L’Iran ne menace aucunement l’Etat hébreu !

Je vous propose une traduction d’un article du journaliste Roni Sofer qui est paru dans le quotidien israélien Yediot Aharonot.

Ephraim Halevi est un personnage très populaire dans les médias israéliens, qui possède son franc-parler et qui ne manque jamais d’humour et, surtout, ses positions et sa vision de la géopolitique sont étonnement justes dans la plupart des cas.

L’ancien directeur des services secrets israéliens, Ephraim Halévi a soutenu que le danger iranien ne menaçait aucunement l’Etat juif.

Suivant ses dires, l’Iran a été le grand perdant de la deuxième guerre du Liban en été 2006.

Sur les craintes que la Russie aide les Iraniens, il a soutenu que :

"Poutine n’est pas intéressé à ce que l’Iran devienne une puissance nucléaire."

"L’ancien directeur du Mossad, Ephraim Halevi a déclaré ce mercredi 17 octobre que : Poutine n’était pas intéressé par un Iran possédant la bombe nucléaire."

D’après lui, il y a de très grandes chances à ce que l’Iran ne parvienne pas à ses fins en matière nucléaire, en substance il a rajouté, "qu’on ne permettra à personne d’anéantir Israël."

Dans une conférence qu’il a tenue sur la "pensée stratégique" au centre Landver de Jérusalem, la veille du voyage que doit effectuer Ehud Olmert à Moscou et au lendemain du déplacement du président russe en Iran.

Halévi a affirmé que les problèmes qu’a connus l’Etat hébreu ne proviennent pas de risques que nous aurions sous-estimés.

Il faut traiter l’Iran en suivant deux stratégies parallèles :

Des pressions économiques mondiales et leur permettre des pourparlers quand ils rentreront dans le droit chemin.

Halévi a assuré par la suite, qu’Israël ne sera pas anéanti.

"L’Iran n’est pas un danger pour l’existence de l’Etat d’Israël, je pense pour ma part qu’il est impossible d’éradiquer notre Etat, pour des raisons que vous pouvez comprendre et pour d’autres que vous pouvez imagine".

L’ancien chef des services secrets a continué en disant que l’Iran fut le grand perdant de la guerre du Liban en été 2006 :

"Ce qui s’est passé au Liban, c’est que notre armée a durement touché les intérêts iraniens au sud Liban.

Ils n’ont rien fait, rien du tout ! Ce fut un mouvement de force exclusivement du côté israélien et en face, rien !

Cela nous a appris que les Iraniens ne sont pas des géants.

Nous nous sommes pris pour des cigales face à eux, et cela fut notre problème !"

Sur le président Mahmoud Ahmadinejad, Halévi a ironisé en paraphrasant Voltaire : "S’il n’existait pas, il faudrait l’inventer, il fait de grandes et bonnes actions pour nous !"

En ce qui concerne des actions concrètes de l’Etat hébreu contre le programme nucléaire iranien, l’ancien chef du mossad a révélé : vous pouvez imaginer que des choses ont été faites et que d’autres seront à faire et que le "cerveau juif" ne manque pas de neurones.

L’ennemi iranien est implacable, mais cela ne signifie pas qu’il sera un éternel ennemi.

La situation en Iran est désastreuse, surtout cette dernière année, la situation économique empire, une inflation de 30 %, un chômage de 25 % et, à Téhéran, un chômage qui atteint les 50 % de la population active.

"Ceux qui ont voté pour Ahmadinejad n’ont pas voté pour un président qui développe son programme d’arme nucléaire, mais pour qu’il s’occupe du bien-être de son peuple."