Le vol MH370 a-t-il été détruit par un satellite ?

par Francois de la Chevalerie
vendredi 14 mars 2014

La portée des éruptions solaires

En Janvier 2014, en raison d’une éruption solaire massive, la spaceflight company Orbital Sciences a annulé le lancement d’un satellite destiné au ravitaillement de la Station spatiale internationale.

Selon les informations rapportées par la Nasa, la protubérance repérée était de nature colossale, de la dimension de sept terres réunies, une des plus importantes constatée au cours deux dernières années.

A ce jour, aucune indication n’a été donnée sur l’intensité de son flux thermique lequel permet de mesurer sa puissance. Pour mémoire, l’éruption solaire la plus importante jamais enregistrée date du 4 novembre 2003.

Donc, en janvier 2014, selon un cheminement connu, cette éruption solaire a provoqué une éjection de masse coronale, libérant un vent de particules en direction la Terre.

Le phénomène des éruptions solaires est popularisé sur Terre par l’observation des aurores boréales. Longtemps considérées comme des objets inexplicables, leurs formes variées dépendent de l’intensité de l’activité solaire.

Toutefois, l’aspect le plus inquiétant de l’impact de ce vent céleste sur la Terre concerne le trouble apporté à son champ magnétique.

Mais c’est un autre aspect qui mérite notre attention.

Les conséquences des éruptions solaires seraient-elles à l’origine du décrochage de satellite de leur orbite ?

Par le réchauffement de l'atmosphère extérieure, les radiations des UV et des rayons X endommagent les satellites, notamment, en provoquant des perturbations dans leurs instruments de communication. Lorsque l’intensité de rayonnements solaires est décuplée, ils peuvent affecter leur durée de vie.

C'est la raison pour laquelle le lancement de la mission de fret dirigée vers la Station Spatiale Internationale a été annulé.

Dès lors une question se pose.

Gravement atteint, un satellite aurait-il décroché prématurément de son orbite pour tomber sur Terre ?

Compte tenu de l’impressionnant nombre de satellites en orbite basse autour de la Terre, ce chiffre allant se démultipliant ces dernières décennies, cette possibilité existe.

Néanmoins, il faut rappeler que même dans le cas où les débris d’un satellite sont annoncés sur Terre, connaître exactement l’endroit où ces derniers chuteront est une gageure.

Comme ils pénètrent dans l’atmosphère terrestre à une vitesse vertigineuse, il constitue un « réel danger ».

Heureusement, près de 70,8 % de la surface de la terre est recouverte d'eau. De surcroît, une partie significative de la surface terrestre « solide » n’est pas habitée.

Rares sont les exemples connus de débris de satellites ayant provoqué des dégâts. Le cas le plus connu est celui d’un satellite s'étant écrasé en 1978 dans une partie inoccupée du Canada. Comportant des effets radioactifs, la zone d’impact a été alors l’objet d’un minutieux nettoyage.

Toutefois, deux paramètres suggèrent une double inquiétude

- l’accroissement démesuré du nombre des satellites orbitant autour de la Terre ;

- La circulation aérienne dont la progression année après année est exponentielle.

Un modèle mathématique pourrait être envisagé intégrant outre ces éléments, de multiples paramètres comme les conséquences supposées de l’intensité des éruptions solaires.

Dans l’impossibilité d’en disposer à ce jour, seule demeure une hypothèse d’école sans valeur scientifique.

Le vol MH 370 a-t-il été détruit par un satellite ?

Compte tenu de la vitesse d’accélération des débris du satellite (7 km/s (25 000 km/h) et de la vitesse de l’avion (870 km/h), ce choc « vertical et frontal » a du être d’une invraisemblable violence.

La température extrême de près de 2 000 degrés Celsius du satellite lors de son entrée dans l’atmosphère[1] a encore aggravé l’effet de la collision.

Dès lors, dans de telles conditions, entièrement calciné et décomposé, l’avion s’est retrouvé “en miette » lors de son entrée dans la mer.

Cette situation pourrait expliquer l’impossibilité de trouver des débris visibles du MH 370.

Pire, dans ce cas, la boite noire aura-t-elle seulement résisté ?

Selon cette éventualité - en espérant qu’elle n’existe pas - on peut alors comprendre une autre part d’inexplicable, l’invraisemblable cafouillis et confusion dans les recherches.

Comment se fait-il que la Nasa qui suit avec succès les sondes spatiales Mariner aux abords de Mars, Mercure et de Venus, n’arrive-t-elle pas à repérer les lieux d’un drame situé sur la Terre où le moindre mouvement de chaleur brutal est immédiatement connu, répertorié, classifié  ?

Si donc cette « mauvaise hypothèse » s’avérait pertinente, il est alors logique que les américains, eux seuls ou en liaison avec le pays propriétaire du satellite, marquerait une extrême réticence à faire connaître le déroulé des évènements pas seulement pour les conséquences dévastatrices sur la sécurité aérienne et terrestre mais aussi pour des raisons d’ordre politique.

De là cette hypothèse, le silence partagé

Si donc le satellite appartiendrait à l’empire du milieu, compte tenu du contrôle de l’information existant en chine, le silence serait logique.

Un silence partagé car inévitablement les américains, d’autres encore, disposeraient de l’information.

Nullement cette hypothèse renvoie-t-elle aux théories de la conspiration !

Dans l’histoire, le silence a été souvent le garant du maintien de l’ordre établi, un arrangement convenable au prix de quelques écarts dont certains sont jugés supportables pour le bien de l’humanité, du progrès.

L’intérêt bien compris des parties présentes.

In fine, on s’accommodera de ce mot d’Anxmandae de Leira :

« Un événement extraordinaire est quelque chose qui par nature est imprévisible".



[1] Son bouclier thermique étant de surcroît peut être abimé

 


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