Attentat manqué de Times Square : les Américains jouent à se faire peur

par Blacksmith
vendredi 7 mai 2010

C’est reparti pour un tour. Barack Obama a remplacé George W. Bush, mais les méthodes demeurent. Jouer sur la peur. Faire gonfler la menace terroriste comme un ballon de baudruche pour justifier les foirades économiques et les deux guerres sans fin menées par les “boys” à l’autre bout du monde.

Un Américain d’origine pakistanaise monte une bombe de bric et de broc, qui ressemble plus à un pétard mouillé qu’à autre chose, et c’est tous les services de sécurité américains qui s’emballent.

Certes le lieu choisi par l’apprenti terroriste n’est pas anodin et prouve au moins qu’Al Qaida a toujours le sens de la mise en scène. Une bombe à Times Square un samedi soir de printemps ça aurait eu de la gueule… si on avait eu à faire à un terroriste sérieux. Et pas à un McGiver d’opérette qui va avoir le temps de repenser à ce qu’il vient de faire au cours des soixante prochaines années. Et je ne parle même pas des jours d’interrogatoire “musclés” qu’il va se coltiner avant de rejoindre sa cellule.

Ce qui est tout de même problématique là-dedans et qu’à ma connaissance personne n’a relevé, c’est qu’une semaine avant le pseudo-attentat, Hillary Clinton, secrétaire d’Etat américaine, avait tenté d’émouvoir le monde en expliquant les effets désastreux d’un attentat nucléaire à… Times Square !

De là à penser que la ministre d’Obama a pu donner des idées à un illuminé il n’y a qu’un pas que je ne me gênerai pas de franchir. A force de jouer sur la peur et de faire du sensationnel avec la menace terroriste on se retrouve source d’inspiration…

Et comme l’a remarqué l’humoriste américain Jon Stewart dans son Daily Show, les médias américains remettent aujourd’hui le couvert en expliquant dans le détail les erreurs commises par l’apprenti terroriste pour réussir à produire une explosion meurtrière.

Quels produits aurait-il dû acheter ? Comment les assembler ? Le tout expliqué par les sempiternels "experts". Quasiment un mode d’emploi pour réussir son attentat.

Sa conclusion : “Pourquoi les médias sont-ils si nuls pour nous donner les informations que nous devrions avoir et si bon à nous donner celles que nous ne devrions pas avoir“.


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