Netanyahu et le Hamas, la politique du pire

par moderatus
mardi 15 mai 2018

Ni le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, ni Ismaïl Haniyeh le chef Hamas ne veulent la paix. Les deux poursuivent la même politique, la politique du pire. Ils sont alliés dans leur démarche similaire, la guerre à outrance.

 

Deux faucons, qui ne pensent qu'à leur but politique, l'anéantissement de l’autre., sans se soucier des souffrances de leur peuple, un peuple qui vit dans la hantise du terrorisme, l'autre dans la hantise de la répression aveugle.

 

D'un côté Benyamin Netanyahou qui clairement ne veut d'un état Palestinien à aucun prix, dont le but est le grand Israël, qui amplifie la colonisation et l'occupation de territoires qu'il veut annexer. Face au Hamas, il multiplie, les actes de répression les plus violentes, qui ne laissent aucune place à la négociation, ni à un espoir de paix.

 

Quel cynisme !

 

De l'autre côté Ismaïl Haniyeh chef du Hamas qui lui ne veut que la destruction et la disparition d’Israël, pas question de négocier quoi que ce soit, au contraire faire en sorte que la guerre devienne totale et rende toute tentative de paix impossible.

Pour cela il n'hésite pas à se servir du peuple. La marche du retour en est un exemple cynique, mettre en avant des femmes et des enfants, sur lesquels il sait que les soldats israéliens ont l'ordre de tirer, et par la mort d'enfants et de femmes qu'il a sacrifié à la cause, rallier le plus de monde possible à sa cause.

 

Quel aveuglement !

 

Et les autres nations, dupes, aveugles ou partisanes rentrent dans ce jeu d'escalade à la violence, ils participent à cette bataille à mort des faucons, peu importent les morts innocents qui jonchent le parcours de ces extrémistes.

Ceux qui soutiennent Israël mordicus, et encouragent par leurs action la continuation de ces violences, et font barrage à toute velléité de paix.

Ceux qui soutiennent le Hamas sans réserve, par idéologie, par réflexe communautaire et qui ne voient pas que leur attitude partisane excessive exacerbe les passions et va à l'encontre de ce qu'il disent défendre.

Si le but réel est celui que la plupart des gens sensés souhaitent, car c'est ce qu’ils disent, le partage du territoire et la création d'un état palestinien avec comme capitale Jérusalem nord, à côté d'un d'un état Israélien aux frontières sures et reconnue, alors la démarche des nations et de leurs dirigeants est contre productive.

Prendre parti pour l'un ou l'autre camp de façon tranchée, définir les bons et les méchants, désigner le camp du bien et le camp du mal est la pire des façons pour arriver un jour à une solution.

Le déchainement sur les réseaux sociaux de déclarations partisannes, ne font que jeter de l'huile sur le feu et importer ches nous des conflits qui font déjà trop de morts sans vouloir en rajouter.

 

Mais la plus grande responsabilité revient aux dirigeants des grandes nations.

Qu'ils se mettent se mettent d'accord entre eux sur le plan à appliquer pour amener la paix dans cette région, qui n'en peut plus de souffrances, et qu'ils ne se servent pas de ce conflit pour se faire la guéguerre entre eux.

Il faut qu'ils aient l'intelligence de mettre les deux faucons devant leurs responsabilités respectives, leur dire les réserves et les désaccords qu'ils relèvent dans leur politique suicidaire respective.

Prendre parti pour l'un ou l'autre camp et parfois de façon alternative, ne fait qu'alimenter les haines et les ressentiments.

Ils pourraient, ils devraient, pour faire pression décider que les aides et les appuis ne soient apportés dans cette région aux deux belligerants que fonction des efforts faits par ceux-ci pour aller vers la paix.

Exiger des deux faucons une autre attitude que celle qu'ils ont depuis de trop longues années.

A ces conditions, et à ces conditions seulement, les faucons laisseront peut-être la place aux colombes de la paix.

 


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