De l’irresponsabilité des hommes politiques US
par Albar
samedi 31 mars 2012
Est-ce raisonnable d'entendre le sénateur Mitt Romney (possible remplaçant d'Obama selon les sondages US) dire sans retenue aucune que la Russie est ''l'ennemi géopolitique numéro un'' des Etats-Unis d'Amérique ? Après plus de quatre décennies de guerre froide, ou tant d'efforts ont étés fournis pour permettre un dégel dans les relations internationales entres états, du fait de leur constitution en deux blocs distinctifs. Autant dire que cette intervention de Romney fait suite à des propos tenus par Obama s'adressant à Medvedev en marge d'un sommet, alors que le microphone était ouvert ''C'est ma dernière élection...'', '' …. Après mon élection, j'aurai plus de marge de manœuvre'' ; Des propos qui ne sont pas tombés dans des oreilles de sourds de ces adversaires républicains qui, n'ont pas hésité un instant pour taxer le président de connivence avec l'ennemi, et paraître du coup tout aussi ''flexible'' avec l'Iran, l'autre obstacle à la politique étrangère US. La réponse du russe fut brève et lourde de sens, lui conseillant ''d'utiliser sa tête'' lorsqu'il s'adresse à la Russie.
Un futur président qui ne pèse pas ses mots n'est plus crédible, c'est même irresponsable, il se place de fait en position d'antagoniste certain, réactivant ainsi le cycle de la guerre froide tant décriée, puisque improductive, plus encore, augmentant le risque d'une guerre globale que l'état d’Israël souhaite de ses vœux, dès lors qu'elle cible l'Iran en premier, son cauchemar actuel.
Peut on croire un président qui n'est pas en adéquation avec ses promesses ! Qu'il puisse amadouer les russes afin de lui permettre d'établir son bouclier antimissile sur le sol polonais, en échange d'un retour d’ascenseur douteux après sa réélection , relève de l'ineptie, c'est comme prendre des vessies pour des lanternes ; Un tel coup de pocker menteur , diablement réfléchi, ne peut être tenté que par un malin, et Obama en est capable, dans la mesure ou il a déjà trompé tout son monde ; Il est évident que tout ce qu'il peut dire ou faire n'est point fortuit, il est le fruit des militaro-industriels qui l'on utilisé afin d’atténuer l'effet Bush du '' qui n'est pas avec nous, est contre nous'', prétexte de sa croisade insensée.
Une fois sa mission remplie, celle d'une Amérique qui fait du sur place, le temps de faire passer les sombres nuages de sa détestation, Obama est traité de tous les noms d'oiseaux par ses adversaires républicains, qui n'hésitent pas a user de coups bas (voir la vidéo de Rick Santorum sur Obama-ville), et Romney qui fait des yeux doux au lobby juif américain en déclarant '' Si je serais élu, je serais plus fort que Barak Obama dans la gestion de ce dossier ( le nucléaire iranien)'' ; Il est clair que les intentions belliqueuses de ce dernier ne présagent rien de bon , aussi bien pour les états de la région, que pour celui d'Israël qui sera prise dans le tourbillon d'une troisième guerre mondiale qui l'emportera définitivement. Ne dit-on pas '' qui sème le vent récolte la tempête''.