Grève générale en Grèce le 21 octobre 2008
par Le Canard républicain
mardi 28 octobre 2008
Un événement ignoré par les principaux médias en France. Un pur hasard ?
A l’appel des deux grandes organisations syndicales de la fonction publique (ADEDY) et du privé (GSEE), des milliers de personnes ont manifesté dans toutes les villes du pays leur opposition à la politique économique du gouvernement.
En cause : la stagnation des salaires, la réforme en cours du régime des retraites et de l’assurance-maladie, les augmentations d’impôts, mais aussi les privatisations. (1) et (2)
En cause : la stagnation des salaires, la réforme en cours du régime des retraites et de l’assurance-maladie, les augmentations d’impôts, mais aussi les privatisations. (1) et (2)
- les travailleurs et les retraités qui défilent dans la rue envoient un message fort au gouvernement en affirmant qu’ils ne veulent pas payer la facture de la crise financière et économique ;
- Stafis Anestis, un représentant du syndicat du secteur privé GSEE (ΓΣΕΕ en grec) indique que la situation de jour en jour s’aggrave d’autant plus que la population reste passive. Il est donc urgent d’agir et de prendre son destin en main ;
- grève dans les administrations, les banques, les écoles, les médias ;
- Alekos Alivis (toujours GSEE) précise que la fiscalité doit être davantage équitable. Davantage de justice pour les bas revenus par rapport aux hauts revenus ;
- les transports (avions, trains, bus…) sont touchés par la grève ;
- le journaliste Georges Sarantakos parle de la réforme du régime fiscal pour les commerces qui a provoqué la fermeture de ces derniers en signe de protestation.
Sur les banderoles, on pouvait lire "nous ne voulons pas payer leur crise" ou "cherté, pauvreté, chômage, on n’en peut plus".(3)
Les manifestations ont été émaillées d’incidents avec la police, en particulier entre cette dernière et le personnel de la compagnie aérienne Olympic Airlines en voie de privatisation.