Rapport de l’académie des sciences : Les climato-sceptiques six pieds sous terre

par Axel
lundi 1er novembre 2010

Après l’appel des climatologues contre Allègre et Courtillot, l’académie des sciences vient de rendre son verdict.
Oui le réchauffement climatique est avéré. Oui donc, évidence empirique partout constatée, les banquises et les glaciers fondent à cause de l’élévation des températures. Oui aussi, la concentration des gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère, a fortement augmentée au cours du siècle écoulé. Et oui enfin tout ceci est indéniablement lié aux activités humaines. Hélas pour les climato-négationnistes, les soubresauts du soleil ne sont pas parvenus à expliquer les dérèglements constatés. Pire, l’activité solaire " a légèrement décru en moyenne depuis 1975 " et son influence est en tout cas " dix fois plus faible que celle due à l’augmentation de l’effet de serre lié aux activités humaines ".
 
Dans le rapport de l’académie on y trouve aussi cette phrase : " Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, plusieurs indicateurs indépendants montrent sans ambiguïté un réchauffement climatique, avec une augmentation entre 1975 et 2003. ". Ce rapport ainsi sonne le glas des thèses défendues, de manière plus ou moins intéressée, par les adeptes de la fuite en avant.
 
Cependant le combat est loin d’être gagné. D’une part l’opinion des pays riches, qui a besoin toujours de se rassurer et de se sentir conforté dans son mode de développement consumériste et dont le credo pourrait être : " pourvu que rien ne change ", cette opinion donc, est condamnée à se faire caisse de résonance des dernières cartouches tirées, en désespoir de cause, par les quelques climato-sceptiques irréductibles (encore une fois, dans leurs rangs, de plus en plus clairsemés, aucun climatologue) retranchés, droits dans leurs bottes, en leur ultime bastion : l’entretien du doute à la marge ; ceci afin de susciter un statu quo à leur avantage. Si ainsi ils ne cherchent ici, par leurs arguties de casuistes, qu’à gagner du temps, leur attitude n’en n’est pas moins criminelle. Par ailleurs il y a tous ceux, parmi les rangs des lobbyistes des industries pétrolières, automobilistes, et autres scientistes adeptes du désastre, qui convaincus désormais que le déni est intenable, voire contre productif, s’engouffrent déjà dans le marché, potentiellement juteux, de la " bio-engineering ". Et là il y a tout lieu de s’inquiéter. Car faire confiance, ou accorder crédit, à ces pompiers pyromanes nous ayant conduits au bord de l ‘abîme équivaut à un suicide en règle de l’espèce Homo sapiens – Et pas seulement.
 
Tels sont aujourd’hui les enjeux de Nagoya sur la biodiversité. Si le parti de la monétarisation l’emporte il est à craindre notre sort scellé.
 
Lire le rapport : www.academie-sciences.fr/publications/rapports/pdf/climat_261010.pdf


Lire l'article complet, et les commentaires