Sommet de Copenhague : nous ne sommes pas la cause du climat de la plančte

par Fourmi Agile
vendredi 13 novembre 2009

Nous sommes à un mois du Sommet de Copenhague où les dirigeants et les industriels décideront des moyens à adopter pour lutter contre le réchauffement climatique de la planète. Cependant la communauté scientifique est déjà très divisée au sujet du réchauffement climatique. Deux groupes s’affrontent.

Les « alarmistes » pour qui l’expansion des humains a profondément changé le climat de la Terre, ce qui amènera de très graves conséquences si on ne fait rien : exodes massifs de populations causés par une montée du niveau des mers ou par l’assèchement de certaines régions, augmentation de la violence des tempêtes, diminution de la biodiversité.
Les sceptiques pour qui l’action des humains est négligeable devant l’ampleur des mouvements climatiques de la Terre.
Est-ce que la Terre se réchauffe vraiment ?
Oui mais très lentement : il y a 20 000 ans environ, la Terre était au maximum de la dernière grande glaciation. Les glaciers recouvraient l’Europe jusqu’au Nord de la France, il faisait en moyenne 6 degrés de moins que maintenant, les mers étaient 100 mètres plus bas. Depuis cette époque très lointaine, la Terre se réchauffe.
Ce réchauffement est très lent : 6° en 20 000 ans font une moyenne de 0,03° par siècle ! En fait ça ne se passe pas exactement ainsi car le réchauffement est très irrégulier. Depuis le maximum de froid de cette glaciation, le climat de la Terre s’est parfois réchauffé, parfois refroidi. Plus près de nous, vers l’an 1000 les températures ont tant augmenté que le Groenland n’était plus recouvert de glace, les terres y étaient cultivés. Puis à partir des années 1500 la planète a subi un mini âge glaciaire de plusieurs siècles. La Seine était gelée pendant plusieurs mois à Paris. Puis le climat s’est à nouveau réchauffé avec toujours des variations. Depuis 1998 le climat mondial se refroidit à nouveau.
 
Sommes nous la cause du réchauffement climatique ?
Le climat de la Terre a toujours changé, bien avant que les humains n’existent. Lors du maximum de la dernière glaciation il y a 20 000 ans, la Terre a commencé à se réchauffer, or dans ces temps préhistoriques très reculés il y avait très peu d’humains sur Terre, quelques millions au plus : comment auraient ils été la cause du réchauffement climatique ?
 
L’évolution des températures ne suit pas l’évolution de l’activité humaine. Les statistiques prouvent qu’il n’y a pas de relation entre notre consommation d’énergies et les variations de température. Par exemple on sait que les glaciers ont commencé à reculer bien avant l’expansion industrielle en 1850.
 
C’est le soleil qui détermine les variations climatiques de la Terre. 98% de la chaleur de la Terre provient du soleil ! En 1801 l’astronome anglais Sir William Herschel avait remarqué que le prix du blé semblait directement contrôlé par le nombre de taches solaires qu’il observait avec son télescope. Il avait remarqué qu’il y avait plus de nuages quand il y avait moins d’éruptions solaires, donc moins de blé, donc les prix montaient ! 
Le soleil produit près de 10 000 fois plus d’énergie que tous les humains. Pour comparer, c’est comme si on mettait 10 000 bougies ensembles représentant l’énergie du soleil et à côté, une seule bougie représentant l’énergie produite par tout les humains !
En 1950 Milankovitch a prouvé que la variation de l’ensoleillement dépend aussi de la position de la Terre par rapport au soleil selon des cycles de plusieurs milliers d’années.
 
La variation du climat de la Terre est aussi liée à celle des océans qui sont de gigantesques accumulateurs et échangeurs d’énergie. Les courants marins déplacent des millions de kilomètres cubes d’eau, leurs volumes sont tels qu’ils agissent sur le climat de toute la Terre.
 
Les glaces des pôles ont une action fondamentale sur le climat mondial par leurs températures presque toujours négatives : là aussi leurs volumes sont tellement importants que l’action de l’humain est négligeable : le continent Antarctique supporte un dôme de glace permanente de plus de 4 km d’épaisseur à des températures moyennes de -20°. Même si la Terre se réchauffait de 5°, il n’y aurait pratiquement aucun changement pour les glaces de l’Antarctique. Or 5° c’est l’augmentation de la température de la Terre depuis près de 20 000 ans.
 
Il ne peut pas y avoir de brusque changement climatique mondial, justement à cause de l’énormité des masses d’eau, de glace ainsi que la couche superficielle du manteau terrestre. C’est ce qu’on appelle l’inertie thermique : plus une masse est importante, plus il faut du temps pour la réchauffer, ou la refroidir. Ainsi il faut plusieurs milliers d’années pour que la température mondiale s’élève de seulement quelques degrés.
 
Le gaz carbonique émis par les humains n’a aucune action sur le climat mondial. Il y a plus de 40 000 milliards de tonnes de CO2 réparti dans les océans, la végétation et l’atmosphère. Les échanges représentent 300 milliards de tonnes par an. L’humain émet … 7 milliards de tonnes de CO2 par an et ça n’augmente que de 0.9% chaque année. La nature produit beaucoup plus de CO2 que nous : les volcans, les végétaux et surtout le dégazage des océans lorsque la température augmente.
Ce sont les océans qui sont les principaux responsables de la variation du taux de CO2 dans l’atmosphère : lorsque la température augmente, même de quelques dixièmes de degrés, les océans relâchent du gaz carbonique, et inversement lorsque les océans se refroidissent. Cependant leurs volumes sont tellement énormes que ça agit sur toute la planète.
Le CO2 n’est pas la cause de l’effet de serre, c’est la vapeur d’eau qui en est le principal acteur : il y a 0.03% de CO2 dans l’atmosphère et 70% de vapeur d’eau.
Le CO2 n’est pas un polluant, c’est un constituant essentiel de la vie. Lorsque nous respirons, à chaque expiration nous rejetons beaucoup de CO2. La concentration de CO2 dans une salle de cinéma après une projection est 80 fois plus forte qu’à l’extérieur.
LE CO2 est un élément indispensable de la respiration des plantes : pendant la journée, la plante absorbe le gaz carbonique, elle conserve le carbone pour sa croissance et elle rejette l’oxygène. Elle absorbe plus de CO2 qu’elle n’en rejette et plus il y a de CO2, plus la plante se porte bien, dans certaines limites bien sûr. L’augmentation du CO2 favorise donc la productivité agricole.
L’augmentation du CO2 dans l’atmosphère est une conséquence et non pas une cause. D’ailleurs les relevés prouvent que l’augmentation du gaz carbonique arrive toujours après l’augmentation de la température.
Tenter de diminuer les émissions de CO2 coûtera très cher sans aucun résultat sur le climat mondial : il faut installer des systèmes limitant les émissions de gaz carbonique, ce qui augmente les coûts de production, donc les prix de vente, ceci diminue d’autant notre pouvoir d’achat. Plusieurs pays, dont les Usa et l’Australie avaient déjà refusé de signer le précédent protocole à Kyoto dont le but était aussi de diminuer les émissions de CO2.
 
Comment évoluera le climat dans les cent ans à venir ? Le climat sera à peu près le même qu’aujourd’hui, avec des refroidissements, des réchauffements, des sécheresses ou augmentation des pluies, comme ça a toujours existé. En tout cas ça n’influencera absolument pas notre évolution beaucoup plus rapide que les changements climatique. Nous vivons d’une façon très différente d’il y a cent ans pour un climat presque identique et dans cent ans nous vivrons encore autrement pour un climat qui n’aura pas beaucoup changé. Il ne faut pas oublier que les grandes variations climatiques qui bouleversent vraiment les paysages de la planète se font sur plusieurs dizaines de milliers d’années, or la civilisation industrielle n’a même pas 200 ans.
 
Faire croire que nous sommes la cause de catastrophes à venir est un moyen pour nous faire culpabiliser et nous faire peur. Ainsi les dirigeants peuvent installer de nouvelles taxes, promulguer de nouvelles lois imposant des normes nous obligeant à acheter tel ou tel produit, les industriels ont un superbe argument commercial pour vendre : des voitures qui émette moins de CO2, des produits qui ne participent pas à l’effet de serre et autres attrapes nigauds.
 
L’aspect positif du sommet de Copenhague sera de faire prendre conscience à de plus en de personnes que nous sommes responsables localement de l’environnement où on vit. On ne peut pas agir sur le climat mondial, mais on peut agir sur notre environnement pour le rendre plus vivable. C’est vers cela que devrait tendre la politique environnementaliste de nos dirigeants.
 

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