Pression d’été
par Reporter
vendredi 26 août 2005
Les fuites de
gaz sont nettement moins médiatisées que les bus au gaz qui brûlent (et
encore pas tous : uniquement ceux de Montbéliard et Nancy. Vous saviez
qu’un bus avait brûlé à Cannes ?). Il faut dire qu’elles ne
s’enflamment pas toutes.
Depuis mon retour à Nancy, en pleins travaux
d’été, les alertes au gaz atteignent la dizaine. A chaque fois, le
scénario est le même : un coup de pelleteuse malheureux sur une
canalisation. Désolé chef, je savais pas qu’elle était là. Il faut
évacuer les maisons alentour, couper la circulation et attendre le
service de secours de GDF. Les pompiers viennent aussi en veille.
La
précipitation des entreprises explique ces fuites. Il y a aussi une
certaine forme de mépris de la sécurité. Il y a peut-être également Gaz
de France qui n’est pas très attentif à ce qui se passe : à Nancy,
l’essentiel des travaux concerne l’installation du gaz par des
sous-traitants. A Augny, GDF n’avait pas jugé bon d’assister à la
réunion préparatoire en mairie. Il y avait pourtant de quoi s’enflammer ?