Belgique, jusque quand ?

par Icare
jeudi 14 juillet 2011

Alors que les belges sont sans gouvernement depuis plus d'un an, les politiques sont de nouveau dans l'impasse.

La crise politque belge ne semble pas s'arranger.

Le président du Parti socialiste avait déposé début de semaine une note visant à ouvrir une réforme de l'Etat offrant plus d'autonomie aux régions et un durcissement budgétaire amenant à l'assainissement des finances publiques.

Cette étape avait comme objectif de ramener les élus à la table des négociations. Les Wallons et les Flamands ne pouvant trouver un terrain d'entente suffisant, le pays se retrouve dans une crise politique sans précédent en Belgique.

C'est alors aux politiques à trouver une manière de recoudre ce tissu fragile.

Les dernières propositions des francophones ayant été balayées par la N-VA (parti indépendantiste flamand), c'est au Roi que revient la main. M. Di Rupo étant forcé de déposer sa démission, les belges s'approchent de nouveau des urnes.

Même si sept partis ont donné leur accord pour utiliser cette note comme base des négociations, il reste le problème d'obtenir l'accord des deux tiers afin de suivre les règles politiques en Belgique. Sans cela, soit il faudra passer par l'isoloir, soit laisser les nationalistes flamands prendre la main et devront proposer une contre offre.

La Royauté est donc de nouveau en péril, car l'objectif du parti de M. De Wever est clairement de mettre fin à la Belgique telle que nous la connaissons. Trouver une solution entre le nord, voulant de plus en plus l'autonomie et le sud, attaché à leur mère patrie devient de plus en plus compliqué.

Même si Sa Majesté Albert II tente de garder l'église au milieu du village, c'est encore lui qui demande aux politiques de prendre leur responsabilité et réflechir à l'impact que leurs décisions auront sur l'avenir du pays en réclamant "quelques jours de réflexion pour mesurer les conséquences de la situation politique"

Nous verrons donc, la semaine prochaine si cet appel royal provoque le déclic nécessaire.

Dans la négative, est-ce qu'une scission du pays est réalisable ?

Alors que faire de Bruxelles, capitale belge mais aussi région en tant que telle appelée Bruxelles-Capitale, enclavée en Flandre mais majoritairement francophone. Siège de l'Union européenne, est-ce que cela ne provoquera pas le déclenchement domino en Europe ?


Lire l'article complet, et les commentaires