La maison net zéro, une norme de construction intelligente
par sandrinep.
mercredi 30 novembre 2011
Le réchauffement climatique est un problème environnemental grandissant de plus en plus alarmant. Face à cette situation, des pays de partout dans le monde tentent de trouver des solutions afin de contrer ce problème qui commence tranquillement à se faire sentir, par exemple en participant au Protocole de Kyoto. Toutefois, certains pays, comme ceux de l’Union Européenne, sont allés plus loin dans la protection de l’environnement en instaurant une loi selon laquelle toute maison nouvellement construite devra désormais être une maison net zéro et ce, à partir de 2018.
En premier lieu, il est important de savoir que la maison net zéro, ou maison à énergie positive, est une maison produisant plus d’énergie, sous forme de chaleur et d’électricité, qu’elle n’en a besoin pour fonctionner. La norme de construction net zéro s’avère être une bonne décision prise par l’UE puisque la maison à énergie positive n’a pas, voire très peu d’impact sur l’environnement. La maison produit de l’énergie en utilisant des énergies renouvelables telles que le vent, le soleil, la géothermie, mais également en réduisant le plus possible les besoins énergétiques par l’isolation, des équipements économes, et plus encore. Ainsi, l’utilisation de technologies de production d’énergies vertes permet à cette maison de ne rejeter que très peu de dioxyde de carbone (CO2), ce gaz étant connu pour ses effets dévastateurs dans l’atmosphère, notamment en ce qui concerne le réchauffement climatique. De plus, le fait d’utiliser des énergies renouvelables a également pour effet de conserver les ressources naturelles présentes en quantité limitée qui sont utilisées afin de créer de l’énergie, telles que le propane et le pétrole. Il y a également le fait que l’installation des technologies nécessaires au bon fonctionnement de la maison net zéro n’a aucun effet sur la faune et la flore, contrairement à d’autres installations, comme par exemple les barrages hydro-électriques qui ont de nombreuses conséquences nocives pour la nature et les animaux environnants.
En second lieu, contrairement aux maisons ordinaires, la maison net zéro est une maison autonome, c’est-à-dire qu’elle produit elle-même l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement. Ainsi, les propriétaires d’une telle maison que n’ont pas besoin de recourir à d’autres sources d’énergie comme doivent le faire les autres maisons. Ainsi, le fait d’exiger la construction de maisons net zéro à partir de 2018 aura pour effet de réduire la demande d’énergies venant d’ailleurs, entrainant ainsi la baisse de construction d’infrastructures nécessaires à la production de ces énergies. En d’autres mots, si toutes les maisons étaient de type net zéro, plus personne n’aurait recours à d’autres moyens de production d’énergie, puisque chacun aurait déjà produit sa propre énergie. Par exemple, si, au Québec, toute la population se dotait de maisons à énergie positive, les demandes d’énergie au sein d’Hydro-Québec seraient beaucoup moins importantes qu’à présent. De cette façon, la quantité d’énergie disponible se ferait plus grande et ainsi, la construction de barrages afin d’exploiter de nouveaux cours d’eau deviendrait, par le fait même, inutile. Diminuer la construction d’infrastructures nécessaire à la production d’énergie ne serait alors que bénéfique pour la biosphère. En effet, ces installations peuvent s’avérer très néfastes, notamment parce qu’elles peuvent détruire une grande partie de la flore environnante et, par le fait même, tuer les animaux habitants ce milieu. De plus, certains processus de production d’énergie produisent des gaz très dangereux pour l’être humain, comme par exemple lors d’une fracturation hydraulique afin d’extraire du gaz de schiste. De plus, le fait que la maison net zéro soit autonome n’a pas seulement des effets positifs sur l’environnement. En effet, celle-ci produit l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement, voire même plus. Ce surplus d’énergie peut alors être utilisé à des fins autres que celles du fonctionnement de la maison, par exemple pour recharger la batterie d’une voiture électrique.
En troisième lieu, la construction de ce type de maison n’est pas seulement bénéfique pour l’environnement ; elle l’est également pour le portefeuille. En effet, celle-ci permet de faire économiser beaucoup d’argent et parfois même, permet de faire des bénéfices. En fait, comme mentionné précédemment, la maison net zéro produit plus d’énergie qu’elle en a besoin pour fonctionner. De cette façon, l’énergie supplémentaire peut alors être vendue aux voisins de la maison ou à un fournisseur d’énergie, alors que la produire n’aurait rien coûter. Ainsi, maison net zéro permet parfois de faire du profit. De plus, le principe de la maison net zéro réside dans sa construction bien spécifique ; celle-ci est construite de manière à réduire au maximum ses besoins énergétiques. Ainsi, la maison a besoin de moins d’énergie pour fonctionner que les maisons habituelles et, dans la plupart des cas, la maison elle-même produit toute l’énergie requise. Lors de la saison hivernale, la maison à énergie positive étant mieux isolée, l’énergie nécessaire au chauffage de la bâtisse est alors beaucoup moins importante qu’à l’ordinaire, ce qui permet alors d’économiser une certaine somme d’argent sur la facture de chauffage. Un autre avantage économique très important des maisons à énergie positives réside dans le fait que les propriétaires de la maison n’ont plus à s’inquiéter d’une hausse du prix de l’énergie, car ils en sont effectivement indépendants des autres fournisseurs. Si on se fie aux tendances du passé, le prix de l’énergie ne devrait cesser d’augmenter, comme le prix de l’essence par exemple. Ainsi, en construisant une maison net zéro, on se protège contre cette hausse de prix, et par le fait même, on économise alors l’argent que nous aurions dû investir afin de s’approvisionner suffisamment en énergie.
Bref, tous devraient s'inspirer de ce projet merveilleux qui ne pourrait avoir que des effets bénéfiques sur notre planète de plus en plus malade. Si nous n'agissons pas, c'est nos générations futures qui écoperont pour nos mauvaises décisions.