Réchauffement climatique pour les nuls et non initiés

par Homme de Boutx
mardi 2 février 2016

 

L’atmosphère de la planète se réchauffe de 0,02 °C/an et 300 km3 de glaciers fondent chaque année, ce qui ne représente respectivement 10 et 25 % de l'énergie consommée sur terre. Il est donc impossible que l'homme n'y soit pas pour rien  !

Logiquement, sans atmosphère ces 0,02 °C devraient être rayonnés par le sol à raison de 950 Wh/m2/an lorsque l'homme ne consomme que l'équivalent de 240 Wh/m2/an

Manifestement, ils ne le sont pas. Cette énergie est donc bloquée sur terre et accumulée dans le sol et l'air à mesure qu'il se réchauffent.

 

Lorsque l'on fait le bilan de l'énergie reçue par le soleil et celui de l'énergie renvoyée par la terre, on considère que 20 % de l'énergie solaire est réfléchie par les nuages et 4% par le sol vers l'espace et que la terre est masquée à 70 % par les nuages. Sachant que l'air peut contenir jusqu'à 6% de plus d'eau lorsqu'il se réchauffe d'un degré, on arrive à cette conclusion, sans faire appel à la sorcellerie :

- pour une augmentation de 0,02 °C/an, avec une augmentation de seulement 1,6% d'humidité par degré (soit 0,032%/an d'augmentation de HR) et donc avec une augmentation équivalente de la surface des nuages, l'excès total d'énergie solaire réfléchie annule la réduction du rayonnement IR du sol due à l'augmentation de surface des nuages.

Globalement, on atteint en permanence un nouvel équilibre conduisant, à stocker sur terre toute l'énergie déterrée, car ces 0,02°C correspondent bien aux dégâts thermiques annuels constatés sur la planète.

 

Le cycle de l'énergie est simple : on l'injecte dans l'air (par an de quoi réchauffer l’atmosphère de 0,2°C soit dix fois plus qu'il n'en faut pour justifier le réchauffement climatique constaté) sous forme de chaleur ou de vapeur ce qui revient probablement au même, encore que la vapeur se transforme plus directement en nuage et donc en écran solaire. Cet air chauffé et humidifié va ensuite réchauffer les surfaces froides, montagnes, dont les glaciers, avec un double effet en échangeant à la fois la chaleur de l'air et celle de vaporisation de l'eau. Il peut aussi se mélanger à des masses d'air froid pour évacuer son excès d'eau sous forme de pluies évacuant ainsi au sol une grande partie de la chaleur injectée en plus des cycles journaliers et saisonniers naturels, le sol et les masses d'air froid se réchauffant en contrepartie,...

 

Pour éviter cela, il ne faut pas croire qu'en envoyant l'énergie directement dans l'eau, la mer ou les fleuves (cf EPR,..), le problème serait résolu car au final le sol s'est bien réchauffé en fin de cycle et est en équilibre avec l'atmosphère à la même température.

 

Dans ce modèle, si on augmente encore l'hygrométrie de l'air (pour passer de 1,6 à 6%), l'équilibre est rompu pour aller vers un réchauffement encore plus rapide. A l'inverse, la réduction de l'hygrométrie conduirait à un refroidissement.

 

Il est donc impératif d'arrêter les injections directes d'énergie et de vapeur dans l'atmosphère et de réduire l'hygrométrie en utilisant des refroidisseurs (pompe à chaleur air-air) et tout moyen permettant de créer des surfaces froides aptes à condenser l'excès d'humidité.

 

Le plus simple serait de respecter l'environnement et nos enfant, en appliquant les solutions qui datent du temps où l'on avait des idées.

Enfin la seule solution pour évacuer un trop plein d'énergie "inévitable" serait par rayonnement, mais cela nécessite de voir un peu le ciel bleu qui va se faire de plus en plus rare si l'on ne change pas dès aujourd'hui d'avenir.


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