C’était au temps où Bruxelles brusselait

par L’enfoiré
vendredi 17 avril 2009

Bruxelles, cette capitale de la Belgique et de l’Europe n’a pas été toujours comme elle est aujourd’hui. Loin s’en faut. Dernièrement, un commentaire m’avait interpellé. Je me devais de réagir avec mon droit de réponse et ensuite remonter le temps.

Ce qu’on en disait dans le commentaire en voici le texte :

"BRUXELLES EST OUT, trop de magouilles trop de lobbies.
Le fric de la néo-décolonisation du Congo Belge investit dans le "Caprice des dieux" et l’immobilier....
Les diplômes universitaires belges de la Gnognotte aussi bien en médecine qu’en droit en économie, etc. Une maffia, osons le dire pour
les apatrides. placer. Tous des clones néo-cons.
Enfin cette partition du Royaume et du Benêts - Lux reste au stade du Congrès de Vienne ;
pour assainir
une partie de la solution, un Europa-DC comme Brasilia bien central en Europe."

Droit de réponse :

Je n’ai pas manqué d’y répondre au vol, sentant la répulsion dans le ton, mais je me devais d’aller plus loin, de creuser dans le temps et les idées. Bruxelles, je la vis depuis mon enfance. Parfait zinneke, comme on dit chez nous. Je décrivais d’ailleurs ma ville dans "Air de Bruxelles et Brusseler".

Alors, commençons par le "OUT". "Out" de quoi ? Du passé ? Aurais-je raté une marche quelque part ? Si c’est du passé, je réserve mon article sur ce point précis après ce droit de réponse.

"Trop de magouilles, trop de lobbies".

Je l’ai décrit dans "Lobsterbies". Les lobbies sont des organismes aux pouvoirs de l’ombre. Je ne vais pas en remettre une couche. Les magouilles, c’est suivez mon regard. Beaucoup de candidats.

"Le fric de la néo-décolonisation du Congo Belge investit dans le Caprice des Dieux et l’immobilier"

Le Congo belge est indépendant depuis 1960. Cela n’a pas été aussi simple que prévu. Au départ, le Congo a été un "cadeau" de Léopold II qui possédait, en homme d’affaire, le territoire et cela jusqu’à sa mort en 1908. Il n’a pas été l’altruiste et l’humaniste que l’on pourrait espérer avec la connotation des mots d’aujourd’hui. Tout du contraire. La colonisation belge, ensuite n’a pas été ce que l’on pourrait appelé "donner l’égalité des prétentions".

Le Caprice des Dieux est le bâtiment de la CE. Il a été surnommé ainsi, pas uniquement à cause de sa forme en fromage du même nom, mais, par la population limitrophe, qui s’est vue expulsée à l’époque de sa construction.

De l’immobilier, il faudrait l’analyser un peu plus et découvrir où sont les villes dans le monde où le prix au mètre carré est le plus élevé. Si Bruxelles a pris des allures de "grande", elle reste toujours à dimension humaine. C’est justement à cause de son exiguïté que les prix ont augmenté. Je fais sans problème, le tour de la city soit en jogging, soit à vélo, sans m’essouffler outre mesure. La city de Bruxelles compte 100.000 habitants et le grand Bruxelles, avec ses 19 communes, un bon million d’âme. Quant aux politiques, faudra qu’ils s’y mettent de bon cœur.

"Les diplômes universitaires belges de la Gnognotte aussi bien en médecine qu’en droit en économie, etc."

Pour dire cela, il faudrait se tourner vers l’extérieur de la Belgique. Les étudiants français ne sont pas rares à se retrouver dans les arènes des universités. Les diplômés belges sont-ils absents dans le monde ou y existent-ils avec des antennes bien fixées ? La valeur des diplômes ne s’évalue qu’en fonction de leur usage. Alors, un indice à l’origine, un autre à l’arrivée.

"Une maffia osons le dire pour les apatrides. placer. Tous des clones néo-cons."

Là, mon article sur les migrations dans le monde a déjà déblayé le terrain. "Clones néo-cons" ? Le Belge n’a jamais été dupe. Il a cherché sa réaction pour en tirer le meilleur sans se fâcher outre mesure. Comme je l’écrivais, il a une arme invincible par son arsenal "d’autodérisions". J’ai joué à ce jeu très souvent et ça marche. ("Le prestige d’être simplement con")

"Enfin cette partition du Royaume et du Benêts - Lux reste au stade du Congrès de Vienne"

Du Congrès de Vienne (1814-15), il faut en retenir les manœuvres des puissances européennes. L’indépendance de la Belgique et de la Pologne et l’unification de l’Italie n’y sont même pas dans les tablettes. La Belgique catholique reste intégrée dans le royaume des Pays-Bas. La France, ramenée aux frontières de 1791 et devant renoncer à ses territoires de langue française comme la Savoie et de langue italienne, comme le Comté de Nice. Donc, le Benêt-Lux n’a rien à y voir ni à avoir. L’indépendance belge sera gagnée bien plus tard en 1830. Une "bête" Muette de Portici en a été le catalyseur. Le Benelux, c’est pour 1921. Notre ex-Premier Ministre s’est gouré avec l’hymne national en chantant la Marseillaise. L’histoire est donc à revoir, cher Briel67.

"pour assainir une partie de la solution, un Europa-DC comme Brasilia bien central en Europe."

Là, on commence à rire. Comparer Brasilia avec Bruxelles ! Amusant. Pas très vierge notre forêt. Ressemblance avec tous ses espaces verts et sa forêt de Soignes. A peine. Ce n’est pas de la déforestation que la ville organise. Bien, au contraire, instaurer de plus en plus d’espaces verts. Quant à parler de DC, un Washington-DC (pas Europe DC), il y en a qui y ont pensé. Bruxelles est une région à part entière. Elle pourrait jouer ce jeu-là. Même si on l’oublie vite. Bruxelles, au centre, reste solidaire à la Wallonie sur certains points, mais ne réagit pas de la même manière, sur d’autres. La ville reste l’os à moelle des autres régions belges, comme je le lisais souvent. Certains ont des désirs séparatistes ou d’autres rattachistes. D’autres voient les choses encore autrement. Capitale de l’Europe, ville état indépendant, si et seulement, si l’Europe était intéressée. Ce qui reste à prouver.

Il y en a 4 de régions en Belgique. En dehors de Bruxelles, le Nord, flamand, le Sud, wallon et l’Est, plus germanique en plus de la région bruxelloise.

Le 9 mai 2009, aura lieu un rassemblement des États Généraux de Wallonie. Les pronostiques sont déjà dans les mémoires. Des alternatives existent dans les esprits au cas où la Belgique devait se réformer plus franchement qu’en façade. Les rattachistes à la France comme Jules Gheude, Paul-Henry Gendebien, Jacques Lenain avec des programmes d’autonomie ou d’intégration assez différents en gardant le Roi pour le protocole ou en élisant un président spécifique. Si on n’a pas de pétrole... C’est tout dire que les idées font parties de la "caravane". La France est-elle vraiment intéressée à ce jeu de l’imagination wallonne ? Les ressemblances entre la France et la Belgique ne se retrouvent qu’au niveau culture et langue qui même dans ces domaines se retrouvent très diversifiées et parfois discordants. Au niveau économique, la manière de réagir aux crises ne sera pas prise en charge avec la même souplesse ou la même rudesse. La dette publique est un fameux morceau à partager. Les réformes, on aime mais à la petite cuillère. On n’en a qu’une, au niveau de l’État, mais alors quel temps, elle nous bouffe !

L’indexation automatique des salaires est loin de se retrouver dans les oubliettes de l’esprit belge. Ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres. Notre zwanze et nos blagues ne feraient probablement pas les éclats des bonnes soirées au coin du feu français. Dans le Nord, même topo, même danse d’Echternach. La crise devrait avoir refroidi quelques "instincts autonomiaques" quand on pense aux difficultés des entreprises de l’automobile en Flandres.

Revenons au mot "OUT" car il est plus direct, demande une analyse plus fine et plus problématique.

Y aurait-il une impression de nostalgie du passé qui justifierait le rappel de la chanson de Brel "C’était au temps où Bruxelles brusselait" ? Nous en sommes déjà bien loin de cette époque.

Dans la chanson sur les Marquises, là, on ressent vraiment plus de nostalgie de sa part.

Remontons le temps, un peu plus loin que ce que Brel aurait pu penser.

Il y a 1030 ans, naissait Bruxelles.

Occupant une colline et une vallée arrosée, à l’origine, des méandres de la Senne (pas confondre avec la Seine) comme traits d’union.

Cette rivière, typiquement belge, cette artère vitale, avait ses caprices. Des crues occasionnaient beaucoup de dégâts et les odeurs dues aux eaux usées la transformaient la ville en égouts à ciel ouvert. Canalisée d’abord, la rivière n’en donnait pas moins de problèmes.

Le bourgmestre Anspach en décida le voûtement, qui ne continua qu’en 1931 et 1955. Aujourd’hui, une épuration pourrait la refaire surgir.

Un canal creusé entre 1551 et 1561 compléta le tableau "aquatique". Le commerce a ses droits. Et ses droits d’étapes se retrouvaient sur le sel, l’avoine et le poisson.

C’est à l’époque de Poelaert que s’organise une foule de changements dans la capitale de la Belgique fraîchement née en 1830.

En 1847, le Guide historique, statistique et descriptif de la capitale, écrit par Alexandre Henne décrit la ville comme "... divisée en ville haute et ville basse. Dans la ville haute, qui offre de vastes bâtiments, de larges rues et un grand nombre de places publiques, l’air est très salubre, mais les brouillards qui enveloppent fréquemment la ville basse, développent de funestes maladies, et particulièrement les fièvres, dans ses rues et impasses étroites, mal alignées et généralement encombrées de mauvaises constructions. C’est à la mortalité qui y règne, que Bruxelles doit de présenter une plus forte moyenne de décès que la plupart des grandes villes de l’Europe. La population qui n’était au 1er janvier 1825 que de 84.004 âmes, s’élevait au 1er janvier 1845 à 118.113 âmes. Cet accroissement est d’autant plus remarquable, qu’il y a un grand mouvement de migration vers les faubourgs qui comptent plus de 50.000 âmes.".

A lire cela, on serait tenté de dire aujourd’hui : "Ça commence mal, ça pue dans les rues, la belle vie est réservée pour une seule classe de la population, mais, alors, comme c’est amusant de voir le désordre avec lequel tout cela a évolué". La Belle Epoque aurait plus de tare que celle des mémoires. Cet accroissement de la population du Pentagone va se poursuivre jusqu’en 1890, époque pendant laquelle elle va décroître. C’est par contre les faubourgs qui vont accuser la différence aujourd’hui. Une urbanisation rapide des communes rurales entourant la ville. Jusqu’en 1860, des clôtures et du fossé de l’octroi avec 15 portes vers l’extérieur et les axes reliant les autres villes. Seul la porte d’Anderlecht subsiste aujourd’hui. En 1853, l’annexion du Quartier Léopold donna un nouvel essor avec l’aristocratie et la grande bourgeoisie qui s’y installa. L’Allée Verte du canal de Willebroek devient la promenade à la mode. L’axe du commerce continue comme par le passé entre l’Est et l’Ouest par la chaussée moyenâgeuse, le Steenweg.

"La rue de la Madeleine, sinueuse, en pente, à la quelle les Madeleines non repenties ont donné leur nom, et qu’elles balaient, les soirs, de leur robe à queue, est la plus vivante, la plus animée de Bruxelles. Là se croisent les vigilantes aux chevaux poussifs, les équipages armoriés, dans lesquels se prélassaient de vieilles marquises ayant un King’s Charles sur les genoux, et les attelages de chiens traînant, en aboyant, les chariots qui portent, renfermé dans des vases de cuivre jaune, le lait des ménages. Les belles dames allant dans les magasins à la mode pour faire leurs emplettes ou voir les nouveautés, y coudoient les ouvrières qui se rendent à leur travail. Les petits-crevés et les barons de pacotille, le cigare aux lèvres, y passent en conquérants, lorgnant les femmes, obligées, si elles ne veulent pas être bousculées, de leur céder le trottoir. Les galeries Saint Hubert, par leurs dimensions, sa décoration, son architecture, est, après celui de Victor-Emmanuel, à Milan, la plus remarquable des galeries vitrées que l’on connaisse. Paris n’a rien qui en approche." écrivait, le français, Amédée Saint-Ferréol, réfugié à Bruxelles à l’époque de Napoléon III. Hommage, non dissimulé à l’architecte Jean-Pierre Cluysenaar de la galerie, inaugurée en 1947.

Voilà pour le décor. Joseph Poelaert, architecte des grands travaux de la ville, auquel revient l’église Sainte Catherine et celle de Laeken. Il a reconstruit La Monnaie détruit après l’incendie de 1855. A cette époque, Bruxelles, se doit de devenir monumentale et s’assainir pour ses habitants et ses étrangers de passage. Mais il faut faire plus gigantesque. Il s’élance sur la plus vaste entreprise de construction de toute l’Europe : le palais de Justice. Superficie totale, 52.464 m2 dont 26.000 m2 au sol, 665.000 m3 de volume. 245 locaux, 8 cours intérieures avec au sommet, un dôme à 100 m de haut. Victor Horta, l’architecte de l’Art Nouveau, dira de l’édifice "arrête et subjugue le passant, ahurit le profane et stupéfie l’homme de métier jusqu’à le dérouter". Lente maturation du projet qui commence à germer en 1838. Volonté de la magistrature, des contemporains, de la bourgeoisie dirigeante, des parlementaires, la construction de ce "Palais" commence en 1866 et s’achève en 1883. Budget initial de 4 millions de francs, mais qui s’élèvera à 50 millions. Son architecte, Joseph Poelaert, décèdera en 1879 avant la fin des travaux.

La Basilique Saint-Pierre est dépassée en dimensions par cet édifice qui plastronne à l’endroit même pas à l’endroit où un gibet. Celui-là, était plus haut, à 100 mètres exactement, à l’Altitude Cent. Ce n’est que le palais de Ceausescu à Bucarest qui dépasse, en mégalomanie, le Palais de Justice, comme bâtiment en pierre.

Exigence esthétiques et fonctionnelles et la recherche d’expressions symboliques. Buste de Minerve pour symboliser la Justice, statues de la Force, de la Clémence royale et de la Loi. Le Palais abrite les tribunaux et surplombe les quartiers populeux en constatant que le "vieux Bruxelles rampe à son ombre". Léopold II inaugure le bâtiment, le 18 octobre 1883 et inspire un sentiment de gravité "ce monument que l’on aperçoit de tous les points de la capitale et des ses environs est en quelques sortes, un emblème". Idées de lourdeur de appareil judiciaire, de sa lenteur pondérée, de son implacabilité et de sa sagesse voulue savante. Par sa structure pyramidale (projet initial, d’ailleurs) et un sommet en forme de couronne, après son décrochement tabulaire, le « Palais » donne une estimation de son volume intérieur. Par un portique à colonnes monumental, on y entre dans une salle des pas perdus, énorme de vide, avec la coupole au dessus de la tête qui apporte une impression de pénétrer dans un sanctuaire, austère, un temple de Thémis, comme on le nommait. Les escaliers majestueux mettent mal à l’aise avant de pénétrer dans les tribunaux du premier étage, vite oublié en découvrant des espaces presque étriqués. La décoration intérieure ne fut pas la préoccupation qui suivit. Les envies étaient ailleurs. Le renouveau apparaissait avec l’Art Nouveau. On suivait une nouvelle, voie, une nouvelle folie. Mais de cela, j’en ai déjà parler dans "De l’art novo à l’Art Nouveau".

Que retenir de cette soi-disant "Belle époque" ? C’est qu’elle était belle pour certains et un peu moins belle pour d’autres. Chacun son quartier même dans une exguïté contenue.

Ce qui va dérouter les habitants de ma génération et qui a dû probablement inspirer Jacques Brel, ce sera la bruxellisation qui a commencé juste avant l’Exposition 58 dont je parlais dans "Du fer en boules" dont on fêtait le cinquantième anniversaire l’année passé.

Jacques Brel aurait eu 80 ans, ce 8 avril 2009. Le Grand Jacques monopolise encore périodiquement nos ondes avec ses chansons interprétées par une foule d’autres chanteurs. Le temps où Bruxelles brusselait ne fut qu’un tremplin vers d’autres moments parfois palpitants avec une politique gérée à la proportionnelle, des gouvernements en arc-en-ciel, des oliviers qui se perdaient dans le violet, avec aussi des oranges bleues ratées. Une histoire comme une autre avec ses hauts et ses bas. Les "Trente glorieuses" ont fait place aux "Trente dégradantes ou miteuses" comme partout dans une Europe toujours en manque d’europlanisme et qui se cherche toujours une voie en commun entre rêve et réalité. C’est probablement dans cette direction qu’il faut en chercher la cause.

Preuve de vitalité, souvent mal appréciée, Bruxelles est un perpétuel chantier. On casse, on change, on adapte, on évolue... on vit. Les magasins sortent, grandissent et disparaissent pour être remplacés par d’autres plus en adéquation avec la nouvelle situation.

"Préfixe ’évoluer’" avais-je écrit. Ce n’était pas uniquement pour parler de Darwin. Les migrations, j’en avais parlé, les idées nouvelles sont les racines du monde de demain. Il y aura des "erreurs" de parcours, c’est planifié, mais quand on a un cruel besoin que cela bouge, on n’est déçu que pour un temps.

Et puis, si je laissais la parole à la rockeuse de diamants, Catherine Lara qui s’exprimait sur la Grande Place dans la version belge du Paris Match de cette semaine. Je n’ai fait que lire et recopier sans y ajouter une virgule.

"J’aime tellement Bruxelles, qu’à plusieurs reprises, j’ai failli y habiter. Sincèrement, si ma vieille maman de 95 ans n’était plus de ce monde, je serais déjà votre voisine. La Belgique est une terre d’accueil que je compare parfois avec Québec. On y trouve de la tendresse, de l’amitié, de la douceur de vivre et un bien-être qui n’existent pas à Paris".

Alors, "out", Bruxelles ? Pour dire cela, il faut penser à un "in" dans un autre espace-temps.

Faudra tout de même se rendre compte d’un inventaire de ce qui est "out" et "pas out" et cela en trilingue, SVP.

Je vous l’avais bien dit, il y a chez le Brusselair des airs qui ne trompent pas. Maintenant, si vous n’êtes pas convaincu, voilà quelqu’un qui vous le dira autrement même, Ruquier en était baba. Virginie n’est pas née à Bruxelles, mais est passé par le Conservatoire de Bruxelles.

Plus de preuves et voir tout cela en images pour remonter le temps.

 

L’enfoiré,

 

Livres :

  • "Histoires insolites des rues de Bruxelles" Georges Lebouc

  • "Bruxelles, retrouvé", Ephrem et Francis Jacoby

  • "Bruxelles, hier et aujourd’hui", Daniel Charles

Citations :

  • « C’est lorsque vous avez chaussé vos pantoufles que vous rêvez d’aventure. En pleine aventure, vous avez la nostalgie de vos pantoufles. », Thornton Wilder

  • « La nostalgie c’est le désir d’on ne sait quoi... » Antoine de Saint-Exupéry


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