Un impôt nouveau à taux fixe pour une réconciliation générale

par gogoRat
vendredi 30 juillet 2010

« Je te vois » ! La réconciliation des Français serait-elle envisageable sans cette révolution du regard, suggérée par cette réplique culte du film « Avatar »  ?

N’oublions pas que le « Nouveau Monde », qui a soudainement élargi nos horizons culturels autant que géographiques, est d’abord dû à un changement de regard.

On voyait la Terre plate ; on s’est enfin mis à la voir sphérique ...

Ne vous y trompez pas pour autant : cette allégorie n’est qu’un rappel du contexte qui devrait nous pousser à des considérations techniques tout à fait sérieuses. Mais, justement, pour inviter le regard à reconnaître les solutions humaines, qui devraient nous rendre le sourire et nous faire apprécier le côté positif de l’esprit humain, n’est-il pas indispensable de repérer d’abord (et de garder en tête !) les contraintes et problématiques à surmonter ? Dans une démocratie, une ouverture perceptive, préalable indispensable à toute recherche ou adoption de "solution", ne saurait être réservée à des élites.

La gravité de la controverse envisagée ici nous fait tourner autour du pot depuis que le monde est monde, et risque bien d’entretenir des débats qui dureront encore ... autant que les impôts ! Partant, pourquoi susciter, maintenant, de nouvelles discussions sur ce sujet bateau ?

Tout simplement, parce qu’avec l’affaire Woerth-Bettencourt, le rôle du fisc est au coeur de l’actualité d’aujourd’hui ; et, en prenant en considération le mécontentement grandissant des Français à propos du "bouclier fiscal", les trésors d’artifices déployés par les médias pour divertir l’opinion publique de cette préoccupation essentielle ne suffisent plus à endiguer le mauvais penchant français qui nous fait douter de nos capitaines.

Il devient dès lors indispensable, et urgent, d’explorer toute piste envisageable de vision positive et constructive, dut-elle affronter un paradoxe.

Comment ignorer l’amplification récente d’un mouvement général de remise en cause du modèle français ? sur la scène internationale autant qu’à l’intérieur de nos frontières ! ( et même : remise en cause des remises en cause par nos réformateurs ... ) . C’est pourtant là une occasion unique à saisir pour, paradoxalement, profiter d’un salutaire sursaut de conscience, et initier, d’un oeil neuf, l’exploration d’une nouvelle vision des choses... publiques !

Bien entendu, pas question de se prendre pour un nouveau Christophe Colomb. Le côté technique de la solution envisagée ici n’est pas un scoop. Elle constitue, certes, l’élément essentiel de cette contribution à un blog citoyen ; mais, au même titre que la Pinta, la Nina, ou la Santa Maria (les caravelles du navigateur) elle ne pourra rester qu’un outil orienté par l’intuition d’un possible dépassement de syllogismes. La découverte du nouveau monde n’est pas due à un seul homme. Un patient élargissement de conscience l’a préparée ; mais aussi, ne négligeons pas l’impact d’effets de rhétorique sur les prises de décisions humaines déterminantes.

Alors,c’est bien sur la discussion et sur débat qu’il faut compter (et non pas sur un rédacteur particulier) pour dépasser les méprises collectives ou pour provoquer les étincelles qui finiront bien par permettre la détente qui doit impérativement ramener l’équilibre ... social.
 
Oublions maintenant deux secondes la mode des contorsions oratoires pour entrer dans le vif du sujet.
 
Les libéraux voudraient la "flat tax", l’impôt à taux unique, pour la simplicité du calcul et pour éviter la différenciation des règles imposées à des citoyens attachés à l’égalité en droits. ( voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Impôt_à_taux_unique) Les supposés "gauchistes", voudraient, eux, un impôt le plus progressif possible pour une meilleure répartition des richesses. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Impôt_progressif ) Ceux qui se disent ’terre à terre’ veulent un calcul d’impôt simple et intelligible ; les gens honnêtes veulent un impôt juste.
 
Comment concilier tout le monde ? Par un impôt à taux unique ... en coordonnées logarithmiques !
 
Autrement dit, pour marquer les idées par une approche très approximative, un impôt comportant un nombre de chiffres avant la virgule proportionnel au nombre de chiffres avant la virgule du revenu de chacun. Beaucoup comprendront encore mieux en parlant d’impôt exponentiel ... mais ce vocabulaire semble propice au maintien de la confusion qui s’est installée jusqu’ici dans la perception actuelle de ce que signifie, humainement, la hauteur du revenu pécuniaire.
 
Pour évaluer les nuisances sonores, nous avons appris à compter, officiellement, en décibels, qui prennent en compte le mode de perception humain des sons. ( voir, par exemple, cette précision pédagogique donnée par l’ENS de Lyon, dans la page : http://culturesciencesphysique.ens-lyon.fr/XML/db/csphysique/metadata/LOM_CSP_QSDecibelsSol.xml )
 
Pas question pour autant de confondre les "db" mesurant les taux de bruit, avec la DB : Division du Budget. Mais, puisque les citoyens Français et leur gouvernement ont maintenant parfaitement et officiellement assimilé ce que peut être une mesure visualisée sur une échelle logarithmique ( voir wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Échelle_logarithmique ), qu’attend-on encore pour comprendre enfin que les revenus humains et les efforts financiers des citoyens relèvent, eux aussi, d’une perception subjective, devant être étalonnée selon une échelle logarithmique ?! L’argent appelle l’argent, c’est bien connu, et même, ça se chante (cf : http://www.afromontreal.com/general/videos/play.asp?id=1816). Inutile de vouloir détailler ici cette évidence : tout un traité n’y suffirait pas. Il suffit par contre pour s’en convaincre de constater, avec le magazine Courrier International, ce phénomène que Citigroup, la première banque au monde, avait baptisé "plutonomie" ( voir : http://gonic.lyon.free.fr/plutonomie.html _ Serait-ce une coïncidence fortuite si, maintenant, on se remet à médire sur la ploutocratie ? voir ce blog, "La France : démocratie ou ploutocratie ?" : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-democratie-ou-17335 ) L’impôt n’étant pas une loi de la nature, mais étant censé résulter d’une volonté générale, ne devrait-il pas être calculé selon l’entendement du Français moyen ? Même les plus riches investisseurs savent qu’il devient moins pertinent de développer des industries pour "la masse" ... que de glaner les miettes que peuvent laisser tomber quelques hyper-riches. Jusqu’à quand le Français moyen acceptera-t-il encore d’ignorer cette nouvelle réalité, sous prétexte de céder au chantage de la "fuite des capitaux" ?
 
Un schéma valant mieux qu’un long discours, n’hésitez pas à vous reporter aux pages Web suivantes et aux applettes ( libres de droits ! ) qu’elles présentent :
 => comparaison argumentée entre impôt actuel et impôt exponentiel : 
Nota Bene, pour la compréhension du graphe présentant l’impôt à taux unique parabolique :
 
La formule de nouveau calcul d’impôt envisagée est, à la base :
 x = revenu ; y= impôt ; y = (x^ a) / b (ce qui se lit : "x puissance a, sur b" )
 Le graphe interactif ( http://forcedard.byethost22.com/file/projets/coinDeveloppeurs/applettImpotParabolique4.html ) présente :
Sur ce, bonnes vacances à tous ! Même si les graphes présentés ici peuvent paraître compliqués, vous aurez vu qu’au fond, la nouvelle perspective visée est fort simple et intuitive, et c’est cela l’objet du débat souhaité ( Il en faut toutefois pour tous les goûts : les plus pointilleux finiront bien par nous aider à trouver les paramétrages ou ajustements les plus pertinents ).
 
Alors bon vent à tous, et si jamais, durant vos vacances, vous éprouviez le besoin d’échapper à cinq minutes d’ennui , n’hésitez pas à réagir ici !
 

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