Ours de Noël

« Les forêts précèdent les civilisations et les déserts les suivent ». J’ignore si c’est de lui mais en tout cas Chateaubriand l’a porté jusqu’à nous et on peut le remercier tant cette sentence sonne juste…de plus en plus juste ! Beaucoup d’être humains sur la planète se rendent compte que c’est valable pour nous maintenant, de plus en plus valable. L’alerte sur l’appauvrissement de la biodiversité est d’année en année plus forte et rien ne change…on va dans le mur, on se rend compte qu’on va dans le mur, mais… on va dans le mur. 

Il y a une indifférence à briser. C’est ce « l’un sans l’autre » qui doit trouver son terme. Qu’on soit homme, ours, libellule, orchidée ou gazelle c’est sur notre terre que nous sommes et nous avons partie liée.

Tâche rouge sur l’herbe verte
La coccinelle attire l’attention de l’enfant.
Prise dans sa main
La voilà qui monte au bout de son doigt
Pointé vers le ciel.

Ouverture des élytres,
La coccinelle s’envole,
Et l’enfant souri.

Il en est ainsi depuis des centaines d’années,
Ou même des milliers ou des millions.
L’enfant le fait parce qu’il l’a vu faire.

Maintenant, entre l’enfant et la coccinelle,
Le lien est là.

- Indéfectible -

Ils ont parties liées.

Sans la rencontre l’indifférence dure !

 

Louis Espinassous fait partie de ces personnes qui rencontrent et créent la rencontre. Louis c’est l’homme qui a vu l’ours et pas seulement comme un certain nombre parmi nous, l’homme, qui a vu l’homme qui a vu l’ours !

Mais ce jour là c’était bien plus que l’ours, il y avait une surprise. Ce chevreuil qui regardait avec ses oreilles du coté où l’observateur n’était pas… cette leçon d’éducation !

Un beau cadeau de Noël que nous fait un remarquable conteur !

RG