L’obscurantisme écologiste

par cyaxarte
lundi 25 juillet 2011

Le titre en choquera plus d’un, mais tenons le cap et démontrons comment, par un raisonnement logique, on peut en arriver à une telle conclusion. Précisons néanmoins le champ de notre preuve qui ne concerne que l’énergie et qui va démonter le discours ambiant concernant les énergies dites renouvelables.

Notre démonstration va avoir plusieurs volets et nous allons donc commencer par faire un très bref rappel historique. Jaugeons l’attitude de l’homme au cours de son histoire et constatons dans les grandes lignes ce chacun sait : il commence par être chasseur cueilleur et se sédentarise lorsqu’il devient agriculteur, c’est-à-dire producteur. Ce pas est d’une importance capitale, car la sédentarisation est la clé du développement des civilisations ; il n’y a, dans l’histoire de l’humanité, aucune grande civilisation de chasseurs cueilleurs… L’on peut alors penser que c’est la faculté de l’homme à produire lui-même sa nourriture qui le conduit au développement et à la civilisation. Reprenons le cours de l’histoire humaine et observons que vers 1850 l’humanité passe d’une civilisation de production soumise aux aléas de la nature à une civilisation d’extraction (matières premières, énergie…) émancipée, elle, de ces aléas. Cela permet à l’humanité de faire un bond sans précédent et permet l’émergence d’une société humaine globalisée, une sorte de civilisation unique. En conséquence, vu de l’histoire de l’humanité, la proposition écologiste de favoriser les énergies renouvelables constitue donc, objectivement, une régression civilisationnelle.

Abordons un point de vue plus scientifique. Commençons par énumérer les énergies primaires actuellement disponibles sur terre : charbon, pétrole, gaz, biomasse, vent, soleil, hydroélectricité… Et nucléaire ! Il est clair qu’un contre argument à ce qui précède serait de dire que les ressources exploitables sont épuisables, ce qui est, hélas, vrai pour, par exemple, le pétrole, le charbon, le gaz… Les énergies renouvelables, par essence, ne souffrent pas le même défaut. Néanmoins, le nucléaire, c’est la fameuse formule E=mc², celle qui donne 6700 ans de réserves mondiales en tout électrique en surgénération uranium Plutonium et qui donne 21000 ans en surgénération U233/Th, filière que sont en train de développer les indiens. Par ailleurs, cela ne concerne pas que la fission. Il reste la fusion qui, lorsqu’elle sera maîtrisée, donnera une possibilité infinie. L’extraction des matières fissiles n’est donc qu’une étape vers une strate ultérieure de l’évolution de la société humaine, celle où l’énergie n’est plus limitée. En comparaison de cela les énergies renouvelables sont bien pâles, puisque même si leur durée de vie est longue, elle n’est pas infinie contrairement à la fusion et en plus la quantité d’énergie extractible est finie, elle, du fait même du caractère fini de notre planète. Ajoutons un dernier point, capital. Pour pouvoir fonctionner, le système des énergies renouvelables nécessite de la surface. Cette surface, en termes écologiques, est perdue. Que pousse-t-il, par exemple, dans un champ de panneaux solaires ? Ainsi, les énergies renouvelables contrairement à ce qui s’en dit, polluent. Nous donnerons ici un exemple significatif des pollutions que cela crée. Il s’agit de l’énergie hydroélectrique. Les barrages changent de manière substantielle le biotope et empêchent, par exemple, les saumons de se reproduire. Ces derniers sont d’ailleurs en voie de disparition dans les cours d’eau européens. On objectera que les déchets nucléaires sont des polluants eux aussi. Néanmoins, on sait dores et déjà les éliminer quoi qu’en disent les contradicteurs.

Il ne reste dès lors plus qu’un défaut au nucléaire, celui de la sécurité des installations. Là, depuis Fukushima, c’est l’hystérie ! On va même jusqu’à tester les centrales nucléaires françaises aux tsunamis alors qu’elles sont dans les terres à plus de 50km ! Remarquons que le premier homme qui a maîtrisé le feu a bien pris quelques risques et qu’il s’est sûrement brûlé. Le nombre de blessés et de morts avec le feu depuis sa « maîtrise » est conséquent. Abandonne-t-on pour autant l’utilisation du feu ? Pour mémoire, les moteurs de voitures, d’avions… ne sont qu’une partie de la longue liste des applications liées à la maîtrise du feu. Et la sécurité, dans toutes les applications liées au feu ne cesse d’augmenter, même encore en ce début de vingt-et-unième siècle. Je voyageais récemment en avion à côté d’une écologiste qui m’entreprit sur le sujet du nucléaire. Ma réponse fut simple et sans appel : « chère madame, si l’on veut éliminer les dangers il faut commencer à les éliminer dans l’ordre en commençant par ceux qui tuent le plus ; il faut, avant le nucléaire, supprimer les avions dans lesquels vous acceptez de voler et qui causent, chaque année, bien davantage de morts que le nucléaire, avant les avions, il faut supprimer les voitures, qui font, rien qu’en France, 4000 morts par an, encore avant, il faut supprimer les hôpitaux qui ont pour triste score 100 000 maladies nosocomiales par an dont 10 000 morts. Supprimer les hôpitaux, est-ce cela que vous voulez vraiment ? ».

Nous voilà donc arrivés au terme de notre court périple. Clairement, la position écologiste sur l’énergie est obscurantiste.


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