Pourquoi tant de publications pakistanaises sont-elles supprimées des réseaux sociaux ?

par Bernard Grua
lundi 9 mai 2022

Le gouvernement pakistanais a largement recours aux réseaux sociaux pour sa promotion ou pour encourager la désinformation, la haine et la xénophobie, voire la violence. Cela a un effet miroir sur la population du pays. D’autant que les mêmes réseaux sociaux servent déjà d’exutoire au strict cadre social, politique et religieux. En conséquence, on y assiste à une floraison de contenus outranciers qui enfreignent les règles généralement appliquées par les communautés de partage en ligne.

Cet article est précedemment paru sur le blog Medium de Bernard Grua

 

 

TikTok supprime plus de 6,5millions de vidéos au Pakistan pour avoir enfreint les directives de la communauté (en)

Cela ne devrait pas être une surprise en raison de la politique et de la pratique générales en ce qui concerne les réseaux sociaux, du sommet de l’État aux citoyens ordinaires pakistanais.

La haine en ligne est un pilier de la gouvernance pakistanaise.

Fake-news, faux comptes, théories du complot, diffamation, discours de haine, cyberharcèlement, nationalisme radical, extrémisme religieux, xénophobie, loi de Lynch, dénonciations calomnieuses, diffamation, recrutement d’influenceurs étranger, fermes de trolls de Rawalpindi… ont été promus sur les réseaux sociaux, par l’équipe de l’ex Premier ministre, Imran Khan. Il en a fait un pilier de la gouvernance pakistanaise.

Shireen Mazari, la soi-disant « ministre pakistanaise des droits de l’homme », officiellement critiquée par le MAE français pour propos détestables, mensonges flagrants, idéologie de haine et de violence propagés contre le président français sur les réseaux sociaux

Lire : Paris condamne les propos « détestables et mensongers » d’une ministre pakistanaise envers Macron

Le chargé d’affaires pakistanais convoqué par le MAE français pour Arif Alvi, Président pakistanais, propageant de fausses allégations d’islamophobie contre la France.

Lire : Paris proteste après des accusations du Pakistan sur l’islam en France

Ce détournement des réseaux sociaux par le Pakistan, à des fins de politique intérieure et extérieure, est officiellement connu sous le nom de lutte contre “la guerre de 5e génération”.

La diffusion de la désinformation est devenue une tâche facile grâce à la niche que représente Twitter, permettant aux utilisateurs de changer leur profil (nom et nom d’utilisateur).
Cet outil a été déployé par divers comptes de réseaux sociaux pakistanais pour propager un faux récit anti-indien. Les attentats à la bombe de Pâques au Sri Lanka [avril 2019], l’islamophobie en Inde, les affrontements dans la vallée de Galwan [juin 2020], la protestation des agriculteurs en Inde [2020–2021] ne sont que quelques-uns des nombreux incidents où le Pakistan a faussement accusé l’Inde d’en être l’architecte.
En juillet 2020, l’establishment pakistanais a décidé de créer une industrie de la fake-news à grande échelle par le biais du “South Asian United Social Media Front” (SAUSMF). Le site Web du SAUSMF était hébergé par le serveur d’un membre du gouvernement du Pakistan et proche collaborateur du Premier ministre Imran Khan — Jahangir Tareen.
Les principaux membres de cet écheveau comprenaient Aftab Afridi, Awas Javed Satti, Asim Khan qui partagent des liens directs avec l’armée pakistanaisel’équipe Imran Khan et l’homme d’affaires pakistanais Jahangir Khan Tareen, l’homme qui a assuré la victoire électorale d’Imran Khan.
A l’exception des utilisateurs pakistanais, tous les autres soi-disant membres des pays d’Asie du Sud sont des faux profils, gérés par des utilisateurs pakistanais, dont la plupart sont associés au parti “PTI” du [ex] Premier ministre pakistanais, Imran Khan. Parmi les entités qui amplifient la propagande du SAUSMF figure également la radio nationale pakistanaise.

=> Anatomie de la guerre de 5e génération au Pakistan (en), The Disinfolab, 2021

Une telle approche a des effets particulièrement toxiques, au Pakistan, dans ce pays de plus de 220 millions d’habitants. Le recours à l’outrance, au harcèlement et à la haine en ligne sont considéré, aujourd’hui, comme le moyen approprié pour « communiquer » ou pour partager une question de société en raison de la corruption ou de la non-existence de la justice ainsi que du sévère contrôle des organes de presse et des minorités, au rang duquel les confessions non-musulmanes ou non-sunnites, ainsi que les femmes dans leur ensemble.

La radicalité de la société pakistanaise se retrouve dans la radicalité de ses réseaux sociaux.

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Le modèle autoritaire de la haine au Pakistan ne peut pas être remis en cause.

Un tel dévoiement des réseaux sociaux par le Pakistan n’est pas remis en cause du fait du contrôle des médias, de l’assassinat ou de la disparition forcée de dissidents ainsi que de journalistes et, surtout, grâce aux deux outils parfaits de la tyrannie : la loi contre le blasphème et la loi contre le terrorisme. Celles-ci sont détournées à des fins d‘encadrement politique interne et à des fins d‘encouragement des meurtres islamistes dans d’autres pays tels que la France.

… le gouvernement du Premier ministre Imran Khan encourageait les partis politiques, les groupes islamiques radicaux, les avocats et les associations d’étudiants à descendre dans la rue par milliers pour dénoncer l’islamophobie perçue en France… En conséquence, alors que la France a déploré la décapitation choquante de Samuel Paty, au Pakistan, au contraire, beaucoup ont salué ce terrible incident et les médias sociaux ont félicité le « frère tchétchène » qui avait « vengé l’insulte du prophète Mahomet ». Dans un article paru dans un journal ourdou local, un membre du groupe terroriste Jaish-e-Muhammad, interdit par l’ONU, a approuvé le meurtre en le qualifiant d’aboutissement logique de l’acte de blasphème de Paty…[Imran Khan] a encouragé la vaste population composée d’éléments radicalisés du pays à appeler au jihad contre la France. En fait, le leader du Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP) Khadim Hussein Rizvi, dont les discours ont incité un ressortissant pakistanais à perpétrer l’attentat au couteau à Paris le 25 septembre [2020], a appelé, lors d’une grande réunion publique le 23 octobre, à l’utilisation de bombes nucléaires contre la France !… les discours outranciers de Recep Tayyip Erdogan et d’Imran Khan attisent les sentiments de haine contre la France et encouragent les groupes islamiques extrémistes et les individus isolés à entreprendre des attaques terroristes. …

=> Roland Jacquard, Pakistan et Turquie : Quand des gouvernements deviennent les parrains de la menace terroriste, GlobalWatchAnalysis, Octobre 2020

Francesca Marino, journaliste italienne publiant dans le média indien, “The Quint”, a clairement identifié le système mise en place. A part Roland Jacquard, je n’ai pas connaissance du fait que des auteurs français auraient mené ce type de réflexion.

Imran Khan a écrit à Facebook, en fait, juste pour accuser d’autres pays d’”islamophobie” et pour demander l’interdiction des contenus jugés “offensants” contre les musulmans. Mais les autres n’ont pas le droit de s’offenser d’être régulièrement insultés (ou tués) par ses compatriotes, semble-t-il… Cette campagne a commencé, il y a moins d’un mois, lorsque l’incendie de drapeaux français, les appels au djihad et les discours de haine au Pakistan, “approuvés” par Imran Khan et son ministre des Affaires étrangères Shah Maqmood Qureshi, ont apparemment “résulté” en l’attaque à l’arme blanche de deux journalistes devant l’ancien bureau du magazine satirique Charlie Hebdo. Après cela, un autre islamiste a décapité un instituteur, Samuel Paty, qui montrait les caricatures de Charlie Hebdo à ses élèves…

=> Francesca Marino, The Quint, Décapitation à Paris : Ce que le Premier ministre du Pakistan doit comprendre (en), 28 octobre 2020 [avant l’attentat de Nice]

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Les pays occidentaux sont aveugles aux menaces en ligne.

Ainsi, des tweets ont pu tranquillement prospérer en appelant à tuer les Français se trouvant au Pakistan, à égorger les citoyens d’un pays coupable dans son entier de blasphème, voire à en nucléariser le territoire sans que personne, au Pakistan ou en France, ne s’en émeuve.

#Barelvi cleric Khadim Hussain Rizvi : It's not enough to write letters to world leaders. Show nukes to French ambassador or let me take him to Kahota and tell him that Pakistan's nukes, missiles and tanks are only meant for the Prophet's honor and we can kill you on this issue. pic.twitter.com/v5RflEu1FP

— SAMRI (@SAMRIReports) November 19, 2020

#Barelvi cleric Khadim Hussain Rizvi :: Father of Ghazi Zaheer, Pakistani guy who launched knife attack near @Charlie_Hebdo_ office, came to me and said some people were harassing him to vacate his house. I told him to tell them that he belonged to #TLP. Harassers fled. pic.twitter.com/FlvgSyhRJP

— SAMRI (@SAMRIReports) November 21, 2020

Khadim Hussein Rizvi, TLP : "Permettez-moi de l’emmener (ambassadeur de France) à Kahota et de lui dire que les armes nucléaires, les missiles et les chars du Pakistan ne sont destinés qu’à l’honneur du Prophète et que nous pouvons vous tuer."
Khadim Hussein Rizvi, TLP : "Dites aux gens que Zaheer Hassan Mehmood (auteur du premier attentat terroriste de l’automne 20020 en France) appartenait au TLP".

 

 

 

 

Nos analystes occidentaux prompts à s’observer, à se copier les uns les autres et à approfondir les sujets déjà mis en avant, font preuve d’un suivisme et d’une absence de curiosité consternants. Il est devenu de bon ton de discourir jusqu’à plus soif sur les trolls russes. Mais l’opinion et la presse française ne se sont pas penchés sur l’origine et sur les mécanismes mis en oeuvre depuis le Pakistan pour aboutir à la vague des attentats islamistes de l’automne 2020. De même, puisqu’ils ignorent le modèle des réseaux sociaux du Pakistan, nos “penseurs” ne font pas attention à celui mis en place par le parrain chinois d’Islamabad ou dans les pays africains, lesquels ont l’avantage de bénéficier d’intervenants francophones à très faible prix de revient. Pourtant une telle curiosité aiderait nos politologues à comprendre pourquoi les deux tiers de la population mondiale ne se joignent pas aux sanctions occidentales contre la Russie, laquelle est créditée d’avoir le courage d’entrer en guerre contre l’OTAN.

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La frustration exacerbée par la ségrégation des genres est propice à la création d’innommables contenus

Le Pakistan n’est pas seulement le deuxième pays musulman le plus peuplé du monde. C’est une terre de patriarcat, de puritanisme exacerbé, en façade, et de strict apartheid des sexes. C’est une source de frustration intense, de dissimulation, de fantasmes et de comportements déviants, pour le genre masculin où, souvent, les femmes et même les enfants ne sont plus que des objets.

La maltraitance des enfants, ainsi que l’enregistrement et la diffusion d’images en ligne ont atteint des proportions épidémiques… Ceux qui produisent ces vidéos et ces photographies ainsi que les enfants qui sont victimes de sévices sont souvent ceux des pays en développement… Comme les Pakistanais le savent bien, il y a pléthore de pédophiles pakistanais. Les rapports réguliers sur des tout-petits et des bébés maltraités et tués ne sont qu’une petite indication de la prévalence de la pédophilie au Pakistan même. Bien que le problème existe, peu d’efforts sont déployés pour expliquer aux parents et aux responsables des écoles les dangers que représente la pédophilie et pour leur apprendre à combattre le problème. Il y a encore moins d’informations sur la façon dont Internet, en particulier le « dark net », est utilisé pour diffuser des images d’enfants maltraités ou des images pornographiques impliquant des enfants.

=> Rafia Zakaria, Les prédateurs d’enfants (en), Dawn, 2 octobre 2019

En 2018, la Fondation Sahil, une ONG pakistanaise qui travaille dans le domaine de la maltraitance des enfants, a signalé une augmentation de 11 % des cas de maltraitance d’enfants par rapport à l’année précédente. Sur les 3 832 cas de maltraitance d’enfants enregistrés, 55 % des victimes étaient des filles et 45 % des garçons. Les chiffres de 2019 sont encore plus inquiétants : pas moins de 1 304 enfants pakistanais (729 filles et 575 garçons) ont dû faire face à une forme d’abus sexuel au cours des six derniers mois...

=>Quratulain Tejani, Une nouvelle vague de pédophilie et maltraitance infantile frappe le Pakistan (en) , GlobalVoices, 19 Novembre 2019

Le Khyber Pashtunkhwa, province à l’islam extrêmement rigoriste, peuplée de Pathans (appelé aussi Pachtounes), dont la capitale est Peshawar aux innombrables madrassas, célèbre pour son “Université des Talibans”, est un des très haut lieu de la pédophilie la plus sordide, tournée contre les jeunes garçons.

Se déroulant principalement à Peshawar, le film montre des garçons sans abri d’âges différents se remémorant leurs expériences d’exploitation sexuelle…
Le documentaire allègue que 9 enfants sur 10 à Peshawar ont été victimes de pédophilie. Il contient également des entretiens avec des camionneurs qui ont commis de tels crimes…
Étonnamment, l’un des chauffeurs avoue, sans aucun remords, avoir violé 11 ou 12 garçons

=> Une honte dissimulée au Pakistan : Un documentaire révèle les horreurs de la pédophilie dans le Khyber Pashtunkhwa (en), Dawn, 3 septembre 2014

Dans l’islam ultra rigoriste, la femme pakistanaise est tellement dévalorisée et cantonnée au rôle d’outil de reproduction et de servage domestique, que certains considèrent qu’une vraie romance ne peut se concevoir qu’entre hommes. L’homosexualité est la confirmation de l’hypocrisie des discours publics individuels rigoristes et de leur contradiction avec les comportements privés.

Parmi les pays les moins tolérants interrogés se trouve le Pakistan, où seulement 2% des personnes interrogées ont déclaré que la société devrait accepter l’homosexualité… Au moment d’écrire ces lignes, le Pakistan est en volume le leader mondial des recherches sur Google des termes « sexe transsexuel », « sexe anal chez les adolescentes » et « homme qui baise un homme », selon Google Trends. Le Pakistan se classe également au deuxième rang mondial (après le Kenya également intolérant envers les homosexuels) pour le volume de recherches du terme de recherche “gay sex pics”…. Mais au Pakistan, ce qui est encore plus étrange, c’est que le plus grand nombre de requêtes pour certains de ces termes, dont « sexe transexuel », ne proviennent pas des centres cosmopolites du Pakistan, mais de Peshawar, un bastion de l’islam conservateur.

=> Alex ParkPourquoi le Porno Gay est-il si Populaire au Pakistan ?(en), Mother Jones, Juin 2013

La réalité sociale, incomplète et mutilée, est compensée par une réalité virtuelle fantasmée sur des réseaux abusivement qualifiés de sociaux.

Une autre conséquence de la ségrégation sexuelle est la ruée des Pakistanais sur les utilisatrices féminines des réseaux sociaux, surtout si elles ont une peau blanche. Ceci permet de comprendre le nombre inconcevable d‘abonnés, dont les influenceuses occidentales peuvent bénéficier au Pakistan. Cela explique aussi pourquoi ces influenceuses telles qu’Eva Zu BeckCynthia D. Ritchie, etc. font partie intégrante de la « guerre de 5e génération » au Pakistan. Elles sont utilisées pour donner une image abusivement favorable du pays vis à vis de l’extérieur. Certaines allant jusqu’à louer le sort enviable et la liberté dont jouissent les femmes pakistanaises. A l’intérieur du Pakistan, elles confortent l’opinion masculine dans sa fausse certitude de l’unanime admiration que suscite le pays et ses dirigeants de la part de l’étranger, surfant sur le schizophrénique “gora complex”. C’est-à-dire l’importance qu’a le jugement d’une population blanche, malgré une haine anti-occidentale largement répandue. Lire mon papier de mars 2020 à ce sujet sur AgoraVox : Vlogueurs, Instagrameurs Blogueurs présentent-ils un Pakistan en trompe l'oeil ?

Depuis la parution de ce document, le Pakistan a encore amélioré la méthode. Comme présenté ci-dessus dans l’article de Disinfolab (2021), il crée des faux profils de femmes blanches qui célèbrent le Pakistan. Son “amitié” avec la Chine est régulièrement vantée. Cela marche tout aussi bien. Avant que le cas de “Katerine Georges” n’explose, j’ai alerté de nombreux Pakistanais, sur le caractère certainement fictif de cette personne. Comme les autres utilisateurs contestant cette réalité, je n’ai reçu majoritairement des rebuffades agressives. Les réponses les plus mesurées dont j’ai été destinataire disaient, en substance : “peu importe que cela soit vrai ou faux, du moment que j’y lis ce que j’ai envie d’y trouver”. Twitter a finalement supprimé le profil de “Katerine Georges”.

J’ai fait une expérience très simple mais au résultat probant. J’ai environ 1 100 amis Facebook de différents pays, y compris musulmans. J’ai partagé un mème mentrant une jeune femme blanche en short de sport qui disait : “quand une femme fait son jogging, se sont dix hommes qui courrent”. Les seuls “likes” reçus venaient du Pakistan, de la part d’homme, a priori, normaux. Il est évident qu’ils n’auraient pas toléré une telle tenue de la part d’une femme de leur famille. Pour toute autre, ils l’auraient immédiatement considérée comme une immodeste prostituée, soit pour l’en blammer, soit pour espérer jouir de ses faveurs en lui attribuant des moeurs légères.

Tentez, vous-même, comme je l’ai fait, une autre expérience. Créez vous un faux profil de jeune femme blanche sur Facebook ou Twitter, en le domiciliant au Pakistan. Postez quelques publications flattant le Pakistan. Vous allez être rapidement sollicité par des milliers de demandes “d’amis” avec de nombreuses offres de messages privés. Certaines vidéos jointes à ces messages seront plus qu’explicites. Elles seraient immédiatement bannies si elles étaient publiques. De toute évidence, le but du flot d’utilisateurs n’est pas l’amitié, ni le flirt, mais le sexe, tout au moins virtuel.

Violence, pédophilie, sexe explicite, discours de haine, il n’est pas nécessaire de chercher plus d’explications sur les raisons pour lesquelles tant de vidéos pakistanaises sont rejetées par les réseaux sociaux.

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