Malaise dans la rue Doudeauville
par Jean Chol POIVRESSELLE
jeudi 21 mai 2009
Pour information, depuis 5 mois la rue Doudeauville située dans le XVIIIème, un axe primordial en direction de Montmartre, est en TRAVAUX et interdite en partie à la circulation routière par tronçons : « elle sera plus belle, plus accueillante mais certains riverains comme moi ressentent un véritable MALAISE et même une véritable inquiétude face à ce »nettoyage hygiéniste« visant à »CIVILISER le quartier" (voir photo) : ça s’apparente en fait à une véritable mesure de rétorsion pour réguler, provoquer les déplacements de certaines populations qui font battre le cœur du quartier de Château Rouge et qui lui donnent ce cachet si particulier au nord-est de la capitale.
C’est en forme d’alerte citoyenne que je porte à la connaissance du public qui connaît et/ou qui ne connaît pas ce petit village tellement convivial, ensoleillé et exotique
Pour information, depuis 5 mois la rue Doudeauville dans le XVIIIème est en travaux : "elle sera plus belle, plus accueillante, plus conviviale, avec des pistes cyclables, des trottoirs flambant neufs, des espaces verts, des parkings "Velib", des parkings 2 roues plus agréables, des parkings voitures confortables et surtout un éclairage urbain plus lumineux " certainement agrémentés de caméras de surveillance vidéo plus performantes.
Bref cette rue en travaux est véritablement un investissement pour un meilleur confort dans la ville et dans cet arrondissement jusquà présent populaire.
Mais attention aux bobos !!! : Ces informations sont l’argumentaire développé sur tous les panneaux affichés par la Mairie du XVIIIème pour justifier les dépenses énormes entreprises dans cette rue.
"Viva ! Viva ! Viva !" répondent certains autres riverains bobos pour la plupart et ravis enfin de ne plus avoir à supporter cette maudite circulation automobile, polluante, sale, avec des immatriculations 92, 93, 95 et autres encore plus lointaines, ces bouchons interminables causés par cette population majoritairement africaine en quête de produits alimentaires, vestimentaires et autres spécifiques de leurs pas.
"Tout le monde il est content, tout le monde il est beau’" "cette rue, enfin, on y respire et on va y respirer encore mieux !" reprennent en cœur tous les "Bobos" et autres du quartier affublés de leurs sonnettes agressives sur leurs deux roues lisses, non-polluants et tellement politiquement corrects dans l’air du temps civilisé du développement durable.