Couches lavables. Un retour en force des langes de nos grand-mères ou la dernière mode bobo ?

par boddah
jeudi 24 décembre 2009

Les couches lavables sont à nouveau populaires. Dans cette période de crise économique mais aussi écologique, chacun est à la recherche de la manière de dépenser moins ou de jeter moins. Les couches lavables de nos grand-mères reviennent à la mode. Mais si ce concept était bien, pourquoi nos ancêtres l’ont abandonné ?

Les couches lavables sont à nouveau populaires. Dans cette période de crise économique mais aussi écologique, chacun est à la recherche de la manière de dépenser moins ou de jeter moins. Les couches lavables de nos grand-mères reviennent à la mode. Mais si ce concept était bien, pourquoi nos ancêtres l’ont abandonné ?

Pour commencer, un petit comparatif de l’impact des deux systèmes de couches sur notre porte monnaie et notre environnement :

Les couches réutilisables actuelles ne sont pas les même que celles utilisée avant l’ère du tout pétrole. Le principe reste celui d’un lange protégeant les fesses de nos bébés ou de nos personnes âgées. Partageant mon expérience actuelle avec mon fils, je ne m’épancherai pas sur l’incontinence de l’age, mais les couches décrites dans cette articles s’appliquent naturellement à tout types de fuites. Ainsi les couches ont bénéficié du modernisme elles aussi, les défauts du simple lange ont été corrigés et la machine à laver à supprimé les heures passées à laver les langes à la main ou au battoir. Nous avons vu dans ce premier chapitre que les avantage des couches en tissus (ou lavable) sont nombreux pour faire des économies, pour protéger notre planète ainsi que les fesses de nos enfants. Alors pourquoi utilisons nous majoritairement ces couches jetables inutiles ? Parce que le bourrage de crâne effectué par « Pampers » et autres depuis tant d’années à porté ses fruits. Parce que nous croyons que nous allons passer du temps à laver ces couches aux taches difficiles.

Pourtant la vérité est tout autre, pour faire personnellement les lessives (avec la machine bien sûr), je peux écrire sans mentir que laver les couches en tissus ne prend pas plus de temps et que je peux, comme avant, si je le veux, aller regarder tranquillement TF1. Revenons à nos couches, lorsque je change mon fils, je dépose la couche salie dans un seau ; ce n’est pas plus long que de le faire dans la poubelle. Ensuite je vide le seau dans la machine à laver avec les vêtements qui ne sont pas fragiles, et voilà ! Effectivement je fais plus de machine que si je jetais les couches. Par contre je ne descend plus autant la poubelle dans la rue, et je n’ai pas besoin d’aller au magasin dépenser mon argent pour des morceaux de plastique jetables. Ainsi je ne perd pas de temps, à laver les couches de mon fils, au contraire en comparant avec le temps de descendre la poubelle et d’aller faire les courses, je crois que je gagne du temps avec les couches lavables.

Il existe de nombreux modèles de couches lavables, du 3 en 1 jusqu’aux langes de nos grands-mères. Il existe aussi de nombreux matériaux différents, de la polaire aux fibres de bambou ou de chanvre bio en passant par le coton, bio lui aussi évidemment. J’accorde aux septiques qu’il est difficile de faire son choix parmi les nombreux modèles. Selon mon expérience personnelle, je conseille d’en essayer plusieurs puis de choisir le modèle qui vous convient le mieux. Dès les premiers jours nous avons commencé avec des couches offertes par mes parents, un kit « Bambino Mio ». Il se composait de culottes à scratch en fibre tissus et plastique, imperméables accompagnées de 12 langes en coton bio carrés (20×20cm). Pliés en 3, on recouvre le lange d’un papier-tissus doux et on ferme le tout avec la culotte autour des fesses (craquantes) de bébé. L’équipement de l’enfant est facile et rapide. Lorsque celui-ci est obsolète (très rapide les premiers mois), on le dépose dans un seau. Au fond du seau, pour désinfecter les couches et supprimer la « légère » odeur, nous avons préalablement ajouté un peu d’eau et quelques gouttes d’essence d’arbre à thé bio. Nous rinçons la culotte imperméable et elle est mise à sécher pour la prochaine « tournée ». Lorsque la quantité de couches atteint le seuil critique de la pénurie, on lance une machine avec le linge des parents. A 60° c’est suffisant. Pour les puristes (comme nous) qui ne veulent pas augmenter la quantité de produits chimiques rejetés dans notre environnement (OK, légèrement nettoyé), il est bien sûr utile de ne pas utiliser de lessive lambda. Pour les fesses de bébé et pour l’environnement, plusieurs alternatives sont possibles, parmi les lessives bio, la lessive maison et les noix de lavage, nous avons choisis les noix.

Ce système plutôt répandu possède l’avantage d’être très pratique, bon marché et avec des temps de séchage et de lavage rapides. D’autres types de couches lavables peuvent être plus chers et de fonctionnement légèrement différent. Les « tout-en-un », comme leurs noms l’indique ont l’avantage d’être déjà prette à l’utilisation. L’extérieur plus ou moins imperméables, une couche absorbante qui peut être en coton, en bambou, ou même encore en chanvre. Ces derniers sont très absorbants. La lingette est souvent en laine polaire qui donne un effet d’être toujours sèche. Les enveloppes de couches sont souvent colorées avec de jolis motifs. Le bébé, tout nu est craquant avec ses couches rigolotes.

Ainsi, les couches lavables ne sont pas une résurgence des méthodes de nos grands-mère, c’est plutôt une perte d’intérêt pour les couches lavables qui n’en ont plus beaucoup (d’intérêt). Ce n’est pas une mode bobo, c’est une réelle méthode pour faire des économies et pour protéger la planète (et même les fesses du bébé). Les fabricants avides de bénéfices nous avait convaincu de l’utilité de leurs couches utilisables une seule fois. Mais la couche moderne est dorénavant celle du « développement durable » des fesses de nos enfants. Cette couche qui participe à faire de ce monde autre chose qu’une poubelle. Pour terminer socialement les couches lavables aideraient à aller au pot rapidement. En effet, le couche n’est pas jetée avec un air de dégout, elle est lavé et rincée naturellement, de plus bébé sent d’avantage lorsqu’il a besoin d’être changé. Tout cela l’aiderai à ne pas avoir honte de faire caca (donc de demander le pot plus facilement) et à reconnaître les symptômes de l’arrivée imminente du sieur colombin…

source : LGV


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