Le Biogaz, c’est quoi ?

par NewsofMarseille
vendredi 29 juillet 2011

Dans une région historiquement liée à l’énergie avec ses anciennes mines de charbon, Gardanne se tourne aujourd’hui résolument vers le futur en transformant le biogaz de ses déchets en électricité. Une évolution réalisée par la Semag, société d’économie mixte d’aménagement.

Il y a plusieurs siècles, on s’escrimait à vouloir changer le plomb en or. À notre époque, on peut transformer nos déchets en courant électrique. Enfin presque… La ville de Gardanne a inauguré il y a quelques mois l’usine de production électrique à partir du biogaz issu des déchets de la déchèterie de la Malespine.

C’est une nouvelle perspective qu’apporte la Semag à un territoire qui s’est consacré pendant plusieurs siècles à ses mines de charbon. Elle a déjà participé à l’aménagement et la construction de lotissements, de zones d’activités artisanales, commerciales et industrielles à Gardanne et ses alentours. La Semag gère le centre d’enfouissement technique ainsi que la déchèterie.



Gardanne et ses environs avaient déjà su prendre avec succès le virage des technologies high tech depuis la fermeture du dernier puits en 2003. L’ouverture du Centre microélectronique de Provence en 2002 avait définitivement consacré sa place au sein de la Silicone Vallée provençale. Créée à l’initiative de la Commune de Gardanne pour mettre en œuvre une politique d’aménagement concerté de l’environnement, la Semag réconcilie aujourd’hui la région avec son passé lié à l’énergie. La Semag va contribuer à la lutte contre l’effet de serre et à l’utilisation d’énergies renouvelables en mettant en place une unité de valorisation électrique du biogaz, jusqu’ici brûlé en torchère dans son Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND), situé sur le site de Malespine.

Après appel d’offres, un accord de partenariat a été conclu avec la société Verdesis, filiale d’EDF Energies Nouvelles, qui doit permettre une valorisation électrique et thermique du biogaz capté. La société d’économie mixte va utiliser l’important réseau développé dans l’ISDND depuis 1995 pour capter les gaz issus de la fermentation des déchets enfouis.

Pour mieux comprendre comment ça fonctionne, nous avons passé un après-midi à la déchèterie de Gardanne, avec ses odeurs et tout ce qui va avec. Mais nous avons survécu, la preuve en images.

Pour voir le reportage, cliquez ici.

Juliane Damon-Scowcroft - News of Marseille


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