La Chine censure le X sur les téléphones mobiles
par inf0graph
vendredi 4 décembre 2009
En Chine, les campagnes anti-pornographie ont longtemps été l’apanage du Parti communiste, illustrées ces dernières années dans les médias officiels par des images de rouleaux compresseurs géants broyant des piles de DVD pornographiques.
Désormais, la police des mœurs du partie se concentrent sur un phénomène moins tangible, mais envahissant apparemment de plus en plus le marché du X : le porno sans fil.
Le ministère de la Sécurité Publique a récemment lancé une campagne de répression de la pornographie sur les téléphones portables, ciblant les sites utilisant des protocoles sans fil ou WAP - méthodes habituelles de mise en ligne de sites Web pour téléphones mobiles. La campagne se concentre sur les grandes villes comme Shanghai, Pékin, Guangdong - où de nombreux sites chinois en WAP sont enregistrées - et se poursuivra jusqu’à la fin de l’année, selon les responsables de la Sécurité Publique.
La campagne a rapidement pris de l’ampleur et devient une affaire importante pour trois opérateurs de télécommunications sous licence en Chine (China Mobile, China Unicom et China Telecom) auxquels le ministère de l’Industrie, de la Technologie et de l’Information, a ordonné de prendre les mesures adéquates. Le ministère estime que ces trois sociétés fournissent actuellement des services WAP à quelque 192 millions d’utilisateurs de téléphone mobile.
Et en Chine, quand le gouvernement demande à un opérateur privé d’agir, ce-dernier s’exécute rapidement : lundi dernier, China Mobile a ainsi annoncé la suspension des paiements pour tous les fournisseurs WAP avec lesquels elle travaille, en attendant un examen plus approfondi des services proposés. China Mobile a déclaré qu’elle avait bloqué 626 sites à caractère pornographique pour mobiles à partir de dimanche après-midi, parmi lesquels figurent 478 sites étrangers, et 148 sites hébergés sur des serveurs chinois (dont six qui étaient installés sur des serveurs de la société China Mobile elle-même).
C’est en tout cas un coup d’arrêt porté à l’industrie du X en Chine, au moment où les services 3G se multiplient rapidement. Alors que les premières licences ont été accordées en janvier dernier, on comptait au 30 septembre 2009 plus de 7 millions d’utilisateurs de portables 3G.
Les critiques n’ont pas manqué de prétendre que les opérateurs de réseaux WAP ont bénéficié de la pornographie mobile avant de se soumettre aux exigences du gouvernement chinois. Ces sociétés faisaient ainsi payer à leurs abonnés les connexions sans fils et réalisaient des profits grâce à une pratique désormais jugée illégale en Chine.
La campagne contre les sites WAP pornographique fait partie d’un effort global du gouvernement chinois pour lutter contre les contenus obscènes sur le Web, les casinos en ligne et la publication de films et séries télé censurées. L’actuelle campagne de lutte contre les sites X, lancée en août, a déjà vu la fermeture de 6972 sites web à caractère pornographique. Pour l’heure, 41 personnes seraient détenues pour avoir publié des contenus pornographiques sur les réseaux pour téléphones portables. Au total, ce seraient quelques 868 personnes qui auraient été arrêtées depuis le début de la campagne lancée en août dernier.
Le ministère de la Sécurité Publique a récemment lancé une campagne de répression de la pornographie sur les téléphones portables, ciblant les sites utilisant des protocoles sans fil ou WAP - méthodes habituelles de mise en ligne de sites Web pour téléphones mobiles. La campagne se concentre sur les grandes villes comme Shanghai, Pékin, Guangdong - où de nombreux sites chinois en WAP sont enregistrées - et se poursuivra jusqu’à la fin de l’année, selon les responsables de la Sécurité Publique.
La campagne a rapidement pris de l’ampleur et devient une affaire importante pour trois opérateurs de télécommunications sous licence en Chine (China Mobile, China Unicom et China Telecom) auxquels le ministère de l’Industrie, de la Technologie et de l’Information, a ordonné de prendre les mesures adéquates. Le ministère estime que ces trois sociétés fournissent actuellement des services WAP à quelque 192 millions d’utilisateurs de téléphone mobile.
Et en Chine, quand le gouvernement demande à un opérateur privé d’agir, ce-dernier s’exécute rapidement : lundi dernier, China Mobile a ainsi annoncé la suspension des paiements pour tous les fournisseurs WAP avec lesquels elle travaille, en attendant un examen plus approfondi des services proposés. China Mobile a déclaré qu’elle avait bloqué 626 sites à caractère pornographique pour mobiles à partir de dimanche après-midi, parmi lesquels figurent 478 sites étrangers, et 148 sites hébergés sur des serveurs chinois (dont six qui étaient installés sur des serveurs de la société China Mobile elle-même).
C’est en tout cas un coup d’arrêt porté à l’industrie du X en Chine, au moment où les services 3G se multiplient rapidement. Alors que les premières licences ont été accordées en janvier dernier, on comptait au 30 septembre 2009 plus de 7 millions d’utilisateurs de portables 3G.
Les critiques n’ont pas manqué de prétendre que les opérateurs de réseaux WAP ont bénéficié de la pornographie mobile avant de se soumettre aux exigences du gouvernement chinois. Ces sociétés faisaient ainsi payer à leurs abonnés les connexions sans fils et réalisaient des profits grâce à une pratique désormais jugée illégale en Chine.
La campagne contre les sites WAP pornographique fait partie d’un effort global du gouvernement chinois pour lutter contre les contenus obscènes sur le Web, les casinos en ligne et la publication de films et séries télé censurées. L’actuelle campagne de lutte contre les sites X, lancée en août, a déjà vu la fermeture de 6972 sites web à caractère pornographique. Pour l’heure, 41 personnes seraient détenues pour avoir publié des contenus pornographiques sur les réseaux pour téléphones portables. Au total, ce seraient quelques 868 personnes qui auraient été arrêtées depuis le début de la campagne lancée en août dernier.
Source : Blog de l’agence Webazia