Social business à la française
par Perceval
mercredi 31 août 2016
Il est entendu que dans la plupart des pays le social est là pour réparer ou accompagner vers l'activité ceux qui connaissent un passage difficile. En France il n'en est plus rien, le social est devenu une industrie lourde avec ses employés, ses cadres, ses dispositifs (inouïs) et ses bénéficiaires (bientôt 100 % de la population si rien n'est fait).
Le social où comment enterrer vivant l'activité, le travail et un pays entier
Comment le social fait-il plonger le pays, ses habitants, son économie, sa société ?
Le phénomène est très simple, progressif (on s'enfonce dans le social comme on s'enfonce dans une impasse) et facilement observable (pour peu qu'on ne porte pas d' oeillères idéologiques)
La France dépense 750 milliards par an pour les retraites, le chômage la santé et quelques autres domaines pour toujours plus de difficultés et moins d'efficacité
Il y a en fait 2 manières de considérer et de mettre en oeuvre une politique sociale dans le monde
1) Considérer que le social ne peut se substituer à l'économie (la création de richesses) et qu'une société ne peut se payer plus de social qu'elle n'en a les moyens (en gros ne pas dépenser plus qu'on ne gagne ou qu'on ne peut corriger par des politiques sociales)
2) Considérer le social à la fois comme une roue de secours provisoire (ce qui est normal), un refuge ad vitam eternaem pour certains (ce qui est déjà moins normal surtout pour ceux dotés de 2 bras, 2 jambes et un cerveau en état de marche) et enfin, ultime étape, considérer le social comme le déversoir de toute les impasses sociales, politiques, économiques d'un pays depuis 30 années.
Le social est responsable en grande partie de l'arrêt de la France, de son délitement intellectuel et cognitif (trop de social empêche de s'adapter et donc d'apprendre).
Le social, depuis les années 80, n'a plus vocation en France à aider (provisoirement) les personnes en difficulté mais bien plus à masquer les anachronismes, les conformismes et l'absence de mobilité de nombreux Français (devenus pour certains inemployables)
Le social non seulement crée de la pauvreté mais il l'entretient, la favorise et la développe
Certaines familles vivent du social depuis 2 ou 3 générations, elles sont devenues totalement incapables de subvenir à leurs besoins sans une flopée d'aides illimitées (et sans cesse croissantes)
Le socialistes aiment tellement les pauvres qu'ils les confortent dans ce rôle d'obligés
Personne ne devrait rester pauvre dans une société juste où les rapports économiques ne dépendraient pas uniquement d'aides sociales, de subventions et de cotisations en tout genre.
Plus il y a de social moins il y a de travail (et pas seulement du fait du niveau des prélèvements sociaux)
Aujourd'hui un nombre important de Français se sont mis sous la protection de l'Etat (l'équivalent du chapitre 11 aux USA avec la loi sur les faillites) :
- les jeunes qui prolongent leur adolescence en fac jusqu'à 25 ou 30 ans
- les "actifs" qui démarrent dans la vie à 30 ans et se mettent en position de retrait dès 55-57 ans
- les aspirants retraités qui arrêtent souvent dès 55 ans d'espérer un travail alors qu'en France on vit en bonne santé jusqu'à 72 ans en moyenne
Ce système de retrait quasi généralisé des Français du travail et de l'activité nous entrainent vers une faillite inévitable à terme
Le social favorise en France l'immobilisme, les rentes et les déterminismes sociaux et sans une remise à plat de tout le social dès 2017 notre pays n'aura plus d'avenir (sauf celui de mendiant vendant ses quelques bijoux de famille hérités des générations précédentes).
Si les américains savent gagner de l'argent avec leur "social network", les Français ont trouvé un formidable moyen de planter tout un pays avec un "social business" que personne ne nous envie (la croisière sur le Titanic ne fait pas rêver).