Sortir de la crise des finances publiques

par Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral
vendredi 1er octobre 2010

L’echec des relances keynesiennes va pousser les états à exploser les options libérales.

si besoin était, chacun ne peut désormais être que convaincu du fait suivant : les déficits publics ne créent pas d’emplois, et ils ne relancent pas l’activité (marchande). Pour des raisons différentes, l’Irlande, la Grèce et le Portugal rejoignent progressivement le camp des états à problemes, la France parle de plan de rigueur qui n’a que le nom.

Il est impossible en l’état actuel d’imaginer pouvoir équilibrer les dépenses et recettes, seules à même de stabiliser la dette publique, dont le remboursement des intérets devient le premier poste de dépense publique, avant l’éducation ou la défense. Pourquoi ? Parce qu’avec 7 millions de fonctionnaires centraux ou territoriaux et assimilés (personnels hospitaliers, militaires et autres) , soit plus d’un actif sur 4, toute reflexion sur les finances publiques ne peut que déboucher sur des solutions difficiles à mettre en oeuvre.

Augmenter les recettes, alors ? Mais lesquelles ? Ceux qui payent l’IRPP (50% des ménages n’en payent pas) sont déjà archi taxés, la TVA est dans la moyenne européenne et les francais se plaignent deja des prix, quand aux impots liés au patrimoine au sens large, soit ils portent sur une base tellement réduite qu’ils sont symboliques et contre productifs (ISF) ou visant direcetment les petits épargnants des classes moyennes.
C’est donc du coté des dépenses qu’il faut regarder, et sans tabous.


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