Netanyahou le va-t-en-guerre !!!

par Antoine Christian LABEL NGONGO
mercredi 7 novembre 2012

Benyamin Netanyahou, âgé de 64 ans est le Premier ministre de l’État d’Israël actuel. Il a déjà occupé ce poste de mai 1996 à mai 1999. Ce dirigeant du Likoud n’a pas de crainte de s’allier aux extrémistes israéliens. Il ne recherche en aucune façon la paix avec quiconque. Il n’a jamais adhéré au processus de paix concernant les Palestiniens. Il s’est toujours opposé aux concessions accordées aux Palestiniens dans le cadre du processus de paix, il a mené une politique largement contestée, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Cet homme est dangereux. Lors des élections présidentielles américaines actuelles, le voilà prêt à entrer en guerre contre l’Iran.

Premier Ministre d’Israël

 Benjamin Netanyahou, né à Tel-Aviv, est issu d’une famille d’origine lituanienne, il fut élevé aux États-Unis où son père était enseignant. Il est diplômé en architecture et en gestion de la prestigieuse université Massachusetts Institute of Technology (MIT). C’est aussi un homme qui a déjà combattu et qui donc n’a pas peur de tuer. Il a participé, dans les rangs des commandos, aux deux guerres israélo-arabes (guerre des Six-Jours et guerre du Kippour, en 1967 et 1973). Pourquoi aurait-il peur de déclencher une guerre dont il ne pourrait contrôler les dégâts ? Il se dit que les USA seront avec lui. L’argument qui serait que l’Iran va se doter de la bombe atomique est un peu léger. Trop de personnes en Occident font des spéculations sans avoir de preuves concrètes. Le monde a connu Bush le va-t-en-guerre, digne fils de son père, ancien président. Bush a déclenché des guerres avec ses faucons, en se basant sur le mensonge permanent et réitéré.

Benjamin Netanyahou ne travaille pas pour la Paix, il prône la violence, l’humiliation. Depuis l’assassinat du grand homme, Prix Nobel de la Paix, Yitzhak Rabin, aucun chef (Premier ministre d’Israël) n’a essayé de faire véritablement un traité de Paix, viable et durable, pouvant mener à la création d’un état palestinien. Monsieur Rabin avait connu la guerre, vu que ce fut sous son commandement que les Israéliens remportèrent la guerre des Six-Jours. Monsieur Netanyahou pourrait s’occuper des problèmes sociaux de son pays et créer des relations saines avec ses voisins. Il préfère que les problèmes durent et perdurent entre les palestiniens et les israéliens. Nous avons donc un Premier ministre qui ne veut rien entreprendre de bien. Il est vrai que tous les israéliens ne sont pas comme ce cher Monsieur Netanyahou. Et heureusement, car ce serait bien triste. N’empêche qu’avec son intention de déclencher une guerre avec le voisin iranien, il ne pourra générer que des troubles énormes, qui feront des dégâts dans tout le Proche Orient et le Moyen Orient. Il est à se demander s’il n’a pas les mêmes gènes que Bush le fils, qui a laissé du chantier derrière lui en Irak, en Afghanistan. Ce dernier a permis à ses copains faucons de piller le pétrole irakien, et il a laissé les tribus en place s’autodétruire. Depuis le départ des américains du sol irakien, c’est le chaos qui s’est substitué à la pseudo tranquillité instauré par les envahisseurs US.

 Benjamin Netanyahou pense certainement qu’en déclenchant les hostilités envers l’Iran, il deviendra un grand homme. Il doit penser peut-être que l’humanité lui sera reconnaissante pour ses grands faits et gestes. Il pense également faire oublier les problèmes de société israélien par l’exploitation d’un conflit contre l’éternel ennemi. Est-ce justifié cette attitude du Premier ministre israélien ? Pourquoi faut-il que cet homme, allié du parti d’extrême droite israélien ne participe qu’à une fuite en avant au lieu d’aborder les problèmes sous un angle de réflexion et de pragmatisme. Le Premier ministre israélien s’appuie sur son image moderniste en raison de ses liens avec les Etats-Unis de l’ère Bush. Il est clair qu’il espèrait une victoire de Romney, l’adversaire d’Obama, qui abondera dans le sens belliqueux qui caractérise les républicains.

 Benyamin Netanyahou n’a mis aucun programme intéressant en application depuis son arrivée au pouvoir pour cette fois. Il reste fermement opposé à la création d’un État palestinien et à tout compromis territorial sur le plateau du Golan. Il doit toujours avoir au fond de lui, cette fervente volonté de renforcer les implantations juives en Cisjordanie. 


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