La Russie, futur modèle de l’anticorruption ?

par Al West
lundi 7 janvier 2013

A l'heure où la désertion de Gérard Depardieu et sa mention de la grande démocratie qu'est la Russie ravivent les sermons des angéliques pays occidentaux à l'égard d'une Russie corrompue, qui s'intéresse à la politique intérieure de la Russie et aux nouvelles mesures proposées pour combattre la corruption au sein du gouvernement, ou plus largement au sein de l'état russe ?

La Russie a ses problèmes de corruption et ne s'en cache pas, au contraire, elle fait preuve d'une inventivité nouvelle en la matière. Mentionnons plusieurs affaires de corruption ayant récemment fait les gros titres de la presse :

La liste d'affaires plus anciennes serait interminable ; elles concernent des hommes politiques, des activistes, des journalistes ou encore des citoyens soumis à la réserve du secret d'état.

Zhirinovski, le dirigeant du Parti libéral démocrate de Russie.

C'est dans ce contexte que la grande majorité de la classe politique russe a cherché à endiguer ce fléau en proposant de nouvelles lois visant à rendre ses fonctionnaires irréprochables.

Toutes les propositions ne sont peut-être pas bonnes à prendre, et reste à voir lesquelles seront effectivement adoptées. Néanmoins, elles dénotent la volonté de la majorité de la classe politique russe de lutter contre la corruption et plus que cela, de faire du métier de fonctionnaire de l'état un représentant irréprochable de la nation, au risque de lui imposer des contraintes difficiles à assumer. Innovante et consciente de ses problèmes de corruption, quand les pays occidentaux les nient volontiers, la Russie est peut-être en passe d'élaborer un modèle efficace pour la combattre.


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