Angela et Nicolas : le divorce ?
par gruni
lundi 19 mars 2012
D'après le Der Spiegel, Madame Merckel serait agacée par les déclarations de Nicolas Sarkozy sur l'Europe et la remise en cause des accords de Schengen. L'amie de la France aurait-elle une taupe dans sa chambre à coucher ou a-t-elle volontairement fait fuiter cette "information". Les méthodes de communication comme les citoyens européens n'ont pas de frontières. D'autre part, mais ce n'est peut-être qu'une rumeur, il paraît que le Président français ne souhaite plus le soutient de la Chancelière allemande pendant la campagne présidentielle. Ces deux là ne s'aiment-ils plus et le divorce est-il inévitable ?
Nous sommes loin déjà du fameux exemple allemand rabâché sans cesse, des oeillades complices et des embrassades empressées à faire pâlir de jalousie Carla Bruni. Mais en réalité dans ce couple improbable où c'est la femme qui porte la culotte, qui peut dire s'il y a entre eux une authentique estime ou le contraire.
Car si nous devions comparer Angela Merckel et Nicolas Sarkozy à des figures géométriques, l'une serait un carré et l'autre un hexagone quelconque et changeant. L'assemblage entre deux pièces aussi différentes semble peu vraisemblable ou alors seulement en apparence. Surtout que la cousine germaine n'a pas l'air commode et plutôt froide au premier abord et même au deuxième.
En fait outre-Rhin personne n'est dupe et on sait parfaitement que Sarkozy tente par tous les moyens de séduire les électeurs du FN. En outre il est quasiment certain que les échanges téléphoniques entre les deux comparses sont toujours aussi nombreux si ce n'est fructueux. Mais Sarkozy peut-il tenir un double langage et d'un côté mentir aux électeurs sur ses intentions réelles, et de l'autre rassurer notre partenaire allemand en lui promettant que s'il est réélu il passera à une autre séquence et que Schengen sera oublié. Oui, même si Sarkozy doit perdre encore un peu plus de la crédibilité qu'il lui reste au niveau national et international, il en est parfaitement capable.
Quant à François Hollande, il promet de modifier le MES, il sait pourtant que la France n'est que la deuxième roue du carrosse de l'Union. Une roue qui peut toujours grincer et couiner mais qui n'est pas directrice et qui ne pourra sans doute pas faire bouger la kolossal machine européenne. N'est-il pas lui aussi Hypocrite ?
D'ailleurs la dirigeante de la 1er puissance économique d'Europe et la 4ème mondiale pour qui la libre circulation des personnes est une absolue nécessité pour des raisons économiques et de natalité, n'est probablement malgré sa mauvaise humeur pas très inquiète. Car lorsque le nouveau Président de la République française sera connu, elle l'accueillera les bras ouverts et lui dira simplement et fermement NEIN !