A quand une meilleure gestion de l’eau ?

par POlivier
jeudi 25 août 2022

Cet été 2022 a été catastrophique d’un point de vue hydrique : canicules à répétitions, pluies rares et très peu abondantes, pour une sécheresse telle que la majorité des gens attendaient la pluie, ce qui démontre largement le manque d’eau généralisé tant les gens détestent la pluie en général.

En miroir de ce temps catastrophique, les mesures faites. Les restrictions n’ont commencées qu’à partir du 05/08, alors même que la sécheresse était déjà avérée et bien avancée partout en France. De plus, ces restrictions sont très floues, car cela dépend des régions, des communes, des préfets, des heures... Et avec de nombreuses dérogations, golf et champs de maïs en tête. 
Il suffit de lire la liste des mesures pour réaliser le souci.

Le problème de l’eau est bien plus profond que ces mesurettes. 


Déjà, parce que notre réseau d’eau est très mal fait. 100% de l’eau que nous utilisons est potable, même celle de nos toilettes ! Nous traitons donc de l’eau que nous allons utiliser pour nos besoins, la rendant immédiatement non potable, et donc, que nous allons devoir retraiter. 
Et niveau évacuation des eaux, même problème, mais à l’envers : 100% de l’eau qui est injectée dans le réseau d’évacuation est considérée comme à traiter, même l’eau de pluie. 
Il serait judicieux et urgent de constituer 2 réseaux d’eau : un potable et un non potable. Mieux encore : de les mixer. Pourquoi ne pas réutiliser l’eau de pluie sans la traiter, pour nos toilettes, nos lavages, arrosages par exemples ? Ou réutiliser l’eau de nos douches dans les toilettes ? Il existe plein de méthodes et d’idées sur le sujet, mettons-les en pratique !

Et à ce sujet, cet été caniculaire a forcer de nombreuses personnes a franchir le pas. Alors, la solution serait-elle à la rétention d’eau ? Certains agriculteurs ont déjà franchi le pas, et ce n’est clairement pas la solution, car ce serait plus une main mise sur un bien commun qu’un acte écologique. On retient de l’eau au détriment de l’environnement, uniquement pour ses cultures. La rétention d’eau doit être mesurée et localisée. Oui pour la captation des eaux de pluies plutôt qu’elles ne soient acheminées dans nos réseaux d’évacuations et de traitements, mais non à son accaparement.

Et niveau mesures, pourquoi attendre que la sécheresse sévisse ? Pourquoi ne pas instaurer des mesures applicables dès le mois de juin jusqu’à septembre ? Par exemples : interdiction d’arroser sa pelouse, cela n’a aucune utilité si ce n’est esthétique... Et là encore, c’est discutable. En arrosant, vous permettez au gazon de pousser, donc, vous allez devoir tondre... Ou comment s’imposer du travail inutile, d’autant plus qu’un gazon jauni n’est pas mort, loin de la : dès la première bonne pluie, le gazon va retrouver sa vigueur. 
Interdiction de laver sa voiture. Quel intérêt si ce n’est esthétique là encore ? Cet été, j’ai vu quotidiennement des dizaines de personnes laver leur voiture, avec des files d’attentes. Ok pour les vitres pour des questions de sécurité, mais pour le reste, laver sa voiture en pleine canicule est stupide. 
Interdiction de remplir sa piscine, de même que le nettoyage de toute surface imperméable. 
Et côté rejet des eaux : arrêtons de tout envoyer dans l’évier. L’eau de cuisson pourrait très bien être rejetée ailleurs, ce serait bien plus bénéfique à l’environnement. 
Et niveau utilisations de l’eau au quotidien aussi : stoppons les bains, limitons les douches, ne pas laisser couler l’eau... Mais là, on arrive aux mesures logiques de bon sens, qu’il ne faudrait même pas rappeler tant cela parait évident !


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