Les scientifiques n’ont plus le droit de se tromper

par POlivier
lundi 29 octobre 2012

Etonnante condamnation en Italie : 6 ans de prison ferme. Un viol ? Une tuerie ? Du terrorisme ? Non, juste une sous évaluation d’un risque de tremblement de terre, qui aura fait plus de 300 morts.

Comprenons nous bien : je dis « juste », mais c’est évidemment une évaluation qui aura coûté cher en vies, le problème vient plutôt du fait de l’aspect imprévisible d’un tremblement de terre… Ou alors, il aurait aussi fallu condamner les experts qui n’ont pas vu venir le tsunami en Asie, ainsi que tout les experts qui n’ont pas su prévoir les déchaînements climatiques. Ca en fera des condamnations, surtout aux USA, ou les tornades sont annuelles.

A l’heure actuelle, il n’est pas possible de prévoir de tels évènements naturels, tornades, tremblements de terres, éruptions volcaniques, parce que les éléments qui sont à leur origines sont multiples, et très difficiles à évaluer, puisque nous ne possédons pas les outils capables de tous les contrôler, et encore moins de les prévoir. Il n’y a qu’à voir la « science » météorologique ; malgré des moyens colossaux et un suivi mondial, la météo n’est pas fiable, elle ne fait donner qu’une tendance générale, et là encore, elle se trompe régulièrement.

D’un autre côté, cette condamnation pourrait ouvrir les portes à des responsables autrement plus surs des résultats, dont pourtant on ne condamne jamais : avocats, juges, politiques…

La société cherche toujours des boucs émissaires, et c’est d’autant plus navrant de voir les scientifiques accusés, alors même que dans une large majorité des cas, leurs conseils et mises en gardes ne sont pas suivis : réchauffement climatique, agriculture biologique, consommation du pétrole, élévation des océans, etc, etc.

A quand la condamnation des politiques qui ne suivent pas les avis des scientifiques ?


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