La grande escroquerie : Fonds Européen de Stabilité Financière

par FRIDA
lundi 29 novembre 2010

Un grand soulagement. Oui, l’Irlande est sauvée. Le Fonds Européen de Stabilité Financière est intervenu comme prévu. L’outil miracle a permis le sauvetage de l’Irlande.

Donc, réjouissons-nous, d’autant plus que nous abordons un mois annonçant la bonne nouvelle.

Le Portugal, l’Espagne vont également y recourir.

Parole de gens intelligents et honnêtes. Mr Klaus Regling l’a bien promis. Le FESF a de quoi rassasier tous les appétits.

Nous savons qu’à terme la France va y recourir. C’est une question de temps. Le gouvernement a fait et continue de faire le nécessaire pour acculer le pays à une demande comme l’a déjà faite la Grèce et l’Irlande. Avec des phrases qui ont prouvé leur efficacité, de type « cet accord est le plus grand intérêt du pays », « le pays paiera moins que les actuelles conditions du marché ». C’est l’argument type avec la mise à sac du système social et l’application à outrance du libéralisme financier qui n’a ni loi ni foi.

Sous prétexte d’apaiser les marchés, comme dans l’antiquité quand on faisait des sacrifices pour apaiser la colère des dieux, l’UE se dévoue pour prêter à l’Irlande ce que les marchés lui refusent ou lui proposent à des taux usuraires.

Mais, il y a bien une escroquerie dans laquelle trompent les politiques soit par incompétence soit par connaissance de cause, et dans les deux cas ils sont impardonnables, ils sont coupables de trahison envers leurs peuples.

Les États sont saignés par des marchés financiers, et quand ils sont à genoux, on nous prétend qu’ils sont sauvés par un FESF. Mais ce dernier n’est alimenté que par ces mêmes prédateurs.

Il se finance par des emprunts sur les marchés financiers. Et il a besoin, comble de l’ironie, comme les États en difficulté, de la bénédiction des agences de notation, la note magique du triple « AAA », pour pouvoir lever des fonds sans trop de problèmes. Sauf qu’un jour, on lui retira cette note, et bientôt qu’on ne le pense, et ce sera la panique, voir la faillite totale de l’Europe. Mais après avoir saigné complètement les États européens.


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