Survivre aux minima sociaux RSA ou en ASS en 2019
par patdu49
mardi 26 février 2019
Montant RSA si pas SDF 485€ (550 si sdf), ou ASS 490€ pour 30 jours (Allocation de Solidarité Spécifique a augmenté de 34€ ... en 10 ans)
Exemple, foyer célibataire, sans enfant, locataire T1 bis dans ville moyenne.
Loyer nu 480€, APL 260€, reste à payer 220€
490 - 220 = 270€ une fois loyer payé
EDF, chauffage, eau, taxe ordures ménagères, assurance habitation 120€ - 12€ (aide chèque énergie) = 108€
Reste donc 162€
Téléphonie, Internet, Frais bancaires : 40€
Reste donc 122€ soit 4€ par jour pour :
- Alimentation
- Hygiène corporelle et domestique
- Prêt à porter, chaussures, sous-vêtements, linge de maison
- Frais de recherches d'emploi
Heureusement il bénéficiera de la CMU complémentaire en cas de maladie.
Il a la chance d'habiter une ville où le bus est gratuit, et où pas une nécéssité absolue, comme dans bon nombre de petits villages, d'avoir un moyen de locomotion (assurance, carburant etc).
Il a la chance d'avoir + de 25 ans, sinon il aurait : zero€
IMPOSSIBLE de survivre dans la légalité, dans ces conditions, tout simplement IMPOSSIBLE ...
et encore je n'ai pas évoqué :
- Vie sociale, cadeaux aux proches, aux enfants si séparé, divorcé ..
- Tabac ou e-cigarettes
- Parer aux pannes, renouvellement électroménagers, multimédias
- Entretien logement, consommables (ampoules, piles, papeterie .. )
- Parapharmacie et santé non remboursée (couronne céramique molaire, implant .. )
- Loisirs
- Culture, sport
A noter qu'au RSA, si par exemple, un parent aisé donnerait dans le cadre de l'obligation alimentaire une aide de 100€ par mois, selon la loi, le RSA doit diminuer d'autant.
Quelques idées adorables qu'on entend ici ou là depuis des années, pour satisfaire je ne sais qui :
- Faire payer des impots sur le revenu même aux pauvres.
- Exiger une contrepartie à l'aumone attribuée, comme travailler gratos pour faire concurrence aux travailleurs qui sont parfois déjà pauvres pour certains eux mêmes ... ou faire concurrence aux peines de travaux d'utilité collective, en alternative aux peines de prison.