Les réfugiés de la planète bleue

par Stéphane W.
jeudi 1er février 2007

Année : 2006

Durée : 53 minutes


Cinquante-trois (53) minutes. Même pas une heure. Tel est le constat qu’on fait après avoir vu le film. Pourtant, il n’en est rien pendant la projection. On a plutôt l’impression que le film dure plus de trois heures tellement les sujets abordés sont sensibles et nous atteignent directement. Comment comprendre qu’il y’a aujourd’hui plus de réfugiés de l’environnement que de réfugiés politiques ou de guerre ? 25 millions d’individus sur la planète bleue qui doivent repenser toute leur vie après tsunami, inondation, tremblement de terre ou pétrole...

On a toujours l’impression que les problèmes c’est ailleurs, mais pas chez nous. Hélène Choquette et Jean-Philippe Duval nous ramènent sur terre dans leur film. Pas besoin d’aller si loin pour voir les conséquences et les tragédies de la crise environnementale. L’exemple de ces trois familles en Alberta qui chacune sont obligées de laisser domaines, maisons et souvenirs d’enfance pour retrouver un peu la vie que la manne pétrolière leur a ôtée. Tout comme ses familles au Brésil flouées et obligées de vivre dans des favelas (oh combien dangereuses) tout cela à cause de l’eucalyptus.

Qu’on soit au Brésil, en Alberta, en Indonésie, en Moldavie ou en Antarctique le constat est le même : des familles entières qui souffrent de la terre, de cette planète bleue qui pourtant devrait nous être si chère. L’heure n’est plus au questionnement ou aux études en tout genre. Il est tant d’agir et de réagir.

Dans la lignée des derniers films et documentaires sur l’environnement, le refuge de la planète bleue au-delà de nous conscientiser et nous sensibiliser à la cause environnementale nous montre des faits et des conséquences. Il ne s’agit pas de probables situations. Non, loin de là. Les larmes de Soraya, Imad, William ou de Sheila sont suffisantes pour que le peu d’humanité qui reste à l’être humain lui permette de se reprendre. Voilà pourquoi il faut aller voir ce film. Ce n’est ni un pamphlet politique, ni une critique politique, ni une campagne électorale. Juste des faits, les seuls qui faillent retenir.

La planète bleue souffre et avec elle, plus de 25 millions d’hommes, de femmes et d’enfants.

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