Mandela : ils mentent !
par Louis Mathurin
mercredi 11 décembre 2013
Ils mentent, tous ceux qui viennent pleurer sur ta tombe, enfin presque tous. Pendant des années, notamment lorsque tu étais incarcéré dans l'île prison de Robben Island, personne ne soutenait ton combat, hormis, m'a-t-on dit quelques fidèles à travers le monde.
On pourrait appeler cela le bal des faux culs, ce tourbillon assassin de vampires de l'humanité, comme ce Barack Obama qui vient pleurer sur ta dépouille qu'il continue à souiller. Combien de morts le président Obama a-t-il conduit vers l'abime en continuant un temps la guerre en Afghanistan ? Combien de honte lui faudra-t-il encore pour fermer enfin cette prison misérable qu'est Guantanamo ? Comment peut-il venir pleurer sur la tombe d'un homme qui a lutté pour la justice et l'égalité en sachant que dans son pays des États Unis, 1% des gens se sont accaparés quasiment 50% des richesses ? Laissant derrière eux une misère indicible pour près de 60 millions d'américains ?
Mandela, ils mentent quand tous ces chefs d'état viennent te rejoindre dans ce stade, où ton peuple regarde ces vaniteux qui les ont tant méprisés venir se faire un peu de pub gratuitement. Même Yann Barthès du petit journal était là-bas, lui qui gagne plus d'un million d'euros par mois, qui distille sa justice factice bien planqué derrière son petit écran doré, quel décadence.
Il mentent encore quand ils viennent redorer leur image face aux caméras du monde, lorsque dans leur propre pays, les cousins Hollande et Sarkozy ont semé les germes de l'exclusion et de l'inimitié. Ils mentent en venant ici, alors que chez eux ils méprisent tous les travailleurs immigrés sans papiers, tous les travailleurs immigrés qui vont au charbon chaque jour sous le mépris et les quolibets d'une France de grands patrons honnis.
Des mensonges par centaines qui se déversent ici, à Johannesburg, capitale oubliée d'une Afrique qui a encore tellement besoin de s'émanciper en regagnant ses propres moyens de production. En regagnant le droit de son sol, de produire et d'exporter ses propres marchandises, en suivant l'exemple de feu Chavez ou encore Khadafi, qui avaient su exploiter les mannes économiques issues du pétrole.
Il faut chercher la vérité, la vérité par l'abolition du capitalisme, cette peine de mort des peuples qui détruit plus qu'il ne construit, cette peine de mort des peuples qui met à genoux nos frères en Grèce, au Portugal, et bientôt dans toute l'Europe ! Il faut décapiter ce capital au nom des Justes combats qu'ont mené des hommes tel que Mandela, Che Guevara, Allende, chantres d'une révolution de l'humain qui s'est traduite par une révolution des consciences.
Arrêtons de mentir et rendons hommage à cet homme libre, qui a su donner force et courage à un peuple opprimé par le mensonge et la corruption, qui a su trouver la lumière de la lutte là où l'humanité sombrait dans les ténèbres de l'apartheid.
Vive Mandela. Vive l' Afrique. Vive la Liberté.
Boris Rannou.
On pourrait appeler cela le bal des faux culs, ce tourbillon assassin de vampires de l'humanité, comme ce Barack Obama qui vient pleurer sur ta dépouille qu'il continue à souiller. Combien de morts le président Obama a-t-il conduit vers l'abime en continuant un temps la guerre en Afghanistan ? Combien de honte lui faudra-t-il encore pour fermer enfin cette prison misérable qu'est Guantanamo ? Comment peut-il venir pleurer sur la tombe d'un homme qui a lutté pour la justice et l'égalité en sachant que dans son pays des États Unis, 1% des gens se sont accaparés quasiment 50% des richesses ? Laissant derrière eux une misère indicible pour près de 60 millions d'américains ?
Mandela, ils mentent quand tous ces chefs d'état viennent te rejoindre dans ce stade, où ton peuple regarde ces vaniteux qui les ont tant méprisés venir se faire un peu de pub gratuitement. Même Yann Barthès du petit journal était là-bas, lui qui gagne plus d'un million d'euros par mois, qui distille sa justice factice bien planqué derrière son petit écran doré, quel décadence.
Il mentent encore quand ils viennent redorer leur image face aux caméras du monde, lorsque dans leur propre pays, les cousins Hollande et Sarkozy ont semé les germes de l'exclusion et de l'inimitié. Ils mentent en venant ici, alors que chez eux ils méprisent tous les travailleurs immigrés sans papiers, tous les travailleurs immigrés qui vont au charbon chaque jour sous le mépris et les quolibets d'une France de grands patrons honnis.
Des mensonges par centaines qui se déversent ici, à Johannesburg, capitale oubliée d'une Afrique qui a encore tellement besoin de s'émanciper en regagnant ses propres moyens de production. En regagnant le droit de son sol, de produire et d'exporter ses propres marchandises, en suivant l'exemple de feu Chavez ou encore Khadafi, qui avaient su exploiter les mannes économiques issues du pétrole.
Il faut chercher la vérité, la vérité par l'abolition du capitalisme, cette peine de mort des peuples qui détruit plus qu'il ne construit, cette peine de mort des peuples qui met à genoux nos frères en Grèce, au Portugal, et bientôt dans toute l'Europe ! Il faut décapiter ce capital au nom des Justes combats qu'ont mené des hommes tel que Mandela, Che Guevara, Allende, chantres d'une révolution de l'humain qui s'est traduite par une révolution des consciences.
Arrêtons de mentir et rendons hommage à cet homme libre, qui a su donner force et courage à un peuple opprimé par le mensonge et la corruption, qui a su trouver la lumière de la lutte là où l'humanité sombrait dans les ténèbres de l'apartheid.
Vive Mandela. Vive l' Afrique. Vive la Liberté.
Boris Rannou.