Quand le Président Sarkozy vend la France à la Chine
par Pierre Alain Reynaud
samedi 29 octobre 2011
Bien évidemment, nous n’attendions pas de miracle jeudi soir lors de l’intervention télévisée de Monsieur Sarkozy, Président de la République. Nous savions pertinemment qu’il allait essayer de nous convaincre de son action positive dans ses interventions pour la Grèce et l’Euro, allant même jusqu’à prétendre d’une manière à peine détournée avoir sauvé l’Europe et le Monde, selon ses propres termes. Nous avons pu comprendre même, que le duo Sarkozy-Merkel était le seul pilier solide de l’union européenne, et que toutes les grandes décisions se prenaient uniquement au sein du couple franco-allemand. Un couple du reste très soudé en apparence, à la vie comme à la mort (mais cependant improbable), de quoi faire pleurer les familles dans les chaumières et faire retourner dans sa tombe (et c’est tant mieux) un certain Adolf Hitler qui ne doit plus rien comprendre à la stratégie allemande.
Ainsi, Nicolas Sarkozy, sauveur autoproclamé de la planète, se prend désormais pour Dieu le Père et de cette manière se permet tout et tout, et s’accorde même le droit aujourd’hui de disposer du peuple français et de la France.
Ainsi, sans aucune consultation particulière auprès de qui que ce soit (sauf d’Angela Merkel), il accepte purement et simplement que la Chine vienne investir dans le fonds spécial qui viendra soutenir l’Europe dans ses déboires présents et futurs. C’est ainsi que le Chef de l’Etat français a vite téléphoné jeudi au Président chinois Hu Jintao pour l’informer des accords arrêtés quelques heures plus tôt par le sommet européen et pour lui demander (mais l’histoire ne le dit pas) un chèque de soutien à l’euro, c’est-à-dire plus précisément apporter de l’argent frais à la France afin qu’elle ne perde pas son triple A. En quelque sorte, d’une manière déguisée, un gros chèque destiné à la réélection de Nicolas Sarkozy en 2012 puisque notre cher président démontrera alors aux français en temps opportun que la France va bien, contrairement aux autres pays de l’Europe ou du Monde.
Mais il ne faut s’imaginer que la Chine va participer au sauvetage de l’euro sans conditions : dans la réalité, les exigences du pouvoir chinois sont nombreuses, et on retiendra bien entendu la principale, celle qui engage l’Europe et la France à acheter toujours plus les produits fabriqués sur son territoire.
En quelque sorte, La Chine continuera de répandre le désastre sur notre économie déjà très appauvrie, notre Pays perdant peu à peu toutes ses activités industrielles pour se retrouver un jour dans une situation de ruine insurmontable.
Actuellement, il existe officiellement plus de 2.850.000 chômeurs indemnisés ou en fin de droit. Dans la totalité des demandeurs d’emplois, y compris ceux sortis du régime du Pôle Emploi, il apparaît plus de 4.300.000 personnes sans travail.
D’ici 2017, si la France ne remet en route son industrie et ne pratique une politique plus responsable en matière d’échanges et de protectionnisme, le nombre de chômeurs aura dépassé le cap des 5 millions, avec peut-être 8 millions de personnes à la recherche d’un emploi.
Nicolas Sarkozy a-t-il parlé jeudi d’une relance économique et de la réindustrialisation de la France ? Pas du tout ! … Bien que Messieurs Pernault ou Calvi lui aient posé la question …
En conclusion, le discours du Président Sarkozy était bien vide comme d’habitude. Un enfumage dont nous avons pris l’habitude maintenant …
Il est évident que la situation de la France comme de l’Europe devient très préoccupante. Et si Monsieur Sarkozy n’est pas responsable de tous les maux (d’autres dirigeants avant lui en portent en grande partie), il devrait pourtant dire aux français la stricte vérité sur la situation actuelle du Pays, cette attitude restant un devoir élémentaire de la part d’un chef d’Etat.
Monsieur Sarkozy nous cache tout, et voudrait même nous faire croire qu’il a réformé la France depuis cinq ans et qu’il continue à travailler dans ce sens.
Hélas, sont bien naïfs ceux qui croient encore à ces artifices ou ces impostures.
Dans la certitude, on peut considérer concrètement que le Président Sarkozy a cédé la France au capitalisme indélicat et s’acharne désormais à vendre la Nation entière à la Chine communiste, ce qui entraînera systématiquement tôt ou tard, comme certains économistes le disent déjà, à la cession définitive de notre patrimoine, peut-être un jour pourquoi pas, la Tour Eiffel ou le château de Versailles.
J’espère que le peuple de France y voit clair désormais : l’heure est grave et doit donc nous conduire à l’analyse et à la réflexion.
Pierre-Alain Reynaud