Rapport du GIEC 2013 : le journal d’une catastrophe annoncée
par jca
lundi 14 octobre 2013
Le rapport du Giec soulève beaucoup de questions en relation notamment avec l'absence de corrélation entre le réchauffement climatique et les variations de concentrations du CO2.
Le rapport du Giec vient de paraître et tous les média y sont allés de bon cœur pour nous annoncer suite au réchauffement climatique des catastrophes notamment des élévations du niveau des eaux de 30 cm à 1 m en 2100 ! Nihil novae, on a déjà entendu cela, de même que le couplet culpabilisant allant de pair.
Le grand fautif : le CO2, évidemment !
Il y a tout de même quelques observations curieuses : la température a augmenté rapidement de 1970 à 2 000 ; elle s'est tassée depuis et a baissé au cours de ces dernières quinze années (V.Courtillot)[1] Logiquement, mais dubitatif, on imagine avec beaucoup d'ingénuité que les émissions de CO2 ont dû diminuer. La consultation du web apporte évidemment de nombreuses réponses. Retenons la récente étude du Global Carbon Project, ou le résumé qui en est fait[2] ; on y lit notamment que les émissions de CO2 ont augmenté de 41 % entre 1990 et 2008, majoritairement en raison de la combustion du charbon (Un coup de chapeau, en passant, à l'Allemagne qui est entrain de passer à des centrales thermiques).Interrogé à ce sujet, J.Jouzel reconnait la stabilisation des températures et minimise l'impact du CO2 suite à une augmentation du stockage d'une part du CO2 anthropique dans les océans, les sols et la végétation ; curieux argument, peu en phase avec les enseignements de la physico chimie. Retournant à l'article du GCP on y apprend que le stockage a diminué ces dernières années de 60 % en 1959 à 55 %, avec une croissance annuelle de 3,6 % entre 2000 et 2007 contre 1 % en 1990, et il est attendu que le phénomène "accélère la réponse climatique aux émissions".
La corrélation entre la concentration de CO2 et l'augmentation des températures semble donc soumise à caution. "Cette corrélation n'est pas linéaire et le réchauffement ne se mesure pas seulement avec la température" déclare J.Jouzel. Concrètement, ceci signifie que la température n'est pas un paramètre significatif, contrairement à tout ce qui nous a été asséné ces dernières années. "L'augmentation dangereuse du niveau des océans" semble un meilleur indicateur ?. Pourquoi ? Mal intentionné (?), on répondrait que cette augmentation semble effectivement consolidée et que ses conséquences sont spectaculaires et donc favorables pour étayer une argumentation effrayante. A bien y regarder, ces changements de niveau[3] sont loin d'être homogènes sur le globe : dans certaines régions, la mer a monté plus vite que la moyenne (jusqu’à 20 mm/an), dans d’autres, elle a même baissé atteignant parfois une baisse de plus de 10 mm/an. ; le paramètre est-il véritablement significatif ?
Notre planète connait des évolutions climatiques, de la faune, de la flore, des cultures, etc ... Il n'y a rien là de très nouveau ni de très extraordinaire à part, semble t'il, la rapidité des évolutions constatées. Par contre, les causes profondes de ces changements, probablement multiples, restent encore à élucider ; le rôle de bouc émissaire du CO2 apparait, au vue des dernières observations, fortement contestable sur le plan scientifique. Sur le plan politique, ce constat va exiger de trouver un autre cheval de bataille pour culpabiliser la gente humaine, au "bord du précipice" comme l'a annoncé M.Fabius, éminent scientifique, et la contraindre à remettre en cause de fond en comble ses modes de vie. Pas de problème, nos prophètes de l'apocalypse ont des idées en réserve ...