Jardiner biologiquement pour un avenir meilleur
par Selena
mercredi 26 novembre 2014
Dans le texte qui suit, vous découvrirez une incroyable spécialiste de l'enivronnement qui nous conseille de jardiner biologiquement afin d'aider le futur de notre planète.
Il y a certainement d’autres façons pour aider la planète, elles sont peut-être un peu plus dispendieuses, longues et complexes mais aujourd’hui, je vais vous en suggérer une qui est peu coûteuse, moindrement complexe et qui nécessite quelques minutes de chaque belle journée ensoleillée. En plus, vous y verrez plusieurs biens faits physiques et psychologiques connexes à cet extraordinaire geste. Ce moyen d’aide pour l’homéostasie de notre planète a été suggéré par une des plus grandes écologistes du monde. On la surnomme mère Thereza ou encore la Ghandi de la graine, pour ceux qui ne la reconnaisse pas, je parle bien de Vandana Shiva. Cette femme indienne qui possède plusieurs études de hauts degrés à son actif dont une licence en physique et un doctorat en philosophie des sciences à l’université de ‘’Western Ontario’’ est une combattante contre la politique d’expansion des multinationales agroalimentaires, le génie-génétique, la biopiraterie et le brevetage du vivant. Elle a commencé à être ce qu’elle est lorsqu’elle a assisté pour la toute première fois à une conférence sur la biotechnologie par rapport à l’alimentation du futur. Dans cette assemblée de plusieurs scientifiques, les sujets discutés abordaient le brevetage de la vie et de l’introduction des OGM (organismes génétiquement modifiés) partout dans le monde sans même les avoir testés. Elle a alors décidé de former Navdanya (veut dire neuf graines) une organisation pour protéger la diversité et l’intégrité des ressources, spécialement les graines natives et promouvoir les fermes organiques et le commerce équitable. Nardanya s’est rapidement fait connaître en Inde et autour du globe. La propriétaire de quatorze lauréats du prix Nobel alternatif ou du prix Goldman a contribué à la mise en place de 111 banques de semences communautaires dans plus de 17 provinces de l’Inde. En vingt ans, elle a aidé plus de 500 000 fermiers à produire une ferme organique avec différentes espèces biologiques et à faire du commerce équitable avec l’aide de son organisation. L’activiste dénonce les grosses multinationales de ne pas faire attention à la qualité des récoltes, d’ignorer la santé du sol et de maltraiter leurs employés contrairement aux petits fermiers. Pour se faire, elle a fondé une école afin d’instruire les gens sur l’agriculture éco-responsable.
Vandana Shiva affirme que le fait de modifier génétiquement des espèces pour qu’elles soient plus belles, plus goûteuses, plus rapides à pousser dans des sols arides et qu’elles prennent plus de temps à pourrir atteint directement l’environnement et la santé des humains. En effet, prenons l’exemple du coton Bt (Bt est le terme du gène ajouté à l’ADN du coton qui veut dire Bacillus Thuringiensis). Le coton Bt a été transformé génétiquement afin qu’il produise de l’insecticide par lui-même. Ce qui peut causer un changement des écosystèmes environnants en raison du pollen dans l’air et/ou de la prolifération de mauvaises espèces. Par exemple, en Chine, la culture de trois millions d’hectares de coton Bt a fait presque disparaître le papillon, ce qui a joué sur le nombre de punaise des champs. Tout cela a causé une augmentation incroyable de l’utilisation des pesticides chimiques pour arrêter la croissance de la punaise. Les pesticides et les insecticides chimiques utilisés par la majorité des gens sont très néfastes pour l’environnement et pour les animaux.
Ensuite, Madame Shiva lutte contre l’expansion des multinationales agroalimentaires étant donné qu’elles font peu attention à la qualité de leurs produits et à la diversité des produits cueillis dans une même terre. En effet, le fait que différentes espèces soient cueillies dans un même sol, le rend plus riche en minéraux et l’aide à produire de meilleurs produits. Les multinationales exploitent souvent leurs employés en les faisant travailler toute une journée de douze heures sans avoir eu les pauses nécessaires. Leurs salaires sont tout aussi pitoyables. Les grosses industries agroalimentaires utilisent des usines très polluantes et bien sûr, beaucoup de pesticides et d’engrais qui débalancent les écosystèmes des cours d’eau et mettent en danger la survie de plusieurs espèces animales. Les fruits et légumes que nous consommons quotidiennement de nos jours sont quasiment tous produient par des multinationales qui s’enrichissent en les gobant d’OGM, de parasiticides, en les couvrant de cire pour rendre les fruits plus attrayants et en transformant leur goût avec l’aide de procédés chimiques. Rendu à ce stade, on ne sait plus vraiment qu’est ce qu’on mange.
Par le fait même, les pays industrialisés où on retrouve des multinationales agroalimentaires sont propriétaires de 97% des brevets enregistrés dans le monde. Cela a pour cause que les pays pauvres doivent payer excessivement chère pour des graines venues par bateau. Le terme brevet du vivant veut dire l’obtention d’un organisme vivant pluricellulaire ou pas. Avec un brevet, les propriétaires peuvent utiliser la biotechnologie pour faire du séquençage d’ADN par exemple. Sont-ils encore des êtres de la nature après avoir été modifiés génétiquement ? En réponse, les pays qui acceptent la biotechnologie affirment qu’ils ne sont plus des espèces de la nature après la transformation. Donc, nous mangeons des fruits et légumes non-naturels. Shiva annonça que lorsque les brevets ont commencé à faire apparition, des milliers de fermiers indiens se sont suicidés car ils n’avaient pas assez d’argent pour acheter des semences qui provenaient des pays industrialisés. Ne pouvant subvenir aux besoins de leur famille, ils voyaient seulement cette solution pour le futur.
Bientôt, en 2050, nous serons plus de 10 milliards d’être humains sur terre et les industries ne seront plus capables de nous nourrir, déjà que plus de 805 millions de personnes souffrent de la faim à chaque jour, soit 1 personne sur 9. Donc, nous devrions avoir des plus petites fermes afin d’aider à nourrir l’humanité mais qu’allons-nous faire si les terres sont toutes polluées et qu’il n’en reste plus pour les fermiers car tous les multinationales en sont propriétaires ? Il faut dès maintenant commencer à penser au futur.
Finalement, Vandana Shiva propose qu’on arrête d’encourager les multinationales agroalimentaires en arrêtant d’acheter leurs produits ou leurs graines chimiques non-naturelles afin de pouvoir avoir un avenir vert et équitable. En effet, en réduisant la consommation mondiale, le réchauffement climatique diminuera, la planète sera moins polluée donc moins d’animaux terrestres et sous-marins seront en voie de disparition et le pH des mers et océans arrêtera de baisser aussi rapidement. En abaissant leurs productions, les industries achèteront moins d’hectares de terre, ce qui permettra aux gens d’acheter des lots pour y bâtir une ferme biologique afin de nourrir les gens du coin à moindre coût. Enfin, le meilleur moyen que Vandana propose pour aider notre belle planète bleue est de construire notre propre jardin organique. C’est une technique facile et rapide ! Qu’il soit dans le sol, dans un boîtier surélevé, suspendu, sur un mur ou dans un jardin communautaire, toutes les raisons sont bonnes d’avoir un jardin biologique. Pour ne pas à avoir à faire un trop grand changement dramatique dans le futur. Pourquoi ne pas commencer dès maintenant avec des techniques fiables et bienfaisantes autant pour vous que pour le reste du monde vivant ?
Références
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coton_Bt