La relation du fils du premier ministre israélien avec une non juive crée la polémique en Israël

par Samuel Gamure
samedi 1er février 2014

Le premier ministre Israélien, Benjamin Netanyahu est depuis peu sous le feu des critiques. En cause, la relation controversée de son fils Yair Netanyahu avec une non-juive de nationalité norvégienne.

Le journal Norvégien Dagen a mis à jour la relation entre le fils du premier ministre Benjamin Netanyahou et une jeune Norvégienne non juive de 25ans.

Cette relation crée la polémique en Israël, presque le scandale parmi les élus les plus conservateurs et orthodoxe.

Les critiques viennent notamment des alliés politique du Likoud ( parti de la droite conservatrice dirigé par Benjamin Netanyahou) comme le Shass (parti religieux ultra-orthodoxe) qui fait partie de la coalition au pouvoir.
Une source proche de Netanyahou, selon le Jérusalem Post, affirme que la demoiselle n’est pas juive. Cependant, sa grande sœur, qui a déménagé en Israël, s’est à elle converti au judaïsme.

Nissim Zeev, membre du parti religieux Shass affirme ainsi « c’est un gros problème, en tant que premier ministre d’Israël et du peuple israélien, il doit faire preuve d'une responsabilité nationale à travers les valeurs qu’il représente. Je parie que cela le fait souffrir. Tout juif qui veut conserver ses racines souhaite voir son fils épouser une femme juive. »

Les critiques viennent également de son propre parti. « Tout ce que je peux dire, c’est que cela est très malheureux » a ainsi déclaré Moshe Feiglin, membre du Likoud.

Un article paru sur le site internet de Jewishpress.com ironise quant à lui : « C’est un parlement norvégien qui détermine qui obtient le prix Nobel de la paix. Si cela offre à Netanyahou une relation privilégié avec la Norvège, il pourrait faire en sorte que le Nobel de la Paix revienne à John Kerry, et que ce dernier s’en aille (ne s’immisce plus dans le conflit israélo-palestinien) et ne revienne jamais. Les crises créent des opportunités. » 

Ces réactions révèlent une certaine haine du goy de la part d’une partie des israéliens et ne va pas sans rappeler la vive polémique créée par le refus du don du sang d’une députée israélienne noire, juive par ailleurs.

 


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