2015 en Grèce l’Europe fait voler les illusions ! l’Eurostérité pour s’en sortir, il faut sortir de l’euro !

par taktak
samedi 9 janvier 2016

 Pour avancer, il faut tirer le bilan des événements et chacun peut constater qu’en 2015 en Grèce l’Europe fait voler les illusions. Tsipras, Syriza et le PGE avaient indiqué leurs choix, rester dans l’Euro et l’Union Européenne pour obtenir une réforme de l’Europe. Le résultat en a peine quelques mois après la victoire de Syriza c’est un troisième mémorandum d’eurostérité et l’écrasement totale de la Grèce. Confirmant la justesse des propositions des communistes du PRCF en France à ceux du KKE en Grèce, l’eurostérité pour s’en sortir, il faut sortir de l’euro et de l’union européenne du capital.

www.initiative-communiste.fr vous propose une restrospective des événements à travers les différents articles publiés tout au long de l’année 2015

Janvier 2015 : la campagne

www.initiative-communiste.fr prévient, entre l’Union Européenne, l’euro et la souveraineté populaire, les intérêts des travailleurs il faut choisir : aucune politique de gauche, démocratique, de sortie de l’eurostérité ne sera possible sans sortir de l’UE et de l’euro. L’Union Européenne et l’euro ne sont pas réformables, au contraire ce sont des armes d’exploitation massive pour mettre le couteau sous la gorges des peuples et les contraindre à une austérité sans fin !

25 janvier 2015 : la victoire de Syriza, la progression du KKE

Dès le mois de février 2015 la Banque Centrale Européenne lance ses attaques contre la Grèce

27 février Varoufakis, ministre des finances de Tsipras, annonce la poursuite de l’eurostérité.

Face aux attaques de la BCE, le gouvernement Tsipras annonce la poursuite de l’eurostérité. Le KKE appelle à l’action. En France, nombreux sont ceux qui expliquent que le gouvernement Tsipras cherchent simplement à gagner du temps… www.initiative-communiste.fr site web du PRCF explique que sans sortie de l’euro et de l’UE il n’y aura pas d’alternative populaire.

Juin : la Commission Européenne et la Banque Centrale Européenne lance l’offensive

Tsipras s’engage dans un nouveau cycle de négociation avec la Troika pour un troisième memorandum. Rapidement, la BCE coupe l’accès aux liquidités à la Grèce contraignant le gouvernement grec à plafonner les retraits. Dans le même temps, l’UE déverse des milliards d’euros pour financer l’offensive des milices fascistes en Ukraine. Comme cela était prévisible, la BCE organise de fait un véritable coup d’état financier à Athènes. Le PAME et le KKE appelle et organise la mobilisation populaire anti memorandum.

Les travaux de la commission d’audit de la dette confirme sont caractère illégitime et illégal. L’Islande prouve qu’il y a un chemin hors de l’eurostérité, mais il est hors de l’euro et de l’UE ! Des voix d’intellectuels s’élèvent de plus en plus nombreuses pour appeler à la sortie de l’euro, rejoignant celles du PRCF.

Un referendum pour dire NON

Sous la pression de la Commission Européenne, de la BCE et de l’Eurogroupe, Tsipras annonce la tenue d’un referendum. Immédiatement, le président de la Kommission Européenne ou Angela Merkel annonce qu’un non des grecs (OXI) voudra dire un oui à la sortie de la grèce de l’euro et de l’UE. La campagne pour le OXI se tient dans un contexte de chantage sur le peuple grec, alors que les banques grecques sont fermées. Le vrai visage dictatorial et totalitaire, de classe, de l’Union Européenne ne peut plus échapper à quiconque de bonne foi.

La Grèce fait défaut, sans que la terre n’arrête de tourner. Le NON est en tête dans les sondages, les travailleurs s’appretant à donner de la voix pour faire echo aux Français en 2005 ainsi que les néerlandais, mais également avant eux aux Danois ou aux Irlandais. Et précédent ainsi à nouveau les Danois fin 2015.

En France, les militants du PRCF redoublent la campagne de solidarité avec les travailleurs grecs, pour la sortie de l’UE et de l’euro. Dans la droite ligne du rassemblement unitaire national le 30 mai 2015 devant l’Assemblée National pour appeler à la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN pour les 10 ans du NON au TCE du 29 mai 2005.

Les masques tombent, la Confédération Européenne des Syndicats fait campagne pour le OUI à l’austérité

Referendum : le OXY gagne largement, les Grecs disent NON à l’Union Européenne et l’Euro, non au 3e memorandum

Malgré la campagne médiatique des chiens de garde du système annonçant des résultats serrés, agitant les peurs et alors que la BCE continue de resserrer le garot financier autour de la Grèce, les travailleurs grecs ne cèdent pas à l’euroterreur et courageusement vote NON à plus de 66%

Entre l’Euro et la fin de l’austérité, entre l’Union Européenne et le peuple, Tsipras et le Parti de la Gauche Européenne choisissent… l’euro

Violant immédiatement la décision du peuple grec, applaudit par Pierre Laurent du PCF-PGE président du PGE, Tsipras adopte pourtant le 3e memorandum eurostéritaire. Entre l’euro et l’UE armes d’exploitation massive de la classe capitaliste contre les peuples et les travailleurs, il faut choisir. Le PAME et le KKE mènent la résistance populaire en Grèce. Tsipras et SYRIZA lancent la répression pour imposer le 3e memorandum

La crise grecque prouve que la réforme sociale de l’UE et de l’euro est impossible. Les faits donnant raison au PRCF et à ses militants, faisant tomber les dernières dangereuses illusions quant à l’europe sociale. Oui M Laurent, l’UE protège… les patrons.

Grâce à SYRIZA et au PGE, à tous ceux qui se prétendent de gauche mais veulent à tous prix rester dans l’UE et l’euro,

Face à la contestation populaire, Tsipras joue le coup de force et les élections anticipées

Contesté au sein même de son parti SYRIZA et perdant sa majorité parlementaire, Tsipras joue le coup de force, lançant moins d’un an après son élection des élections anticipées, débarquant ses ministres critiques, ce afin de prendre de court l’opposition interne à SYRIZA mais surtout de couper l’herbe sous le pied du mouvement populaire avant que ne se fassent sentir les premiers effets du 3e memorandum eurostéritaire.

En France, le PRCF lance une lettre publique largement diffusée aux dirigeants du Front de Gauche :

En Grèce, KKE (le parti communiste grec) et PAME poursuivent l’amplification d’une impressionnante campagne de mobilisation populaire. Pendant ce temps, Pierre Laurent secrétaire national du PCF se déplace à Athènes pour faire la campagne de Tsipras !

Résultats des 2e élections 2015 en Grèce : rien n’est résolu

Dans les urnes, après une campagne expresse relevant plus de la stratégie du choc que de l’expression démocratique, les grecs sanctionnent durement Tsipras et sa majorité qui perdent 14% de leurs électeurs tandis qu l’abstention augmente de 7% favorisant l’extrème droite.

Hiver 2015 : l’euro resserre le garot de l’eurostérité

En dépit des promesses de Tsipras que ses courbettes devant la Troika lui permettrait « d’améliorer » l’eurostérité, l’eurogroupe contraint la Grèce à l’austérité la plus dure

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