Pays Bas : le peuple gifle les partis de l’euro austérité, et tourne le dos au PS local. #plusjamaisPS
par taktak
samedi 18 mars 2017
Alors que c’était le principal argument de la campagne de l’euro coalition au pouvoir du tandem Rutte (premier ministre, libéraux du VVD) et Dijsselbloem (commissaire européen, PS local, PVdA) , s’appuyant sur des sondages qui ont été démentis par les urnes, l’extrême droite néerlandaise (PVV) de Geert Wilders ne réussit pas sa percée, demeurant à 13,1% des voix loin de ses 15,7% de 2010. Laissant toujours la première place au VVD à 21,3%.
Comme en 2012, comme en 2014, l’extrême droite avait donc été poussée par les sondages. A méditer en cette période électorale en France.
Au Pays Bas aussi c’est #PlusjamaisPS !
Un vote sanction qui se traduit par un recul de près de 25 points de l’euro coalition au pouvoir, elle qui avait déjà essuyée le refus de l’accord d’association UE Ukraine lors d’un referendum en 2016. Loin des discours eurobéats que l’on entend dans les médias du système en France, le gouvernement pro européen a perdu près de la moitié de ses électeurs.
Sanction contre l’euro austérité
Comme le souligne Romaric Godain, le journaliste spécialiste des questions économiques en europe de La Tribune, la situation économique des travailleurs n’est pas meilleure aux Pays Bas qu’ailleurs en Europe. Là aussi l’euro austérité renforce l’exploitation capitaliste. Le chômage est aussi élévé qu’en 2012, la précarité augmente, la pauvreté augmente. Et comme en France, c’est bien la guerre menée contre les salaires qui révoltent les néerlandais, qui ne se laissent pas duper par les discours xénophobes autour de l’immigration.
Construire une alternative en brisant les chaines de l’Union Européenne
JBC pour www.initiative-communiste.fr