Le théorème de l’encerclement

par Abraxas
jeudi 15 décembre 2011

Je préfère à théorie du complot. A la fin, on n'y croit plus. Par contre, le théorème de l'encerclement, c'est nouveau et ça peut se défendre sans être traité de parano.

Début de la démonstration :

Soit un état immense n°1 appelé Amérique, une sorte de continent protégé par deux océans, état au dessous duquel s'étire une bande de terre qui aboutit à un sous-continent, une espèce de réserve où l'état n°1 peut se servir sans vergogne et sans retenue.

Soit un continent, Europe, faisant face au premier que l'on va nommer : état n°2 constitué officiellement de vingt-sept pays qui jouent à se faire croire qu'ils ont des intérêts communs mais qui depuis des décennies sont inféodés à l'état n°1 et prêts à le servir dans ces desseins de domination planétaire.

Soit un continent africain, un Proche et Moyen-Orient bousculés, manipulés et déstabilisés par les deux continents ci-dessus mentionnés pour être rendus à l'état d'obeissants serviteurs de leurs propres ressources énergétiques et matières premières.

Soit un continent asiatique tenu par deux géants Russie et Chine : le premier, la Russie est en train de subir ce que les pays arabes ont récemment subi...une belle et honorable poussée de contestation démocratique qui fleure bon la tentative de déstabilisation politique et pourquoi pas le coup d'état....sous l'égide de l'état n°1 et de ses affidés européens et mondiaux.

Voilà le tableau général d'une magnifique partie de dominos que l'état n°1 est en train de gagner aux seuls fins de n'avoir plus qu'un seul ennemi à "traiter" : la CHINE.

Chine que l'Amérique pourrait alors défier dans un conflit conventionnel qui ferait tourner une économie de guerre qui lui a toujours été propice (les deux derniers conflits mondiaux en sont la preuve). La lente mais sûre partie de dominos que l'Amérique est en train de gagner lui permettrait aussi de mobiliser des millions de soldats appartenant aux nouveaux pays soumis sans compter les centaines de milliers de mercenaires qui n'hésiteraient pas à servir la bannière étoilée.

Fin de la démonstration : les bons, c'est à dire l'état n°1, gagnent face aux méchants, c'est à dire la Chine qui, d'un coup, voit toute son économie réaffectée à des compagnies privées anglo-américaines dont le seul but évident sera de restaurer la démocratie, aidées en cela par les troupes d'occupation qui ne manqueront pas de se faire aimer des autochtones en leur faisant goûter aux plaisirs (chewing-gum et bas nylon...on connaît !) de notre belle modernité.

Fin du théorème


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