Le talon de fer de l’Union européenne sur la Grèce et demain sur toute l’Europe
par rakosky
jeudi 3 novembre 2011
Voilà donc où nous en sommes rendus, le diktat, la sommation à se soumettre adressée à tout un peuple, des ordres aboyés et des menaces, c'est bien sous un talon de fer que Sarkozy et Merkel veulent écraser la Grèce.
Ce référendum n'en est plus un un, c'est le commencement d'une guerre de libération nationale.
Ils ont tous martelé le même message, vous devez vous soumettre, accepter les privatisations, les baisses de salaires, la liquidation de vos écoles et services publics ou tomber dans la faillite sous les coups du FMI et de l'Union européenne.
Ce chantage monstrueux fait au peuple grec, c'est la menace qui pèse sur tous les peuples d'Europe, demain l'Espagne et le Portugal, à quand le tour de la France.....
Déjà, Berlusconi est venu avec la promesse de nouveaux sacrifices, le recul du départ à la retraite, la liquidation de l'organisation administrative du pays, de nouvelles privatisations.
Les banques ne se nourissent plus que de sacrifices et de carnage, elles exigent la transformation brutale de tous les rapports sociaux sur notre continent, c'est le rétablissement du servage qui est à l'ordre du jour.
A Athènes, c'est la stupeur et la colère, l'impression d'être face à des sauvages et la volonté farouche de faire face à une telle agression.
Les jours à venir vont être des jours de tension et d'intense réflexion, des millions d'hommes et de femmes vont se rassembler et discuter ensemble dans leurs partis,dans les syndicats, dans les assemblées générales, la résistance nationale, la résistance de classe, la résistance de la classe ouvrière et de tout le peuple grec va s'organiser et prendre forme pour faire du 4 Décembre le jour du NON.
Dans leurs sommets qui ne sont plus que des rassemblements de comploteurs, les dirigeants de l'Union européenne ont décidé que le paiement de la Dette, jusqu'à la dernière larme, jusqu'au dernier sacrifice devait devenir la Loi fondamentale de tous les États, de tous les gouvernements, qu'elle devait s'imposer à tous, Partis et syndicats, en langage simple cela s'appelle un coup d'État dont le premier acte se jouera à Athènes.
Les jours à venir vont être décisifs, une défaite des travailleurs grecs serait le signal du déchainement de toute la violence sociale dont les capitalistes sont capables contre les travailleurs de toute l' Europe.
Le Non de la Grèce doit être le cri de ralliement de tous les peuples d' Europe, pour leur libération.
Vous cherchez une Bastille à prendre, nous le savons maintenant, elle est à Bruxelles.