Le Monde en marche, mais vers quoi avance-t-il ?
par François Vieira - EPI Agency
jeudi 12 janvier 2012
C'était le thème central de l'Expo '98 de Lisbonne, la dernière Exposition Mondiale du XXème siècle. À l’époque, plus de 45 milliards de francs belges (environ 1.800 millions d’euros) avaient été nécessaires à la réalisation de ce projet grandiose.
Les Océans, un patrimoine pour le futur...
En ce début du troisième millénaire, "l'éveil des consciences" politiques et économiques, en vue d'une réelle protection des océans - indissociable de l'avenir de l'Humanité - s'avère incontournable.
Durant l'Expo '98, comme à l'occasion de la Conférence de Rio en 1992, les Gouvernements avaient pris l'engagement solennel de mettre en application des moyens aussi concrets qu'efficaces pour lutter contre les dangers qui menacent quotidiennement notre planète.
Or, force est de constater que, d'année en année, notre environnement se dégrade davantage. Pourquoi ?
Le Monde en marche, mais vers quoi avance-t-il ?
Faut-il accepter le "progrès" technologique sans nous soucier des conséquences ? Certes non.
Et pourtant, les catastrophes provoquées par "l'homme" sont trop fréquentes et dans beaucoup de cas irréversibles ! Certains responsables n'hésitent pas à minimiser, voire même à occulter, les vraies causes de certaines catastrophes écologiques... De nos jours, le Japon en est, hélas, une preuve.
Jadis, nos ancêtres navigateurs laissaient en héritage, enfouis en fond de cale de leurs caravelles naufragées, de véritables trésors.
Hélas, aujourd'hui, les caravelles s'appellent supertankers et quand ces géants des mers font naufrage ce ne sont pas des trésors qu'ils nous laissent en héritage, mais la désolation : marées noires, fûts contenant des déchets radioactifs et chimiques, provoquant ainsi la destruction inexorable de milliers d'espèces végétales et animales.
Néanmoins, si la protection de l'environnement est un devoir fondamental de chaque Gouvernement, les citoyens, eux aussi - y compris les plus jeunes - ne peuvent ignorer leurs devoirs.
Je pense, par exemple, aux détritus en tout genre abandonnés régulièrement par des gens, jeunes et moins jeunes, sans scrupules à savoir : emballages usagées, matelas, appareils électro ménagers, canettes de bière ou de limonade, seringues infectées après usage par les camés (dont certains sont atteints par le virus du SIDA !), vidange du cendrier de la voiture et autres détritus balancés sournoisement par la fenêtre de l’auto, couches culotte souillées abandonnées sous les bancs des jardins, sur les plages et j’en passe…
Gageons, d’ores et déjà, que la Présidence danoise de l’Union européenne parviendra au cours de son mandat de six mois à concrétiser ses projets dans la recherche de nouvelles "technologies vertes", seule garantie pour un développement soutenable...
Le sort des espèces animales et végétales, des nappes phréatiques, des fleuves, des rivières et des océans, véritable avenir de l'Humanité, en dépend... Ne l'oublions pas !
François Vieira