? Le confinement était-il la meilleure arme ?
De nombreux scientifiques ne le croient pas, et pensent qu’il fallait d’abord cloisonner et traiter les premiers lieux de contamination (notamment Mulhouse, là où avait eu lieu une réunion religieuse sous chapiteau), et une partie de la région parisienne... limiter aussi les transports venant de l’étranger avec un contrôle strict aux frontières, notamment en ce qui concerne le trafic provenant de Chine.
On peut aussi citer l’exemple de la Suède, (ou des Pays Bas) qui n’a jamais imposé le port du masque, dont de nombreux scientifiques ont démontré l’inefficacité, les gestes barrières, gestes illusoires dans les cantines des établissements scolaire, et ailleurs, le confinement, et tout le reste, et qui reste au sein de l’Europe un pays qui s’en est pas trop mal sorti. lien
Même si certains le contestent, « les chiffres de l’OMS confirment que le confinement aveugle et autoritaire est une catastrophe. La Suède et les Pays bas constituent de bons exemples pour le démontrer » écrit Gérard Delépine dans les colonnes d’ « économie matin », poursuivant « les pays qui n’ont pas confiné leurs peuples affichaient des résultats sanitaires globaux et des prévisions économiques bien meilleures que les nôtres. Depuis cette période, le conseil scientifique et le gouvernement n’ont cessé de vanter le confinement aveugle qui aurait « arrêté l’épidémie », et « sauvé 60 000 français »...lien
Un collectif, nommé « reinfocovid » s’est créé dénonçant « un panel de mesures sécuritaires, fruit d’un processus de décision unilatéral, faisant fi de toute concertation ou réflexion participative. Or certaines de ces mesures se révèlent dénuées de toute justification, leur validité ne résistant ni à l’étude rigoureuse du contexte épidémiologique actuel, ni au plus simple pragmatisme ». lien
Mais la France commence à gronder face à ces décisions chaotiques et surtout incohérentes, et l’auteur Didier Vancauvelaert y va de son coup de gueule, et il joint sa parole à celle de Florence Kammermann, (librairie de garde) à Cannes, laquelle a décidé de résister à l’ordre de fermeture : « en réduisant l’accès à notre culture s’étirera une fissure : la menace de perdre notre précieuse liberté d’expression. Originaire du Liban, j’ai pu mesurer combien les intégristes s’engouffrent dans les failles qu’ils trouvent ».
Et il ajoute : « Lorsqu’un ministre de la santé déboule à l’assemblée nationale en ordonnant « sortez d’ici !!! » aux députés qui ne partagent pas ses vues, il vous a appartient me semble-t-il de rétablir les règles du jeu démocratique (...) les étagères de livres sont-elles vraiment plus dangereuses pour le consommateur que les rayons de fromage et cosmétique ? ». lien
Au moment où les témoignages s’accumulent pour dénoncer les « faux morts du covid », l’Insee remarque : « il n’y a pas plus de morts en 2020 qu’en 2019 »... alors que signifie la panique lancée par ceux qui nous gouvernent ? lien
Silvano Trotta, dont la chaine YouTube dépasse les 8 millions de vues, emboite leurs pas, dénonçant les mensonges gouvernementaux, et l’hypocrisie des politiques...qui crachent sur le Pr Raoult, ...mais vont se faire soigner par lui. lien
Sauf que les français qui boivent comme du petit lait la parole gouvernementale, n’ont d’autre solution que de le dénoncer comme un « dangereux complotiste ». lien
Mais revenons à nos milliards...
L’économiste Olivier Babeau a sa petite idée sur la question : « il n’y a pas dix façons de réduire un déficit et l’endettement, soit on augmente les recettes, donc l’impôt, soit on réduit les dépenses. Chacun sait combien il est difficile de s’attaquer au niveau de dépenses de l’Etat et des collectivités locales (...) un moratoire serait catastrophique car il empêcherait tout emprunt nouveau, or chacun de nos budgets (...) est déficitaire de 25% environ. Pour réduire cette charge à terme il n’y a que 2 possibilités : des taxations nouvelles ou une inflation qui, comme autrefois, ruinera le rentier ». lien
Jean-marc Vittori, dans les colonnes des « Echos », va plus loin... : « c’est l’épargnant qui va payer la facture de l’épidémie (...) plus que le contribuable, l’épargnant est bien placé pour constituer la meilleure cible ». lien
C’est aussi ce que pense Bayrou, semant ainsi le trouble dans l’unité présidentielle. lien
C’est aussi ce qu’affirmait, dès le mois d’avril, Julien Boussou, dans les colonnes de « Capital » évoquant un « impôt sur l’épargne », et il est loin d’être le seul à y penser. lien
L’épargne des français dépasse les 5000 milliards d’euros, il suffirait de « taper dedans »...lien
Nous voilà prévenus...
Un autre qui nous prévient, c’est Pierre Barnérias, le réalisateur du documentaire « Hold Up » dont la sortie est prévue le 11 novembre prochain.
Ce film remarquable fait le tour de la question, et, s’appuyant sur des avis scientifiques, dénonce les mensonges en tout genre.
Le film est présenté ainsi : « la pandémie du Covid-19 a donné lieu à des échanges contradictoires entre médecins, spécialistes, professeurs, hommes politiques et experts, le tout orchestré et alimenté par le feu nourri des médias. Les scientifiques se sont ainsi retrouvés discrédités, avec notamment l’affaire du Lancent. Le Conseil scientifique, censé piloter cette pandémie est ouvertement accusé d’incompétence et d’arrogance, preuves à l’appuis ». lien
Ce qui n’empêche pas Macron, qui a probablement une boule de verre, d’annoncer que la seconde vague ferait 400 000 morts. Lien
Comme dit mon vieil ami africain : « si un singe vous dit qu’il peut parler, il ment probablement ».
Le dessin illustrant l’article est de Meybeck
Merci aux internautes pour leur aide précieuse.
Olivier Cabanel
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