Migrant crisis

par Shaï
lundi 24 août 2015

Les migrants, les immigrés, les autres, ceux venus d'ailleurs. Le sourire aux lèvres quand leurs pieds foulent le sol de l'Eldorado, ils espèrent poser cœur et larmes sur ces terres mais personne ne leur a dit la triste vérité ? C'est qu'ici, du bon côté de la frontière, ici personne ne veut de vous.

Alors qui leur a soufflé le rêve inaccessible réservé qu'à une minorité ? Ces apatrides qui galèrent dans les eaux, et si nous étions eux, et eux nous ? Pourquoi leur pays sont en ruines, sont-ils entrain de fuir les conséquences de l'ingérence ? Dans ce cas, peut-être est-il logique qu'ils viennent s'abriter dans le royaume de la pitance.

Lorsqu'on étudie à froid le développement du monde, les répartitions des richesses, la détention du pouvoir, les colonisations et leur impacts (même après la fuite/départ du colonisateur), l'utilisation des ressources, l'image des aborigènes/indigènes véhiculé, l'instrumentalisation des peuples. On ne peut nier les conséquences de ces actes, même s'ils sont lointains, même si les acteurs sont six pieds sous terre, les conséquences demeurent et s'accumulent.

La politique intérieure et extérieure de l'Occident, le système géopolitique des guerres et des profits. Peut-on encore nier que certains coins du globe sont délaissés faute de richesse ou au contraire mitraillés faute d'en avoir trop ? Rien n'arrive sans raison au 21°siècle.

Nous récoltons ce que nos ancêtres ont semé, et sèment toujours du haut de leur tour d'ivoire. Ils fuient la guerre créée de toutes pièces, ils fuient le manque de moyens, ils fuient la difficulté de la vie pour l'aisance que nous leur montrons, ils fuient des pays muselés et soumis, ils fuient les terrains de jeu des géants. Des milliers d'humains viennent à nos frontières, des milliers d'êtres délaissent leur vies, à leur places ferions-nous la même chose ? Sûrement...

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