Papandréou au pays des merveilles

par denissto
mardi 16 mars 2010

Comme si Obama pouvait casser la baraque !
Est-il possible qu’un chef d’état comme G. Papandréou, dont on sait que le père était un éminent économiste formé a Harvard puisse demander a l’inénarrable Oblabla des règles plus strictes sur les ventes à terme et à découvert des « hedge funds » et le « fléau » des « credit defaut swaps » (CDS). Le spectacle a dû être délicieux, entre ces deux chefs d’états, pourfendant le marché des CDS, qui pèse 31.000 milliards de dollars et échappe encore à toute régulation !

C’est le secret de polichinelle qu’il n’est pas de président américains depuis belle lurette qui ne soit l’obligé des banksters spéculateurs de Wall Streets ! Il y en eu bien quelques uns hostiles aux banquiers, mais la providence a voulu qu’ils mourussent tous sous les balles d’un « tueur fou »
Déjà en son temps Abraham Lincoln, mort assassiné disait : « J’ai deux grands ennemis : L’armée du sud en face et les banquiers en arrière. Et des deux, ce sont les banquiers qui sont mes pires ennemis. »
Quand le président Abraham Lincoln a eu besoin d’argent, en 1861, pour financer la guerre civile et que les crédits des banques Rothschild, financiers traditionnels des guerres, lui sont devenus trop chers, il a éludé le privilège des banques privées et fait imprimer un billet d’Etat, le « Greenback ». Il ne devait pas survivre longtemps à cette démarche téméraire. En 1865, il a été assassiné par un tireur isolé, abattu lui-même lors de sa fuite.

Moins de deux décennies plus tard James A. Garfield eu le mauvais goût de se faire élire 20eme président des Etats Unis pour quelques mois, gageons que ce ne sont pas ses propos qui le condamnèrent :
« Celui qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce… et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent. »

La mort de ce gêneur permit aux banquiers entre 1882 et 1887 de diminuer la monnaie en circulation aux USA. Elle fut réduite à 6.67 $ par habitant ce qui entraina la faillite de 150.000 entreprises en 4 ans par manque de liquidités. Le coup de grâce fut porté par la panique de 1907 prélude à la création de la FED. Ce dernier coup était si tordu qu’il fallut comme d’habitude créer une commission d’enquête, afin d’enterrer l’affaire. Le sénateur Aldrich en fut nommé directeur, il partit festoyer deux ans en Europe, dépensant 300.000$ pour ses frais, et revenir annoncer qu’il n’avait rien trouvé, qu’il n’y avait rien à faire contre les paniques financière…………………. Et marier sa fille Abby Aldrich au banquier le plus riche des Etats Unis, J.D Rockefeller (1).

Les efforts conjugués d’élus tels que le sénateur Aldrich fidèle sherpa des banquiers et les crises financières réussirent à imposer la création de la FED sous le prétexte spécieux qu’à l’avenir elle éviterait les faillites en cascades des banques. Depuis la création de la réserve fédérale américaine, c’est plus de 15.000 banques qui ont fait faillite !

Depuis le 23 décembre 1913, date de sa création, les profits en milliers de milliards de la FED sont partagés entre banquiers européens et américains, au détriment des populations. Les opérations occultes ont toujours été son fond de commerce, hier comme aujourd’hui (2).

Mr Obama et Papandréou peuvent autant qu’ils veulent faire des déclarations d’intention devant les journalistes, ils n’en sont que plus ridicule aux yeux de ceux qui ne prennent pas des vessies pour des lanternes. Le président Grec peut brandir tant qu’il veut les risques de contagion. « Si la crise européenne métastase, cela créerait une nouvelle crise financière globale avec des implications aussi graves que la crise d’origine américaine d’il y a deux ans ».
il peut appeler tout autant le G20 :« Il nous faut des règles claires sur les ventes à découvert (shorts), les ventes à terme à découvert (« naked shorts ») et les CDS. J’espère qu’il y aura une réponse positive de ce côté de l’Atlantique pour mettre le sujet sur la table au G20 »

Les maitres du jeu son bien ailleurs et le dernier homme de carrure a s’être mis en travers du chemin des banquiers avait signé son arrêt de mort peu de mois avant son assassinat. John F. -Kennedy Le 4 juin 1963, avait signé l’acte exécutif numéro 111 110, abrogeant ainsi l’acte exécutif 10289, remettant la production de billets de banque dans les mains de l’Etat et privant en grande partie de son pouvoir le cartel des banques privées. Après que quelque 4 milliards de $ en petites coupures nommées « United States Notes » eurent déjà été mises en circulation et alors que l’imprimerie de l’Etat s’apprêtait à livrer des coupures plus importantes, Kennedy a été assassiné le 22 novembre 1963, soit 100 ans après Lincoln. Les douze banques fédérales de réserve ont retiré immédiatement les billets Kennedy de la circulation et les ont échangés contre leurs propres reconnaissances de dette. (2)

Mr Papandréou aurait mieux fait de se faire l’apologiste de Lewis Carroll, que de faire de la politique, et de l’économie, ça lui aurait évité de devenir un bien piètre Marx brothers.

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Davison_Rockefeller_Junior
(2) http://www.dailymotion.com/video/x9oibr_9000-milliards-de-%C3%A9gar%C3%A...
(3) http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=695

Denissto


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